Leprix des produits alimentaires frais Le R éseau des N ouvelles des M archés est piloté au niveau national par l'établissement public FranceAgriMer. La collecte d'informations est réalisée en région par des équipes d'enquêteurs conjoncturistes du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation en DRAAF.
Algérie: les prix des fruits et légumes stagnent, mais ceux de la viande rouge s'envolent Algérie Focus. Monde. Tous Europe Monde. Monde. Moyen orient : Les États-Unis, Israël et six pays
Enoutre, en prévision du mois de ramadhan, dont la nuit du doute est prévue pour le lundi 12 avril, Mohamed Kharroubi a assuré que «les préparatifs vont bon train en vue d’assurer un approvisionnement régulier des marchés nationaux en légumes, fruits, viandes rouges et blanches». A ce propos, il a affirmé que la disponibilité des produits agricoles durant le mois
Sajoute «la distribution des fruits et légumes en Algérie, noyautée par une multitude d’intermédiaires qui ont contribué à déstabiliser l’activité avec une répercussion directe sur les prix de détail et les quantités des produits offerts sur le marché». Ce n’est pas tout. Cette fluctuation des prix des fruits et légumes trouve également son explication dans la
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PR7qh6C. Les prix des fruits et légumes ont enregistré une hausse considérable ces derniers jours. En se rendant aux marchés des fruits et légumes de leurs quartiers en cette fin de semaine, les ménagères qui espéreraient faire leur approvisionnement en légumes ont été sidérées par les prix affichés, sans parler de la qualité. Tout d’abord, le légume phare de la table algérienne, la pomme de terre, est cédé à pas moins de 80 dinars avec une qualité douteuse et une senteur de pesticide. Selon un marchand, il s’agit de pomme de terre qui était stockée. Cette hausse du coût du légume le plus consommé par les Algériens n’a pas laissé indifférents les chefs de ménages. Cette situation devra s’étaler jusqu’au mois de novembre, début de la récolte de l’arrière-saison. Selon un marchand de légumes, cette hausse est due à la période creuse de la production. L’essentiel de la consommation entre août et octobre provient de la production stockée entre mai et juillet. Celle-ci couvre la consommation jusqu’à l’arrivée sur le marché de la primeur de l’hiver. C’est donc la période la plus difficile de l’année, celle qui voit traditionnellement les prix flamber. Selon notre interlocuteur, la première récolte de la pomme de terre primeur est attendue pour le mois de novembre, alors que la pomme de terre de la réelle saison celle cultivée en été sera récoltée vers la fin du mois de décembre. Il y a aussi la pomme de terre extra primeur nouvelle récolte qui est relativement moins chère. Cette pomme de terre est cultivée notamment dans les zones côtières comme Mostaganem et Tipaza, entre autres. A Oran il n’y a pas de grandes superficies consacrées à cette pomme de terre», ajoute notre interlocuteur. Le prix relativement élevé de la pomme de terre a entraîné vers le haut tous les autres produits la tomate est autour de 140 dinars. Même l’oignon a dépassé le seuil des 50 dinars. Ce qui justifie en premier lieu cette flambée est le fait que la plupart des légumes exposés sur les étals sont hors saison. La tomate, le piment, le poivron, les haricots verts sont des produits de la serre», indiquent les commerçant. En l’absence d’une politique de régulation et de protection des consommateurs, les chefs de familles se retrouvent livrés à eux-mêmes. La courgette, coqueluche des couscous, a vu son prix de vente osciller, selon le calibre et la fraîcheur, entre 100 et 120 dinars le kilogramme. La laitue, salade verte, est cédée actuellement à 80 et 100 dinars, les carottes et les aubergines atteignent les 100 DA, pendant que les haricots verts tutoient les 160, voire 180 DA le kilo. La flambée a touché aussi les autres légumes, à l’instar du piment et du poivron 100 DA, le concombre 80 DA, le chou-fleur 130 DA. A cette facture salée s’ajoutent les prix des fruits dont la majorité est au-dessus des 250 DA. Le raisin, les pommes, les poires, étaient tous intouchables. Ils faisaient respectivement hier 300, 350 et 300 DA. L’augmentation des prix des fruits, qui est tout de même importante en Algérie, n’est pas aussi choquante pour les consommateurs. L’Algérien a pris maintenant l’habitude de se passer des fruits», a souligné amèrement une maman. Interrogés par nos soins au sujet de cette flambée, de nombreux commerçants ont mentionné que cette augmentation est justifiable.
Le défi pour le gouvernement est de permettre au citoyen de passer un Ramadhan sans qu’il soit dépouillé de son des chiffres dont se gargarisent nombre de responsables du secteur sensible qu’est celui de la consommation, qu’en est-il réellement sur le terrain, sur la hausse des prix constatée sur les marchés, pour le citoyen lambda qui se démène pour finir» décemment le mois? Qu’en est-il aussi à quelques semaines du Ramadhan qui se caractérise par une consommation effrénée de produits alimentaires comme prélude» aux dépenses qui l’attendent pour la fête de l’Aïd El Fitr?L’Office national des statistiques ONS atteste que l’évolution des prix à la consommation, en rythme annuel, a été de 4,6% jusqu’à mars 2018. Il faut savoir que l’évolution des prix à la consommation en rythme annuel est le taux d’inflation moyen annuel calculé en tenant compte des 12 mois précédents par rapport à la même période la loi de finances 2018 prévoit une inflation de 5,5%, les prix ont, quant à eux, subi diverses augmentations comme la variation des prix à la consommation en mars 2018 qui a été de 0,8% par rapport au mois précédent. En termes de variation mensuelle et par catégorie de produits, les prix des biens alimentaires ont connu une hausse de 1,4% en mars 2018, comparativement à ceux de février titre d’exemple, les prix des produits agricoles frais ont curieusement enregistré, en cette période de cueillette, une hausse de 2,9%, induite par l’augmentation des prix des légumes +18,5%. A un degré moindre les prix des viandes rouges +0,4% et du poisson +1,9% ont grimpé. En revanche, certains produits agricoles» ont affiché des baisses, notamment le poulet -2,3%, les fruits -2% et la pomme de terre -1,7%. Mais, selon l’ONS, les produits agroalimentaires ont été marqués par une relative cette période printanière et grâce à la disponibilité des produits, les prix des fruits et légumes au niveau du marché de gros des Eucalyptus Alger demeureront stables durant le mois de Ramadhan, a avancé, rassurant et confiant», la semaine dernière, le directeur général de l’Etablissement de gestion des abattoirs et de la poissonnerie d’Alger, Rédha dernier, qui effectuait une visite de travail et de contrôle sur les lieux, en compagnie de membres de l’Assemblée populaire de wilaya APW, aux abattoirs de Ruisseau et auprès des grossistes des produits alimentaires de Gué de Constantine Semmar et de l’espace réservé à la construction d’un nouvel abattoir à Baraki, a précisé que le problème de la rareté ou de la cherté» des fruits et légumes ne se posera pas au niveau du marché durant le mois de Ramadhan, car il intervient en pleine saison de cueillette des fruits et de récolte de légumes. Les prix baisseront avant de se stabiliser, a-t-il commerce des fruits représente la majeure partie de l’activité du marché de gros Eucalyptus visité qui est l’un des meilleurs au niveau national en termes de gestion, de sécurité et de respect des règles d’hygiène», a indiqué Attab, assurant que ces produits seront disponibles durant le mois de Ramadhan au niveau de ce hub» d’approvisionnement qui a ouvert ses portes en 1994 sur une superficie de 6,4 un mot, selon les propos mêmes du président de la Commission économique et financière de l’APW d’Alger, Zoubir Saïdi, cette visite visait à s’enquérir des préparatifs en prévision du mois de Ramadhan afin de lutter contre la spéculation, par la sensibilisation des commerçants et autres opérateurs». Il s’est félicité du fait que les grossistes des produits alimentaires de Semmar aient été très réceptifs» à cet appel. Saïdi a regretté que les prix augmentent parfois de 120% après leur sortie du marché de gros des produits alimentaires de Gué de Constantine Semmar, en raison des dépassements de certains détaillants. Il a préconisé l’adoption de mécanismes de contrôle rigoureux des prix des produits à leur sortie du marché de gros et de leur codification, ainsi que le contrôle de la chaîne de distribution pour préserver la stabilité des prix au service du citoyen».Les responsables du commerce ont réagi à cette situation en annonçant, par la voix du coordonnateur du bureau d’Alger de l’Union générale des commerçants et artisans algériens Ugcaa, Sid Ali Boukrouche, l’ouverture comme chaque année de marchés de la rahma» pendant le mois sacré. Pour leur lancement, quatre espaces seront répartis sur les communes de Baraki, Birtouta, Rouiba et Bab Ezzouar. Ils permettront aux citoyens de se pourvoir en denrées alimentaires, fruits et légumes, viandes, volaille et fromages à des prix concurrentiels». S’agissant des viandes bovines et ovines, Merouane Kheïr, chargé de l’organisation au bureau exécutif de la viande et produits carnés de la wilaya d’Alger, a, lors de cette visite, appelé le citoyen à ne pas acheter de la viande en grande quantité durant les premiers jours du mois sacré pour éviter une augmentation des prix causée par une forte demande. Il a également indiqué que le prix de la viande de mouton est fixé en fonction de la qualité du mouton local et oscille entre 1000 et 1300 DA, alors que le prix de la viande bovine est de 1050 DA et 1100 DA, selon la qualité. Il précisera que le coût de la viande importée est de 950
Économie Une grande vente directe de produits à prix coûtant est organisée jeudi à Paris et en banlieue par le PCF et le syndicat paysan Modef. Semaine animée pour les fruits et légumes, et qui ne fera certainement qu'amplifier le débat sur leurs prix. Jeudi 21 août, le syndicat paysan Modef et le Parti communiste organisent, comme tous les étés depuis quatre ans, une grande vente directe 60 tonnes de produits à prix coûtant, à Paris et en banlieue, avec Marie-George Buffet en invitée vedette. L'objectif est de dénoncer les marges de la grande distribution. "Les prix sont élevés à la consommation, bas à la production, et la moitié des producteurs ont disparu en trente ans", s'enflamme Raymond Girardi, le secrétaire général du Modef. Puis vendredi et samedi, les Français découvriront des opérations de promotion devant et dans les magasins, organisées main dans la main par les producteurs – du syndicat agricole FNSEA cette fois – et les distributeurs. Pour ce faire, ils ont reçu l'aval du gouvernement, qui a autorisé ces opérations spéciales car les prix des légumes d'été, courgettes, tomates et melons principalement, sont... anormalement bas, et qu'il faut liquider ces stocks périssables ! Alors même que l'offre était importante et les prix modérés, les consommateurs ont boudé ces produits, ce qui a fait chuter les prix. Une situation qualifiée de crise par le ministère de l'agriculture. Pour ajouter à la confusion, les prix des fruits à noyaux prunes et abricots, eux, sont plus élevés que la moyenne, car la récolte est faible, à cause d'un gel tardif au printemps. Difficile pour un non-spécialiste de se forger un avis sur la réalité des prix. D'autant que les chiffres publiés par ceux qui s'évertuent à prouver que les prix sont hauts, et ceux qui tempêtent qu'ils sont bas, divergent. Dernier épisode en date, une étude réalisée par l'association Familles rurales et publiée mardi 19 août par La Croix. Elle démontre que le coût pour un couple avec deux enfants de plus de 10 ans respectant les recommandations de l'Organisation mondiale de la santé, soit 400 grammes de fruits et légumes par jour, s'élève cet été à 131 euros, soit 12,6 % du smic. Interfel, qui représente la filière du producteur au distributeur, lui a répondu dans un communiqué reprochant à Familles rurales des calculs peu représentatifs. Selon elle, le budget mensuel, sur l'année, s'élèverait à 72 euros. UN PRIX MOYEN AU KILO DE 1,98 EURO Cher, pas cher ? Chaque camp tranche différemment. "Certains produits sont vendus à des prix compétitifs, après, tout est question de choix personnel", explique Jérôme Bédier, le président de la Fédération du commerce et de la distribution FCD. Pour le prouver, celle-ci a mis en place un indicateur, appelé "5-1-2", pour "5 produits pour plus de 1 kilo et moins de 2 euros", soit une consommation quotidienne pour deux personnes, et démontre, exemple à l'appui, que c'est possible. Angélique Delahaye, présidente de la Fédération nationale des producteurs de légumes, une branche de la FNSEA, ajoute un dernier argument "En moyenne, les fruits et légumes, au kilo, coûtent de 2 à 3 euros. Si on compare au reste de la gamme alimentaire, ils font partie des produits les moins chers." Mais dans un contexte d'inflation des prix alimentaires sur l'année, le sujet déjà sensible est devenu explosif. Selon TNS Worldpanel, le prix au kilo moyen s'est élevé à 1,98 euro en 2007, contre 1,92 en moyenne entre 2002 et 2006. D'après les relevés de l'Insee, entre juillet 2007 et juillet 2008, les fruits ont augmenté de 20 %, aléas climatiques obligent, les légumes n'ont gagné que 1 %. Observer les indices de prix à la consommation de l'Insee permet surtout de comprendre que les prix varient énormément d'un mois sur l'autre, contrairement au reste des dépenses alimentaires, et qu'avoir des repères n'est pas aisé. Car c'est bien là la particularité du prix des fruits et légumes, être très fortement dépendant de l'offre et de la demande. Ces deux données sont elles-mêmes liées à la météo, qui influe aussi bien sur le volume de production que sur les envies de consommation, souvent décalés de surcroît. Après des années d'antagonisme entre producteurs et distributeurs, les professionnels délivrent désormais le même message il est possible d'acheter des produits bon marché, chaque semaine, en suivant l'offre et les saisons. Même si les producteurs, comme aujourd'hui ceux de melons, se demandent encore pourquoi une pièce vendue par eux 75 centimes peut se retrouver sur les étals à plus de 2 euros. "N'oublions pas les frais de conservation ou le transport. Faisons comprendre que le prix moyen au kilo n'est pas scandaleux, et arrangeons-nous pour que dans la filière, chacun gagne sa croûte", propose Mme Delahaye. Même si le Modef critique l'opération, le reste des acteurs veut jouer le jeu, en cas de crise sur certains produits, des ventes au déballage. Elles se tiendront les 22 et 23 puis les 29 et 30 août, et enfin les 8 et 9 septembre. Un outil utilisé une première fois en 2007 pour les pêches et les nectarines, et qui pourrait se généraliser grâce à une simplification de la procédure administrative. Il faut pour l'instant un accord du ministère de l'agriculture et de Bercy pour autoriser ces opérations d'urgence. L'avantage est que tout le monde peut s'y retrouver le gouvernement, car les Français, inquiets de leur pouvoir d'achat, peuvent acheter des produits bon marché ; les consommateurs, pour la même raison ; les producteurs, qui vendront un produit qui avait du mal à trouver preneur et espèrent que l'opération permette un redressement des prix, une fois les surplus écoulés. Enfin, la distribution peut y trouver son compte, car les promotions attirent les clients dans les rayons. Laetitia Clavreul Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Les prix des fruits et légumes connaitront une baisse à partir de fin novembre en cours, a déclaré à l’APS, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités au ministère du Commerce, Saïd Bekaï. Les prix connaitront une baisse sensible après la récolte de la nouvelle production des serres, a indiqué M. Bekaï, précisant que le secteur œuvre actuellement sur trois fronts pour rééquilibrer les marchés, contribuer à la rationalisation des prix et éviter la spéculation marchés de gros, marchés de détail et système de régulation. Dans ce cadre, le ministre du Commerce, Saïd Djellab a présidé, mardi dernier, une réunion des directeurs du secteur et des directeurs régionaux où il a donné des orientations allant dans le sens de l’interdiction de la spéculation sur les prix. Entre autres orientations, le ministre a mis en avant la nécessité de désigner des équipes de contrôle qui doivent s’assurer que les commerçants affichent les vrais prix et suivre la traçabilité des produits agricoles, des marchés de gros aux marchés de détail pour mettre un terme aux intermédiaires. En parallèle, M. Djellab a chargé ses services de déterminer les causes qui sont à l’origine de la hausse des prix, abstraction faite des explications liées à cette période de l’année appelée période de soudure », étant en dehors de la phases plateau de production. Les fruits et légumes disponibles actuellement sur le marché sont vendus en dehors de la saison de production. Il s’agit des stocks de la précédente saison et des productions des serres, a affirmé le même responsable. Les spéculateurs et intermédiaires dans certaines wilayas ont saisi la situation, ce qui a perturbé les opérations de distribution entre les marchés de gros et les marchés de détail, a-t-il indiqué. Cette situation s’explique, entre autres, par l’augmentation de la demande sur les fruits et légumes et autres produits durant la rentrée sociale par les restaurants, les cantines scolaires, les restaurants universitaires et les centres de formation », a ajouté M. Bekaï. Une cartographie nationale des marchés de gros et marchés de détail » est actuellement en cours d’élaboration pour garantir une meilleure organisation du marché et une meilleure maitrise des prix des produits agricoles, a-t-il indiqué, précisant que ces marchés seront dotés de cahiers de charge pour s’assurer de l’application de la loi. Dans ce contexte, les efforts constants de la Société de réalisation et gestion des marchés de gros Magros sont revalorisés, cette dernière ayant réalisé des programmes positifs pour élargir la présence des marchés de gros règlementaires à travers le territoire national. Le secteur compte parachever la réalisation de 8 marchés de gros dans plusieurs wilayas. Celui réalisé dans la wilaya de Sétif sera inauguré le 18 novembre en cours, en attendant d’apporter les dernières retouches pour le lancement du nouveau marché dans la wilaya de Aïn Defla qui jouera un rôle très important dans la traçabilité des fruits et légumes pour une meilleure maitrise des prix, a fait savoir M. Bekaï. Ces marchés seront un espace de rassemblement des agriculteurs et des vendeurs, à condition de disposer de la carte professionnelle et du registre de commerce. Les acteurs seront également liés directement en toute transparence à travers l’établissement des factures pour les commandes. L’exigence du registre de commerce lors des transactions entre vendeurs gros et détail est à même de faciliter le contrôle, d’identifier les contrevenants et de connaitre les failles, a estimé M. Bekaï. S’agissant de l’organisation en place au niveau des marchés de Hatatba et des Eucalyptus, le responsable a affirmé qu’ils assuraient l’approvisionnement de la capitale en légumes et fruits, relevant qu’une brigade a été mise en place pour assurer le contrôle et le suivi de ces marchés. Concernant le marché de Khemis El Khechna, M. Bekai a fait état de dissolution de l’entreprise communale qui gère cette structure, annonçant que la gestion de cette infrastructure proposée dans le cadre d’un appel d’offres. Par rapport au mois de septembre, les prix de la pomme de terre ont connait une hausse de plus de 80%, en raison de la période de soudure » dans les différents wilayas à l’exception de Mostaganem qui entamera la récolte dans les prochains jours, a-t-il expliqué. Dans ce contexte, M. Bekai a mis en avant que ce marché était régulé grâce au système de régulation des produits agricoles Syrpalac. A noter que le système Syrpalac, adopté depuis 2008, consiste en le stockage des produits durant la saison de récolte dans l’objectif de protéger les superficies cultivées, le produit national et l’agriculteur en cas de surproduction. Dans ce cadre, tonnes de pomme de terre ayant été stockés lors de la précédente saison seront acheminés aux marchés par les services des ministères du Commerce et de l’Agriculture conformément à un programme permettant à chaque agriculteur d’accéder au marché au moment opportun. Des cellules mise en place à cet effet en sus des brigades des contrôles, assureront le suivi de cette opération au niveau de chaque wilaya. Pour ce qui est des marchés couverts de vente en détail inexploités dans plusieurs wilayas, le même responsable a affirmé que le secteur s’employait à recenser ces structures abandonnées depuis des années afin de les réaménager », soulignant l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes ayant menées à cette situation. Selon M. Bekaï, l’ouverture de ces marchés servira d’un trait d’union entre le programme de réalisation des marchés de gros et la réhabilitation des marchés de détail, ce qui permettra de maitriser le flux de légumes et de fruits, ainsi que leurs prix. Les services du ministère sont destinataires des rapports quotidiens sur les prix de tous les produits du marché et les raisons de leur hausse dans certaines périodes de l’année, et s’emploient à lutter contre la spéculation, a poursuivi le même responsable. Le Conseil national interprofessionnel de la filière avicole CNIFA contribuera à réguler les prix S’agissant de la hausse importante des prix des viandes blanches, notamment le poulet, le responsable a fait savoir que le ministère avait lancé des enquêtes pour identifier les raisons à l’origine de cette hausse des prix qui ont augmenté de 14% par rapport à la même période de l’année précédente. Ces enquêtes ont fait ressortir, ajoute le directeur général, que la hausse des prix de poulet était due au nombre d’intermédiaires et à la mauvaise organisation du métier en général, mettant en exergue que cette situation connaîtra une amélioration palpable après la constitution du CNIFA. Par ailleurs, l’enquête a dévoilé plusieurs autres causes derrière la fluctuation des prix de la volaille, à l’instar du recours aux anciens modes d’élevage qui sont à l’origine de la perte de la volaille durant les périodes qui connaissent une baisse de la température. Les résultats de ladite enquête ont également pointé du doigt la hausse de prix des fourrages, notamment ceux de la volaille, et le faible nombre de wilayas où cette activité est développée. La hausse de prix des viandes rouges et des poissons durant cette période de l’année a engendré une forte demande sur les viandes blanches de la part des citoyens, ce qui a impacté l’offre et la demande et, partant, les prix. Articles similaires
Algérie – Le marché des fruits et légumes observe une nouvelle fois une flambée des prix qui met le citoyen dans une situation de doute et d’inconfort. Voici les détails juste en-dessous, ce 10 décembre 2021. Et c’est reparti pour un tour ! Au fait, la cherté de la vie exaspère au plus haut point les citoyens en Algérie qui se retrouvent à nouveau confrontés à une augmentation de prix, pas vraiment justifiée, des fruits et légumes. C’est du moins ce qu’a soutenu le média arabophone Ennahar dans sa précédente édition de cette réalité palpable. Chez les commerçants détaillants, les prix des légumes affichent d’importantes hausses. Il est devenu presque impossible de s’acquitter de ces aliments. Qui s’avère être pourtant essentiels dans les cuisines algériennes. À l’exemple du prix de la tomate qui atteint les 200 DA le kilogramme. Alors que son prix ne dépassait pas les 100 DA. En outre, le prix des navets et des carottes sur le marché varie entre 60 et 80 dinars. Tandis que le prix de la pomme de terre a atteint les 80 DA le kilogramme. Les haricots verts ont eux atteint les 150 DA. Les consommateurs ont été outrés de voir les nouveaux prix des fruits et légumes. Zoom sur les prix du marché D’autres légumes sont proposés à des prix jugés exorbitants. Il s’agit notamment des oignons dont le prix affiché est à 60 DA le kg. La courgette est commercialisée entre 120 et 140 DA. Quant aux concombres et la laitue, leur prix est fixé à 100 DA. Pour ce qui est du poivron, son prix s’élève à 100 DA. Les fèves oscillent entre 160 et 180 DA le fruits non plus n’ont pas été épargnés par cette hausse. Les oranges se vendent entre 120 et 140 DA. Pareil pour les mandarines dont le prix atteint les 200 DA le kilogramme. Les bananes n’en parlons pas. Elles sont cédées à 300 DA. Les dates varient entre 400 et 650 DA. Deglet Nour se commercialise entre 500 à 750 viandes blanches et rouges sont également hors de prix. Le poulet s’élève entre 420 et 450 DA. Alors que le prix d’un plateau d’œufs est vendu à 450 DA.
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