Artisanatde tranchée, briquets 14-18; Souvenirs militaires divers XX° siècle; Briquets avec insigne militaire; Livres , documents, photos . Documents d'époque. Diplômes, citations, certificats de bonne conduite; Documents Guerre de 1914-1918; Documents Seconde Guerre Mondiale; Magazines et journaux d'époque 1939-1945; Livres et Lafiche matricule (1) : la retrouver. Une fois que le jeune homme a été recensé, son parcours militaire commence et va suivre des étapes qui vont se succéder suivant une organisation stricte et fixées par la loi de recrutement. Pour suivre le parcours de ses recrues, l'armée dispose d'un outil qui fait notre bonheur le plus souvent : le Lesmeilleures offres pour Lot de trois photos militaires drachens Français guerre 14-18 - N° 5 sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d 'occasion Pleins d 'articles en livraison gratuite! YvesPOURCHER, Les Jours de guerre. La vie des Français au jour le jour entre 1914 et 1918, Paris, Hachette, coll. « Pluriel », 1995. Stéphane AUDOIN-ROUZEAU, La Guerre des enfants, 1914-1918. Essai d’histoire culturelle, Paris, Armand Colin, 1993. Pierre VALLAUD, 14-18, la Première Guerre mondiale, tomes I et II, Paris, Fayard, 2004. Luniforme et l’équipement du fantassin Français de la première guerre mondiale se distingue en deux grandes phases : La première phase est l’entrée en guerre (l’année 1914) où le fantassin reçoit des uniformes vétustes et anciens. La seconde phase commence dès 1915 jusqu'à la fin du conflit, l’armée Française dote ses fantassins d’un uniforme RARBL. La guerre ne devait pas durer, les stratégies envisagées par les états-majors des armées française et allemande n'envisageaient pas un enlisement du conflit, et pourtant ce dernier a duré jusqu'en novembre 1918 dans un quotidien rythmé au jour le jour par le danger et la mort. Le 3 août 1914, le plan Schlieffen est mis à exécution, la guerre de mouvement a commencé, mais elle va rapidement donner suite à un nouveau type de guerre pour lequel l'armée française n'était pas préparée la guerre défensive et souterraine. La première ligne, synonyme d'enfer sur terreL'adversité ne se résumait pas à l'ennemi, à l'homme d'en face, mais plutôt à un ensemble de fléaux imprégnant le quotidien de chaque soldat. Les affrontements directs n'ont jamais été incessants durant ce conflit. La boue, le froid, la faim, l'incertitude ou encore les corvées marquaient le quotidien du fantassin de la première ligne. Les tranchées n'étaient séparées parfois que de quelques mètres, il fallait être aux aguets en permanence, de jour comme de nuit. Les tirs d'artillerie, les coups de main, généralement nocturnes, ou encore la guerre des mines engendraient une incertitude constante, synonyme d'énorme pression psychologique. Le silence, le calme n'avaient rien d'apaisant, et, face à cette détresse psychique, les armées se sont évertuées à aménager une relève régulière. On passait des premières lignes au cantonnement selon des périodes incertaines en raison des vicissitudes inhérentes à cette drôle de guerre. L'une des missions affectées aux soldats des tranchées était de fournir des renseignements aux autorités militaires. Pour ce faire, des sections de volontaires risquaient leur vie en organisant des patrouilles et des coups de main. Ces entreprises nocturnes permettaient aux membres de la section d'échapper aux corvées habituelles mais furent également motivées par l'appât du gain, 50 francs par prisonnier ramené. C'est sur un sol boueux ou gelé que les corps francs rampaient, dans l'optique d'obtenir la moindre information sur le belligérant, au risque d'être confrontés à un poste ennemi ou bien même aux tirs de camarades non informés de leurs l'instar des coups de main et patrouilles, les corvées avaient lieu majoritairement la nuit mais n'étaient pas réalisées par n'importe qui. En effet, le grade procurait un certain nombre d'avantages matériels et dispensait par la même occasion de bien des occupations exténuantes. Le répit n'existait pas pour les biffins, actifs de jour comme de nuit. Ainsi, les gradés ne laissaient jamais les troupes inactives en leur confiant des missions périlleuses. Ces corvées imposées aux soldats du "bas de l'échelle" furent nombreuses et conscrées par exemple à la consolidation des tranchées - installation de rondins, claies, gabions -, à l'aménagement du sol - pose de caillebotis -, à l'amélioration des défenses - par le biais de l'installation de réseaux barbelés, de chevaux de frise, de hérissons - ou encore au transport périlleux de fardeaux, grenades ou explosifs. Les déplacements entre les lignes arrière et la première ligne s'exécutaient à travers d'étroits boyaux sinueux et marécageux, quasiment à découvert, ralentissant les hommes et les exposant directement aux tirs des mitrailleuses adverses. L'accoutumance à la misère En parallèle à ces missions-suicides, les fantassins devaient lutter contre la malnutrition et les maladies. Les évolutions technologiques sur le plan militaire ne sont pas sans conséquence pour les soldats dont le quotidien est marqué par la souffrance morale et physique. Les pathologies furent liées aux conditions de vie précaires dans les tranchées, et c'est ainsi qu'à de nombreuses reprises il y eut des évacuations pour cause de bronchite aiguë, de pleurésie et d'autres maladies pulmonaires. On note également l'apparition d'infections spécifiques au théâtre des tranchées, comme ce fut le cas avec les pieds gelés et "le pied de tranchée", conséquence directe de la confrontation permanente des pieds avec l'eau boueuse des tranchées, qui pouvait déboucher sur la gangrène. À cela se greffait une hygiène corporelle déplorable se traduisant par les parasites poux, puces, le linge inchangé pendant des semaines, l'absence de toilette régulière, à laquelle s'ajoutaient les longues fosses d'aisance nauséabondes, les cadavres en putréfaction synonymes de jardin d'Éden pour la prolifération des rats, comme en témoigne Louis Barthas dans ses Carnets de guerre "Les rats arrivaient affamés et par centaines dans nos abris. Si la nuit on n'avait pas pris la précaution de se couvrir la tête, plus d'un aurait ressenti au nez, au menton et aux oreilles, les dents aiguës de ces maudites bêtes." L'omniprésence du danger et de la mort engendrait parallèlement des traumatismes psychologiques. Les cadavres en décomposition, les corps démembrés, les séquelles engendrées par les tirs d'artillerie imprègnent la journée du poilu au point d'aboutir à des troubles psychiques liés au stress, dont certains troubles post-traumatiques - comme l'obusite - qui provoquent des séquelles à long terme allant des troubles du sommeil aux maladies psychosomatiques graves. D'autres maladies viennent accabler les hommes des tranchées, comme la typhoïde, la dysenterie et les maladies intestinales qui résultent de la mauvaise qualité de l'alimentation. Légalement, il était prévu par soldat une ration journalière composée entre autres de 700 grammes de pain, 400 grammes de viande fraîche ou en conserve, 75 grammes de fromage, 35 grammes de café, 45 grammes de margarine ou de lard, entre 25 et 40 grammes de féculents haricots blancs, petits pois, riz..., mais, en réalité, les quantités furent moins importantes et de moindre qualité. Le ravitaillement en nourriture constituait en lui-même une corvée puisque des soldats volontaires ou désignés devaient se rendre à l'arrière jusqu'aux cuisines pour ensuite effectuer le chemin inverse chargés de bidons. Il était donc fréquent que la nourriture soit livrée froide, soit déversée en raison des conditions d'acheminement difficiles ou encore non distribuée face à l'ampleur des affrontements. La malnutrition prédominait donc, tout comme la déshydratation et la mauvaise qualité de l'eau que les soldats faisaient bouillir pour la purifier. Les occupations et les quelques réjouissances... Dans le désoeuvrement, les diverses occupations s'orientaient vers les jeux de cartes - la manille pour les soldats -, la conversation et l'écriture. Certains passe-temps n'étaient pas accessibles à tous, comme la photographie. Les soldats des milieux urbains pouvaient se faire offrir un petit appareil photo, le Vest Pocket Kodak, dans l'optique de ramener des souvenirs du front. D'autres s'improvisaient collectionneurs ou plutôt pilleurs et se livraient à la chasse aux trophées aigles impériales, fusils Mauser.... Certains fabriquaient des objets, des bijoux avec toutes sortes de matériaux fournis par les douilles, les ceintures d'obus, les boutons d'uniforme. Ces réalisations étaient préservées, vendues ou bien troquées. Pour autant, ces moments passés à l'arrière n'étaient pas perçus comme un havre de paix, comme l'a écrit Blaise Cendrars, volontaire étranger dans l'armée française puis membre de la légion étrangère, dans son ouvrage intitulé La main coupée "L'on restait quatre jours en ligne et l'on redescendait pour quatre jours à l'arrière, et l'on remontait à l'avant pour quatre jours, et ainsi de suite jusqu'à la fin s'il devait y avoir une fin à cette triste histoire. Les poilus étaient découragés. Ce va-et-vient était bien la plus grande saloperie de cette guerre, et la plus démoralisatrice." Le poilu trouve de la consolation dans la camaraderie et les beuveries, dans les courriers ou parfois les colis qu'il reçoit de l'arrière, malgré la censure, comme l'exprime Marcel dans un courrier à sa femme, le 31 juillet 1915 "On vous dit le soldat est bien nourri sur le front, il a tout de reste, ce n'est pas difficile car ce que l'on nous donne est immangeable [...]. Heureusement qu'avec les colis que nous recevons tous nous pouvons presque vivre." La livraison du courrier était un moment très attendu, privilégié, réconfortant, mais malgré tout douloureux face à l'incertitude du lendemain. Le soldat de la première ligne a connu l'enfer sur terre à travers un quotidien tellement difficile à relater, à imaginer, tant il apparaît comme irrationnel. Ce conflit marqua à jamais les esprits mais n'empêcha pas, vingt ans plus tard, un second conflit mondial lourd en conséquences et en désolation. Photo N° 7 Carte envoyée le 24 décembre 1914 par le Maréchal des Logis SALVIGNAC affecté à le géné... des arron....d'étapes de la 5e armée secteur postal N° 3. Pour M. DELPECH, commis des contributions indirectes, à Villefranche d'Albigeois, Tarn. " Mes meilleurs voeux de bonheur pour l'année 1915 - Souvenir du front ". Image originale publié par le 10 Déc 2015 • 14 h 09 3 commentaires Est-il possible de retrouver une tombe, ou ne serait-ce qu’une plaque au nom de son aïeul, poilu décédé pendant les combats de la Première Guerre mondiale ? Comment savoir si Ernest Joseph Marie Barbu, soldat disparu sur le champ de bataille, dispose d’une sépulture identifiée ? Voici quelques pistes à explorer Si le militaire que vous recherchez est Mort pour la France, vous pouvez consulter la base Sépultures de guerre du site Mémoire des Hommes. Cette base recense les lieux d’inhumation de personnes décédées au cours de conflits contemporains, à commencer par la guerre 1914-1918, qui reposent dans les nécropoles nationales et les carrés militaires communaux entretenus par le ministère de la Défense. Il suffit de rentrer le nom du soldat recherché, Barbu Ernest » par exemple, dans le moteur de recherche pour qu’il vous indique s’il y a ou non une fiche à son nom. Et cette fiche nous précise quel est le lieu et le type de sépulture du soldat recherché le lieutenant Ernest Barbu repose dans la tombe individuelle n°1716 de la nécropole nationale de La Croix-Ferlin, à Bligny Marne. Mais si le poilu que vous recherchez n’y apparaît pas, tout n’est pas perdu pour autant ! S’il était Dionysien, ou qu’il est mort à Saint-Denis, vous pouvez consulter en salle de lecture des Archives municipales de Saint-Denis les listes de militaires décédés pendant la Première Guerre mondiale et inhumés à Saint-Denis[1] qui recensent les soldats quelle que soit leur nationalité. Le registre des pompes funèbres de Saint-Denis pour la période 1918-1920[2] indique quant à lui le lieu d’inhumation des personnes mortes à Saint-Denis et, quand la personne est enterrée dans le cimetière de la ville, le type de sépulture concession décennale ou perpétuelle, carré militaire…. Mais ce dernier commence en décembre 1918 et ne comporte que quelques noms de militaires décédés dans la ville. Par contre, il existe un cahier qui recense les transferts de corps de militaires décédés notifiés aux familles entre novembre 1920 et octobre 1926. On y trouve les lieux de sépulture de plus de 600 soldats qui ont été réinhumés, comme Jean[-Louis] Perdu, enterré d’abord à Saint-Gilles avant d’être réinhumé dans la tombe n°1873 de la nécropole nationale de la Croix-Ferlin. Enfin, à défaut d’une sépulture, vous pouvez retrouver les monuments aux morts qui rendent hommage à votre aïeul. Le site MémorialGenWeb, réalisé par des bénévoles, constitue ainsi une base de données toujours en cours d’alimentation en relevant les noms inscrits sur les monuments aux morts des communes françaises, sur les plaques et sur les tombes des cimetières militaires. Il peut donc vous aider à dénicher les lieux ou documents où il est rendu hommage au soldat que vous recherchez. En consultant cette base, on découvre ainsi que la nécropole nationale de La Croix-Ferlin n’est pas le seul endroit où est saluée la mémoire d’Ernest Barbu son nom figure également sur le monument aux morts de Le Palais, sa ville natale. [1] Cote CT 929. [2] Cote 1 I 258. Regimental HistoriesGuestbooks of the Dead during the First World WarDirectory of 177,000 fighters mentioned in thirty Guestbooks and seventy-five Regimental Histories. The Army records all the actions of the regiments, day by day, in registers called regimental histories. During the First World War, all the military actions, namely the movements, the exploits of the soldiers, are scrupulously the end of the conflict, these registers were transmitted to the Ministry of War. This information, collected in Guestbooks, was published by the Army, by cities and departments or by institutions such as Grandes Ecoles. These are lists of well-deserved soldiers of the Nation, because of their brave or heroic behavior..The initial project of establishing a national guestbook listing all the dead of the First World War unfortunately did not happen. Sources Regimental HistoriesGuestbooks of the Dead during the First World WarDirectory of 177,000 fighters mentioned in thirty Guestbooks and seventy-five Regimental Histories. Pour marquer le centenaire de la Première Guerre mondiale, un ouvrage présente des photographies en couleurs du conflit. Ces images rares permettent de découvrir la vie quotidienne des soldats sous un autre jour. Depuis le début des commémorations du centenaire de la Première Guerre mondiale, la publication de nombreux livres de photographies sur "la Der des Der" nous offre une plongée dans le quotidien des "poilus". Les éditions Taschen offre un regard différent en proposant un ouvrage tout en couleurs. À travers plus de 320 images provenant d’archives d’Europe, des États-Unis ou d’Australie, ce livre présente le conflit sous un angle plus humain et l’époque, la technologie de l’autochrome venait toute juste d'être mise au point. Ce procédé, qui produisait des diapositives en couleur sur plaques de verre, avait été breveté en 1903 par les frères Lumière. Un petit groupe de pionniers comme les photographes Paul Castelnau, Fernand Cuville, Jules Gervais-Courtellemont, Léon Gimpel, Hans Hildenbrand, Frank Hurley, Jean-Baptiste Tournassoud ou encore Charles C. Zoller, a choisi le terrain de la guerre pour expérimenter cette nouvelle kilos d'équipementDans "La Grande Guerre en couleurs", pas de clichés à vif dans les tranchées ou en plein combat, mais des témoignages sur les villes ravagées par les bombardements ou sur les conditions de vie des soldats à l’arrière. Comme l’explique l'auteur de ce livre Peter Walther, ces photos sont surtout "des mises en scènes minutieuses" car l’autochrome nécessitait une technique contraignante."Rien que le caractère encombrant de l’équipement, qui pesait jusqu’à 15 kilos, avec les plaques et les divers objectifs, ne permettait pas [des prises d'image sur le vif]. Les temps d’exposition relativement longs des plaques d’autochromes – les personnes photographiées devaient rester immobiles six secondes par ciel couvert, et tout de même une bonne seconde si le soleil brillait – empêchait la réalisation d’instantanés", peut-on ainsi lire dans la préface. Au total, ce sont environ 4 500 photographies en couleur de la guerre qui nous sont parvenues. Les couleurs de la Grande Guerre

photo de poilu de la guerre 14 18