Toutepersonne qui fait rĂ©aliser des travaux de construction, d'extension ou de rĂ©novation du gros Ɠuvre (ossature du bĂątiment) par une entreprise doit souscrire une assurance dommages-ouvrage PartieintĂ©grante de l’acte de construire, l’assurance professionnelle « Constructeur Non RĂ©alisateur » prĂ©voit : La couverture de la responsabilitĂ© dĂ©cennale. Une protection contre les atteintes Ă  la soliditĂ© de l’ouvrage et ses Sivous rentrez dans les critĂšres ci-dessus (maĂźtre d’ouvrage souhaitant vendre, promoteur immobilier), vous ĂȘtes dans l’obligation de souscrire une assurance constructeur non rĂ©alisateur. À dĂ©faut de souscription, vous risquez une amende de 75 000 € et jusqu’à 6 mois d’emprisonnement. Lassurance constructeur non rĂ©alisateur est en gĂ©nĂ©ral mise en place pour donner au maĂźtre d’ouvrage la possibilitĂ© d’effectuer un recours en cas de dĂ©faut de construction, pour la rĂ©paration de cette mauvaise exĂ©cution d’ouvrage. Elle peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le complĂ©ment de la garantie de dommage ouvrage. ProcĂ©dure Dommages-ouvrage. A7 – Fonctionnement des assurances des constructeurs ‱ Fonctionnement des assureurs ‱ Constructeur non assurĂ© et risques. A8 - Les assurances facultatives ‱ Assurances mobilisables en cour de chantier ‱ Incendie – Effondrement -Implantation ‱ L’assurance Tous Risques Chantier s2oMA. Le constructeur non rĂ©alisateur est une personne liĂ©e Ă  l'accĂ©dant par un contrat de louage d’ouvrage, mais qui ne participe pas matĂ©riellement ou intellectuellement Ă  la rĂ©alisation de l'ouvrage. Il est en gĂ©nĂ©ral un intermĂ©diaire Ă©conomique et dispose Ă  ce titre d'un recours possible contre les constructeurs rĂ©alisateurs en cas de sinistre. Les professions suivantes sont intĂ©rĂ©ssĂ© par las mise en palce d'une CNR vendeur d'immeuble Ă  construire, vendeur d'immeuble achevĂ©, marchand de biens, reprĂ©sentant mandataire du maĂźtre de l'ouvrage, lotisseur, les sociĂ©tĂ©s d’Habitations Ă  Loyers ModĂ©rĂ©s HLM pour leur programme d’accession Ă  la propriĂ©tĂ©, Les SA de CrĂ©dit Immobilier SACI, Les SociĂ©tĂ©s d’Economie Mixte SEM Le maĂźtre de l’ouvrage occasionnel qui construit pour la vente. Les garanties La garantie de base obligatoire Point de dĂ©part et durĂ©e de la garantie Garantie le paiement des travaux de rĂ©paration en cas de dommages matĂ©riels Ă  la construction engageant la responsabilitĂ© de l’assurĂ© articles 1792-1 et –2, 1641-1 et 1831-1 du Code Civil. La garantie prend effet Ă  la date de rĂ©ception et s’achĂšve Ă  l’expiration d’une pĂ©riode de 10 ans Ă  compter de cette date de rĂ©ception. Les garanties complĂ©mentaires Point de dĂ©part et durĂ©e de la garantie Garantie de Bon fonctionnement des Ă©lĂ©ments d’équipements dissociables » article 1792-3 du Code Civil. Garantie des Dommages immatĂ©riels consĂ©cutifs » rĂ©sultant d’un dommage matĂ©riel garanti survenu aprĂšs rĂ©ception. La garantie de bon fonctionnement prend effet Ă  la date de rĂ©ception et est accordĂ©e durant les 2 annĂ©es qui suivent cette date de rĂ©ception. Les garanties des dommages immatĂ©riels consĂ©cutifs s’appliquent aux dommages survenus aprĂšs rĂ©ception et pendant une durĂ©e Ă©gale Ă  celle des dommages auxquels ils se rattachent. TerritorialitĂ© L’assurance s’applique aux dommages concernant des constructions situĂ©es en France mĂ©tropolitaine ou dans les DĂ©partements d’Outre-mer. Besoin d'informations ? Les champs indiquĂ©s par un astĂ©risque * sont obligatoires Travaux de construction ou de rĂ©novation l'assurance dommages-ouvrage Temps de lecture 6 minutes Ca y est, vous avez pris la dĂ©cision d'entreprendre la construction ou la rĂ©novation de votre maison ? Choix de l'architecte, sĂ©lection de l'entrepreneur, dĂ©pĂŽt de permis de construire, dĂ©claration des travaux... Parmi les nombreuses formalitĂ©s, n’oubliez surtout pas de souscrire une assurance dommages-ouvrage ! Qu'est-ce que l'assurance dommages-ouvrage pour particuliers? Peu connue, l'assurance dommages-ouvrage est pourtant essentielle pour rĂ©aliser votre projet de construction. Car si une malfaçon survient dans les 10 ans qui suivent les travaux, elle permet de rembourser les dommages liĂ©s Ă  la construction couverts par l'assurance dĂ©cennale... Et ce, en dehors de toute recherche de responsabilitĂ©, donc sans attendre que les responsabilitĂ© soient dĂ©terminĂ©es par un expert ou par un juge, et sans avoir Ă  exercer autant de rĂ©clamations que de constructeur responsable. Vous avez un interlocuteur unique votre assureur dommages-ouvrage. L’assurance dommages-ouvrage est une assurance obligatoire que doit souscrire tout maĂźtre d’ouvrage, notamment le particulier qui fait construire sa maison ou procĂšde Ă  une rĂ©novation importante. Cette assurance doit ĂȘtre souscrite avant l’ouverture du chantier. Elle est dite de prĂ©financement car elle intervient avant toute recherche de responsabilitĂ© dĂ©cennale du constructeur. L'assureur dommages indemnise son assurĂ© et fait ensuite jouer l’assurance en responsabilitĂ© obligatoire du constructeur pour se faire rembourser l’indemnitĂ© versĂ©e au maĂźtre d’ouvrage, en fonction des responsabilitĂ©s de chaque intervenant. Bon Ă  savoir Si vous entreprenez une nouvelle construction maison, garage, atelier, local professionnel, piscine... agrandissement, extension, surĂ©lĂ©vation ou travaux de rĂ©novation importants ravalement de façade, amĂ©nagement de combles... inutile de passer des heures Ă  vous demande s'il est judicieux ou non de souscrire une assurance dommages-ouvrage la rĂ©ponse est oui ! Qui doit souscrire une assurance dommages-ouvrage ? Le promoteur immobilier ou le vendeur doit souscrire cette assurance au bĂ©nĂ©fice des propriĂ©taires successifs. Le particulier maĂźtre d’ouvrage s’il traite directement avec l’architecte et l’entrepreneur. Le constructeur de maisons individuelles qui doit prĂ©ciser la rĂ©fĂ©rence de l'assurance dommages-ouvrage dans le contrat de construction conclu avec le maĂźtre d'ouvrage. A dĂ©faut d'obtention de cette assurance dans le dĂ©lai prĂ©vu, toutes les sommes versĂ©es doivent ĂȘtre remboursĂ©es au maĂźtre d'ouvrage. Un organisme ou un professionnel syndicat de copropriĂ©tĂ©... en tant que mandataire. Est-ce que l'assurance dommages-ouvrage est obligatoire ? L’assurance construction a Ă©tĂ© instituĂ©e en janvier 1978 par la loi dite loi Spinetta ». Que dit la loi ? d’une part, tout constructeur entrepreneur, maĂźtre d'Ɠuvre, architecte, ou autre personne liĂ©e au maĂźtre de l’ouvrage doit souscrire une assurance dĂ©cennale pour couvrir la garantie dĂ©cennale qu’il doit Ă  son client, le maĂźtre d’ouvrage d’autre part, une assurance obligatoire dite "dommages-ouvrage" doit Ă©galement ĂȘtre souscrite par le maĂźtre d'ouvrage. Travaux couverts Quels sont les travaux de construction couverts par l'assurance dommages-ouvrage ? L'assurance dommages-ouvrage couvre les vices et malfaçons qui menacent la soliditĂ© de la maison ou la rendent impropre Ă  son usage ainsi que les dommages affectant la soliditĂ© des Ă©lĂ©ments d’équipement indissociables de l’ouvrage ceux dont la dĂ©pose, le dĂ©montage ou le remplacement ne peut s'effectuer sans abĂźmer ou enlever une partie de l'ouvrage, comme le chauffage central par exemple. Les Ă©lĂ©ments d’équipement dissociables peuvent Ă©galement relever de la garantie dĂ©cennale quand leur dysfonctionnement est de nature Ă  rendre l’ouvrage impropre Ă  son usage ex pompe Ă  chaleur Il peut s'agir des dĂ©sordres suivants Effondrement de toiture Fissures importantes des murs Affaissement de plancher SoulĂšvement de carrelage Rupture de canalisation encastrĂ©e DĂ©fauts d’isolation thermique des murs Infiltrations d'eau Ă  l'intĂ©rieur du logement Travaux non couverts Quels sont les travaux de construction non couverts par l'assurance dommages-ouvrage ? L'assurance dommages-ouvrage ne couvre pas Les dĂ©sordres visibles à la rĂ©ception, les dĂ©sordres mineurs, les pertes de loyer, les dommages mobiliers, les dommages corporels... L’assurance dommages-ouvrage ne couvre pas non plus les simples dĂ©fauts d’entretien un dĂ©gĂąt des eaux suite Ă  des joints de douche usĂ©s par exemple. Quelles sont les garanties de la DO ? La garantie obligatoire Elle garantit le financement de la rĂ©paration Des dommages qui compromettent la soliditĂ© de la construction ou qui la rendent impropre Ă  sa destination Des dommages aux Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement qui ne peuvent pas ĂȘtre dissociĂ©s de l'ouvrage s’ils rendent l’ouvrage impropre Ă  sa destination Les garanties facultatives La garantie des Ă©lĂ©ments d'Ă©quipements dissociables Cette garantie permet d'indemniser un Ă©lĂ©ment d'Ă©quipement qui peut ĂȘtre dissociĂ© de l'ouvrage, par exemple un radiateur ou un ballon d'eau chaude en panne, une porte d'entrĂ©e qui ferme mal. La garantie des dommages immatĂ©riels consĂ©cutifs Ă  des dĂ©sordres garantis Cette garantie couvre les frais liĂ©s Ă  la perte de jouissance du bien subie par le propriĂ©taire ou ses occupants par exemple les frais de relogement dans une location pendant les travaux de rĂ©paration suite Ă  un dommage garanti. La garantie des dommages existants du fait des travaux neufs Cette garantie couvre la rĂ©paration des dommages matĂ©riels subis par les parties de l’ouvrage existant les parties anciennes du fait de l’exĂ©cution de travaux neufs. Comment fonctionne la DO si l'on dĂ©clare un sinistre ? Quel que soit le dĂ©faut ou le dĂ©sordre constatĂ© touchant la construction de votre maison, rĂ©agissez rapidement. DĂ©clarez le sinistre Ă  votre assureur par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception. L'assureur dispose d'un dĂ©lai maximal de 60 jours Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre pour vous notifier sa dĂ©cision de mise en jeu ou non de la garantie dommages-ouvrage. S'il accepte la mise en jeu de l'assurance DO, il doit vous prĂ©senter un offre d'indemnitĂ©s pour rĂ©gler les travaux de rĂ©paration des dommages dans un dĂ©lai maximal de 90 jours suivant la rĂ©ception de dĂ©claration du sinistre. Si vous acceptez cette offre d'indemnisation, l'assureur dispose de 15 jours pour vous verser l'indemnitĂ©. Quel est le prix d'une garantie dommages-ouvrage ? Les tarifs des assureurs sont libres. Chaque assureur fixe donc lui-mĂȘme le coĂ»t de l'assurance dommages-ouvrage qui varie en fonction de divers paramĂštres le coĂ»t de la construction la qualification des constructeurs l’existence d’une mission de contrĂŽle technique des travaux la prĂ©sence d'une Ă©tude du sol la nature des travaux construction neuve, rĂ©novation, rĂ©habilitation, agrandissement, extension... le type et les caractĂ©ristiques de l'ouvrage nombre d'Ă©tages, superficie... la souscription de garanties facultatives Quelle assurance dommages-ouvrage choisir ? Il est possible de souscrire une assurance dommages-ouvrage auprĂšs de l'assureur de son choix. Toutefois, toutes les compagnies d'assurance ne proposent pas ce type d'assurance. En cas de refus des assureurs de garantir la dommages-ouvrage, vous pouvez saisir le Bureau Central de Tarification BCT qui fixera la tarification de la garantie auprĂšs de l'assureur dĂ©signĂ©. Les solutions d'Allianz Protection Juridique AprĂšs la rĂ©ception de votre maison, vous constatez des malfaçons comme des fissures par exemple ? Et l’entreprise refuse d’intervenir en rĂ©paration ? Un juriste spĂ©cialisĂ© en droit de la construction vous aide Ă  protĂ©ger vos droits et vous explique comment se retourner contre le constructeur. Assurance dommage ouvrage consultez nos questions/rĂ©ponses Comment ĂȘtre indemnisĂ© si les travaux sont longs et coĂ»teux ? En cas de vices ou de malfaçons Ă  la suite de travaux de construction / rĂ©novation, la garantie dĂ©cennale du constructeur prend en charge les rĂ©parations, mais cela peut ĂȘtre long et coĂ»teux. GrĂące Ă  la garantie dommages-ouvrage, vous ĂȘtes indemnisĂ© rapidement sans attendre que les responsabilitĂ©s soient Ă©tablies. Par ailleurs, en cas de revente de la maison dans un dĂ©lai de 10 ans suivant les travaux, le notaire est obligĂ© de vĂ©rifier l’existence de l'assurance dommages-ouvrage. En tant que maitre d'ouvrage des travaux, vous ĂȘtes responsable de leurs consĂ©quences vis-Ă -vis du nouvel acquĂ©reur de la maison. Si vous n'avez pas souscrit Ă  cette assurance, cela risque d'inquiĂ©ter les futurs acheteurs et de compromettre la vente de la maison. L'assurance dommages-ouvrage est elle obligatoire ? Oui, mĂȘme si vous avez recours Ă  un architecte pour la construction ou la rĂ©novation de votre maison, l'assurance dommages-ouvrage est obligatoire. Si vous ne souscrivez pas Ă  cette assurance, l’indemnisation des Ă©ventuelles vices ou malfaçons sera plus longue. L'architecte, de son cĂŽtĂ© est couvert par une assurance dĂ©cennale. Mais ce sont 2 assurances bien distinctes. Quand l'assurance de dommages-ouvrage prend-elle effet ? L'assurance de dommages prend effet Ă  la fin du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement, soit 1 an aprĂšs la rĂ©ception des travaux. Elle expire en mĂȘme temps que la garantie dĂ©cennale. Quelles sont les sanctions en cas de dĂ©faut d'assurance ? Des condamnations pĂ©nales et civiles sont prĂ©vues en cas de dĂ©faut d’assurance un emprisonnement de 10 jours Ă  6 mois et/ou une amende de Raison de plus pour ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© de l’assurance dommages-ouvrage ! A savoir Cette sanction ne s’applique pas au particulier qui construit ou rĂ©habilite un logement pour l’occuper lui-mĂȘme ou le faire occuper par sa famille conjoint, ascendants, descendants ou ceux de son conjoint. Quand souscrire Ă  une assurance dommages-ouvrage pour particulier ? Vous devez souscrire la garantie dommages-ouvrage avant le dĂ©but du chantier. Par ailleurs, avant l’ouverture du chantier, demandez l’attestation d’assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale au constructeur. Assurance habitation et biens dĂ©couvrez nos conseils pratiques DĂ©couvrez notre assurance habitation Assurance multirisque habitation Une assurance multirisque qui s'adapte Ă  vos besoins ! Trouvez une agence prĂšs de chez vous La Loi n° 78-12 du 4 janvier 1978 modifiĂ©e relative Ă  la responsabilitĂ© et Ă  l’assurance dans le domaine de la construction dite La loi Spinetta instaure une assurance obligatoire, l’assurance dommages-ouvrage. Elle est obligatoire pour tous travaux de construction d’aprĂšs l’article L. 242-1 du code des assurances. Cette assurance permet de protĂ©ger le maĂźtre de l’ouvrage, celui qui donne l’ordre de faire construire. Étendue de l’assurance dommages-ouvrage. L’assurance de construction dommages-ouvrage dĂ©signe une assurance couvrant les dommages relevant de la garantie dĂ©cennale des constructeurs. Cette garantie vise certains dommages se produisant dans les 10 ans aprĂšs la rĂ©ception des travaux. Elle protĂšge le maĂźtre de l’ouvrage, c’est-Ă -dire celui qui demande la construction. Les dommages concernĂ©s par la garantie dĂ©cennale et donc par l’assurance sont ceux qui compromettent la soliditĂ© de l’ouvrage et ses Ă©lĂ©ments indissociables par exemple l’effondrement d’une toiture ; ceux qui le rendent inhabitable ou impropre Ă  sa destination. Un ouvrage est impropre Ă  sa destination lorsqu’il ne peut remplir la fonction Ă  laquelle il est destinĂ©. Il peut s’agir par exemple de rupture de canalisations ou encore d’insuffisance de chauffage. Les dommages concernĂ©s englobent parfois les dommages futurs, ceux qui ne produisent pleinement leurs effets qu’aprĂšs le dĂ©lai de dix ans. Il faut alors que les dommages soient concernĂ©s par la garantie dĂ©cennale, produisent leurs effets futurs de maniĂšre certaine, et soient dĂ©noncĂ©s par une assignation avant l’expiration du dĂ©lai de la garantie [1] Vu l’article 1792 du code civil ; Attendu, selon l’arrĂȘt attaquĂ© Rennes, 28 janvier 2016, que M. et Mme X... ont confiĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© ERH, depuis en liquidation judiciaire, assurĂ©e auprĂšs de la sociĂ©tĂ© Allianz assurances sociĂ©tĂ© Allianz, des travaux de ravalement, menuiserie et zinguerie en souscrivant un emprunt pour les financer ; que, se plaignant de dĂ©sordres, ils ont, aprĂšs expertise, assignĂ© notamment la sociĂ©tĂ© Allianz en indemnisation ; Attendu que, pour rejeter cette demande, l’arrĂȘt retient que les fissures apparues sur la façade ne rendent pas l’ouvrage impropre Ă  sa destination et ne compromettent pas la soliditĂ© de l’immeuble ; Qu’en statuant ainsi, sans s’expliquer sur les conclusions de l’expert selon lesquelles les dĂ©sordres atteindront de maniĂšre certaine, avant l’expiration du dĂ©lai dĂ©cennal, la gravitĂ© requise de nature Ă  justifier l’application de la garantie dĂ©cennale, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision ; » Cette assurance permet d’ĂȘtre garanti du remboursement rapide de la rĂ©paration des dommages sans qu’intervienne une dĂ©cision de justice. L’assureur rembourse le maĂźtre d’ouvrage et va ensuite se retourner contre le constructeur. Le dĂ©lai d’indemnisation est de quelques mois seulement. Pour jouer son plein effet, il est nĂ©cessaire de souscrire Ă  cette assurance avant le dĂ©but des travaux. La procĂ©dure Ă  suivre pour faire jouer l’assurance. Avant tout, il faut faire une dĂ©claration du sinistre Ă  l’assureur par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou par remise contre rĂ©cĂ©pissĂ©. Cette dĂ©claration doit ĂȘtre expĂ©diĂ©e dans les 5 jours suivant la dĂ©couverte du dommage. La dĂ©claration doit prĂ©ciser les Ă©lĂ©ments suivants afin d’ĂȘtre valide article A243-1 annexe II du code des assurances reproduit ci-dessous le numĂ©ro du contrat d’assurance ; le nom du propriĂ©taire de la construction ; l’adresse de la construction ; la date de rĂ©ception de la construction ; la date d’apparition des dommages, la description des dommages et leur localisation. La deuxiĂšme Ă©tape est la dĂ©signation d’un expert par l’assureur. Ce dernier sera chargĂ© de contester et d’évaluer le dommage. Il est possible de ne pas dĂ©signer d’expert lorsque le dommage vaut moins de € ou lorsque la mise en jeu de la garantie est manifestement injustifiĂ©e. L’assureur informe alors le maĂźtre de l’ouvrage du refus de garantie. Suite Ă  la dĂ©signation d’un expert, il y a expertise. Le maĂźtre de l’ouvrage a la possibilitĂ© de rĂ©cuser l’expert dans les huit jours suivant la notification de sa nomination. AprĂšs l’expertise, l’assureur prend sa dĂ©cision au vu du rapport prĂ©liminaire d’expertise. Il notifie alors au maĂźtre d’ouvrage si l’assurance prend en charge le dommage ou non. Cette dĂ©cision doit ĂȘtre motivĂ©e. Cette rĂ©ponse de prise en charge du dommage doit ĂȘtre effectuĂ©e dans un dĂ©lai de 60 jours aprĂšs la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre [2]. Article L. 242-1 du code des assurances Toute personne physique ou morale qui, agissant en qualitĂ© de propriĂ©taire de l’ouvrage, de vendeur ou de mandataire du propriĂ©taire de l’ouvrage, fait rĂ©aliser des travaux de construction, doit souscrire avant l’ouverture du chantier, pour son compte ou pour celui des propriĂ©taires successifs, une assurance garantissant, en dehors de toute recherche des responsabilitĂ©s, le paiement de la totalitĂ© des travaux de rĂ©paration des dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au sens de l’article 1792-1, les fabricants et importateurs ou le contrĂŽleur technique sur le fondement de l’article 1792 du code civil. Toutefois, l’obligation prĂ©vue au premier alinĂ©a ci-dessus ne s’applique ni aux personnes morales de droit public, ni aux personnes morales assurant la maĂźtrise d’ouvrage dans le cadre d’un contrat de partenariat conclu en application de l’article 1er de l’ordonnance n° 2004-559 du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat, ni aux personnes morales exerçant une activitĂ© dont l’importance dĂ©passe les seuils mentionnĂ©s au dernier alinĂ©a de l’article L. 111-6, lorsque ces personnes font rĂ©aliser pour leur compte des travaux de construction pour un usage autre que l’habitation. L’assureur a un dĂ©lai maximal de soixante jours, courant Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre, pour notifier Ă  l’assurĂ© sa dĂ©cision quant au principe de la mise en jeu des garanties prĂ©vues au contrat. Lorsqu’il accepte la mise en jeu des garanties prĂ©vues au contrat, l’assureur prĂ©sente, dans un dĂ©lai maximal de quatre-vingt-dix jours, courant Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre, une offre d’indemnitĂ©, revĂȘtant le cas Ă©chĂ©ant un caractĂšre provisionnel et destinĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des dommages. En cas d’acceptation, par l’assurĂ©, de l’offre qui lui a Ă©tĂ© faite, le rĂšglement de l’indemnitĂ© par l’assureur intervient dans un dĂ©lai de quinze jours. Lorsque l’assureur ne respecte pas l’un des dĂ©lais prĂ©vus aux deux alinĂ©as ci-dessus ou propose une offre d’indemnitĂ© manifestement insuffisante, l’assurĂ© peut, aprĂšs l’avoir notifiĂ© Ă  l’assureur, engager les dĂ©penses nĂ©cessaires Ă  la rĂ©paration des dommages. L’indemnitĂ© versĂ©e par l’assureur est alors majorĂ©e de plein droit d’un intĂ©rĂȘt Ă©gal au double du taux de l’intĂ©rĂȘt lĂ©gal. Dans les cas de difficultĂ©s exceptionnelles dues Ă  la nature ou Ă  l’importance du sinistre, l’assureur peut, en mĂȘme temps qu’il notifie son accord sur le principe de la mise en jeu de la garantie, proposer Ă  l’assurĂ© la fixation d’un dĂ©lai supplĂ©mentaire pour l’établissement de son offre d’indemnitĂ©. La proposition doit se fonder exclusivement sur des considĂ©rations d’ordre technique et ĂȘtre motivĂ©e. Le dĂ©lai supplĂ©mentaire prĂ©vu Ă  l’alinĂ©a qui prĂ©cĂšde est subordonnĂ© Ă  l’acceptation expresse de l’assurĂ© et ne peut excĂ©der cent trente-cinq jours. L’assurance mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent article prend effet aprĂšs l’expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement visĂ© Ă  l’article 1792-6 du code civil. Toutefois, elle garantit le paiement des rĂ©parations nĂ©cessaires lorsque Avant la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le contrat de louage d’ouvrage conclu avec l’entrepreneur est rĂ©siliĂ© pour inexĂ©cution, par celui-ci, de ses obligations ; AprĂšs la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, l’entrepreneur n’a pas exĂ©cutĂ© ses obligations. Toute entreprise d’assurance agréée dans les conditions fixĂ©es par l’article L. 321-1, mĂȘme si elle ne gĂšre pas les risques rĂ©gis par les articles L. 241-1 et L. 241-2 ci-dessus, est habilitĂ©e Ă  prendre en charge les risques prĂ©vus au prĂ©sent article. » Attention si ce dĂ©lai n’est pas respectĂ©, la garantie est automatiquement acquise [3] Vu les articles L. 242-1 et A 243-1 du Code des assurances et son annexe II, ensemble les articles 1382 et 1383 du Code civil ; Attendu que pour mettre hors de cause la CGU, l’arrĂȘt retient que celle-ci, qui a refusĂ© par lettre du 11 mai 1993 de garantir le sinistre dĂ©clarĂ© par le maĂźtre de l’ouvrage le 22 septembre 1992 au motif qu’il s’agissait de dĂ©sordres apparents, ne saurait avoir commis une quelconque faute puisque les dĂ©sordres invoquĂ©s rĂ©sultant d’une condensation anormale sont apparus avant la souscription de la police dommage dommages ouvrage le 24 octobre 1991 et avant mĂȘme la rĂ©ception du 19 septembre 1991 ; Qu’en statuant ainsi, alors qu’elle avait constatĂ© que l’assureur, qui n’avait pas pris position sur le principe de la mise en jeu de la garantie dans le dĂ©lai lĂ©gal, d’oĂč il rĂ©sultait qu’il Ă©tait dĂ©chu du droit de contester celle-ci, notamment en invoquant le dĂ©faut d’alĂ©a et le caractĂšre apparent avant la rĂ©ception des dĂ©sordres dĂ©clarĂ©s, la cour d’appel, qui n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations, a violĂ© les textes susvisĂ©s ; » Le dĂ©passement du dĂ©lai doit ĂȘtre notifiĂ© par lettre recommandĂ©e Ă  l’assureur. La lettre doit aussi indiquer que la garantie est acquise et ne peut plus ĂȘtre contestĂ©e. Offre sur le montant de l’indemnitĂ© et dĂ©lai d’indemnisation. Lorsque la garantie est acceptĂ©e par l’assureur, l’assureur fait une offre sur le montant de l’indemnitĂ© au vu du rapport prĂ©liminaire d’expertise. L’assureur a 90 jours suivant la dĂ©claration du sinistre pour prendre cette dĂ©cision. Le dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© jusqu’à 135 jours lors de difficultĂ©s techniques exceptionnelles dues Ă  la nature ou Ă  l’importance du sinistre [4]. Le maĂźtre de l’ouvrage peut alors accepter ou contester le montant de l’indemnitĂ© offerte par l’assureur. S’il l’accepte, il doit envoyer une notification par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception et sera remboursĂ© dans les 15 jours. S’il conteste le montant, il doit lĂ  aussi solliciter l’assureur par le biais d’une lettre pour proposer un autre montant. Le maĂźtre de l’ouvrage peut, pendant ce temps, commencer les travaux et rĂ©clamer ensuite le versement des 3/4 de ce qui est entrepris. Il peut arriver que le maĂźtre de l’ouvrage soit sans nouvelles de l’assureur. Dans ce cas, il faut qu’il sollicite l’assureur pour le prĂ©venir de sa dĂ©cision d’entreprendre les travaux et demander le remboursement dans les 15 jours. Si l’assureur ne respecte pas les dĂ©lais de remboursement, l’indemnitĂ© sera majorĂ©e d’un intĂ©rĂȘt. Attention l’indemnitĂ© doit ĂȘtre dĂ©pensĂ©e dans la rĂ©paration des dommages et ne peut pas ĂȘtre affectĂ©e Ă  autre chose. Si le coĂ»t des travaux est finalement infĂ©rieur Ă  l’indemnitĂ© obtenue, alors l’assureur pourra rĂ©clamer le trop-perçu [5] Vu l’article L. 242-1 du Code des assurances ; Attendu que l’indemnitĂ© versĂ©e par l’assureur dommages ouvrage doit ĂȘtre affectĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des dommages ; Attendu, selon l’arrĂȘt attaquĂ© Douai, 10 juin 2002, que M. X... a fait construire en qualitĂ© de maĂźtre d’ouvrage, une maison individuelle d’habitation Ă  Warhem ; qu’il a souscrit une assurance dommages ouvrage auprĂšs de la SociĂ©tĂ© mutuelle d’assurance du bĂątiment et des travaux publics SMABTP ; qu’aprĂšs un premier sinistre dĂ» Ă  une inondation, il a reçu une indemnisation destinĂ©e Ă  rĂ©aliser un carrelage en sous-sol ; qu’à la suite d’un deuxiĂšme sinistre, il a perçu une indemnitĂ© de son assureur dommages ouvrage afin de procĂ©der Ă  la dĂ©molition du dallage et Ă  la mise en place d’un radier apte Ă  recevoir la pression de l’eau ; que, consĂ©cutivement Ă  un troisiĂšme sinistre, la SMABTP a constatĂ© que son assurĂ© n’avait pas rĂ©alisĂ© les travaux prĂ©conisĂ©s lors du prĂ©cĂ©dent sinistre et n’avait pas utilisĂ© la totalitĂ© de l’indemnitĂ© perçue ; qu’elle a assignĂ© M. X... en restitution du trop-perçu ; Attendu que, pour rejeter la demande, la cour d’appel retient que l’assurance dommages ouvrage Ă©tait une assurance de chose bĂ©nĂ©ficiant au maĂźtre de l’ouvrage afin de lui procurer la rĂ©paration immĂ©diate des dĂ©sordres susceptibles d’affecter la construction pendant la pĂ©riode dĂ©cennale sans avoir Ă  attendre la dĂ©termination des responsabilitĂ©s, soit une assurance de prĂ©financement des travaux de rĂ©paration des dĂ©sordres ; qu’il rĂ©sulte des dispositions de l’article L. 121-17 du Code des assurances, que les indemnitĂ©s versĂ©es en rĂ©paration d’un dommage causĂ© Ă  un immeuble bĂąti doivent ĂȘtre utilisĂ©es pour sa remise en Ă©tat ; qu’il ne s’agit pas pour l’assurĂ© d’une obligation expresse de procĂ©der aux travaux bien qu’aux termes des clauses contractuelles, l’assurĂ© ait l’obligation d’exĂ©cuter des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l’objet d’une indemnisation en cas de sinistre et qu’à dĂ©faut d’utilisation des indemnitĂ©s Ă  cet effet, l’aggravation Ă©ventuelle du coĂ»t des travaux lui sera imputable ; Qu’en statuant ainsi, alors que les dispositions du texte susvisĂ© instituent une procĂ©dure spĂ©cifique de prĂ©financement des travaux de rĂ©paration des dĂ©sordres de nature dĂ©cennale d’un immeuble avant toute recherche de responsabilitĂ©s, rendant obligatoire l’affectation de l’indemnitĂ© ainsi perçue Ă  la reprise des dĂ©sordres, la cour d’appel a violĂ© ce texte ; » Expiration de l’assurance dommages-ouvrage. L’assurance dommages-ouvrage expire en mĂȘme temps que la garantie dĂ©cennale, c’est-Ă -dire 10 ans aprĂšs la rĂ©ception des travaux. Annexe II article A 243-1 du code des assurances modifiĂ© par l’article 16 l’arrĂȘtĂ© du 27 mars 2018 modifiant le code des assurances et relatif Ă  la dĂ©matĂ©rialisation des relations contractuelles dans le secteur financier "Clauses-types applicables aux contrats d’assurance de dommages ouvrage DĂ©finitions. a Souscripteur. La personne, physique ou morale, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, qui fait rĂ©aliser des travaux de construction et qui est, en sa qualitĂ© dĂ©finie aux mĂȘmes conditions particuliĂšres, soumise Ă  l’obligation d’assurance prĂ©vue par l’article L. 242-1 du prĂ©sent code, tant pour son propre compte que pour celui des propriĂ©taires successifs. b AssurĂ©. Le souscripteur et les propriĂ©taires successifs de l’ouvrage au bĂ©nĂ©fice desquels est souscrit le contrat. c RĂ©alisateurs. L’ensemble des constructeurs dĂ©signĂ©s aux conditions particuliĂšres ou dont l’identitĂ© est portĂ©e ultĂ©rieurement Ă  la connaissance de l’assureur, qui sont mentionnĂ©s au 1° de l’article 1792-1 du code civil et sont liĂ©s, Ă  ce titre, au maĂźtre de l’ouvrage par un contrat de louage d’ouvrage en qualitĂ© de concepteur ou de conseil architecte, technicien ou autre ou en qualitĂ© d’entrepreneur, et qui participent Ă  la rĂ©alisation de l’opĂ©ration de construction. d MaĂźtre de l’ouvrage. La personne, physique ou morale, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, qui conclut avec les rĂ©alisateurs les contrats de louage d’ouvrage affĂ©rents Ă  la conception et Ă  l’exĂ©cution de l’opĂ©ration de construction. e ContrĂŽleur technique lorsqu’il est dĂ©signĂ© un contrĂŽleur technique. La personne, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, agréée ou exerçant dans les conditions prĂ©vues par l’article L. 111-25 du code de la construction et de l’habitation, et appelĂ©e Ă  intervenir, Ă  la demande du maĂźtre de l’ouvrage, pour effectuer le contrĂŽle technique des Ă©tudes et des travaux ayant pour objet la rĂ©alisation de l’opĂ©ration de construction. f RĂ©ception. L’acte par lequel le maĂźtre de l’ouvrage accepte les travaux exĂ©cutĂ©s, dans les conditions fixĂ©es par l’article 1792-6 du code civil. g Sinistre. La survenance de dommages, au sens de l’article L. 242-1 du prĂ©sent code, ayant pour effet d’entraĂźner la garantie de l’assureur. Nature de la garantie Le contrat a pour objet de garantir, en dehors de toute recherche de responsabilitĂ©, le paiement des travaux de rĂ©paration des dommages Ă  l’ouvrage rĂ©alisĂ© ainsi qu’aux ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l’ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l’article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. La garantie couvre les dommages, mĂȘme rĂ©sultant d’un vice du sol, de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs, au sens de l’article 1792-1 du code civil, les fabricants et les importateurs ou le contrĂŽleur technique, et qui compromettent la soliditĂ© des ouvrages constitutifs de l’opĂ©ration de construction ; affectent les ouvrages dans l’un de leurs Ă©lĂ©ments constitutifs ou l’un de leurs Ă©lĂ©ments d’équipement, les rendant impropres Ă  leur destination ; affectent la soliditĂ© de l’un des Ă©lĂ©ments d’équipement indissociables des ouvrages de viabilitĂ©, de fondation, d’ossature, de clos et de couvert, au sens de l’article 1792-2 du code civil. Les travaux de rĂ©paration des dommages comprennent Ă©galement les travaux de dĂ©molition, dĂ©blaiement, dĂ©pose ou dĂ©montage Ă©ventuellement nĂ©cessaires. Montant et limite de la garantie. La garantie couvre le coĂ»t de l’ensemble des travaux affĂ©rents Ă  la remise en Ă©tat des ouvrages ou Ă©lĂ©ments d’équipement de l’opĂ©ration de construction endommagĂ©s Ă  la suite d’un sinistre, ainsi que des ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l’ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l’article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. Pour les constructions destinĂ©es Ă  un usage autre que l’habitation, la garantie peut ĂȘtre limitĂ©e au montant du coĂ»t total de construction dĂ©clarĂ© aux conditions particuliĂšres ou Ă  un montant infĂ©rieur au coĂ»t total de construction dĂ©clarĂ© aux conditions particuliĂšres, si ce coĂ»t est supĂ©rieur au montant prĂ©vu au I de l’article R. 243-3 du prĂ©sent code, sans toutefois pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă  ce dernier montant. Le montant de garantie est revalorisĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux conditions particuliĂšres, pour tenir compte de l’évolution gĂ©nĂ©rale des coĂ»ts de construction entre la date de souscription du contrat et celle de la rĂ©paration du sinistre. Les conditions particuliĂšres prĂ©cisent les modalitĂ©s de reconstitution de la garantie aprĂšs sinistre. Le coĂ»t total de la construction dĂ©clarĂ© s’entend de celui rĂ©sultant du montant dĂ©finitif des dĂ©penses de l’ensemble des travaux affĂ©rents Ă  la rĂ©alisation de l’opĂ©ration de construction, toutes rĂ©visions, honoraires, taxes et, s’il y a lieu, travaux supplĂ©mentaires compris. Ce coĂ»t intĂšgre la valeur de reconstruction des existants totalement incorporĂ©s dans l’ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles au sens du II de l’article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. En aucun cas ce coĂ»t ne peut toutefois comprendre les primes ou bonifications accordĂ©es par le maĂźtre de l’ouvrage au titre d’une exĂ©cution plus rapide que celle prĂ©vue contractuellement ni se trouver amputĂ© des pĂ©nalitĂ©s pour retard infligĂ©es Ă  l’entrepreneur responsable d’un dĂ©passement des dĂ©lais contractuels d’exĂ©cution. Exclusions. La garantie du contrat ne s’applique pas aux dommages rĂ©sultant exclusivement a Du fait intentionnel ou du dol du souscripteur ou de l’assurĂ© ; b Des effets de l’usure normale, du dĂ©faut d’entretien ou de l’usage anormal ; c De la cause Ă©trangĂšre. Point de dĂ©part et durĂ©e de la garantie. a La pĂ©riode de garantie est prĂ©cisĂ©e aux conditions particuliĂšres ; elle commence au plus tĂŽt, sous rĂ©serve des dispositions du b, Ă  l’expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement dĂ©fini Ă  l’article 1792-6 du code civil. Elle prend fin Ă  l’expiration d’une pĂ©riode de dix ans Ă  compter de la rĂ©ception. b Toutefois, elle garantit le paiement des rĂ©parations nĂ©cessaires lorsque avant la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le contrat de louage d’ouvrage conclu avec l’entrepreneur est rĂ©siliĂ© pour inexĂ©cution, par celui-ci, de ses obligations ; aprĂšs la rĂ©ception, et avant l’expiration du dĂ©lai de la garantie de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil, lorsque l’entrepreneur n’a pas exĂ©cutĂ© ses obligations au titre de cette garantie, aprĂšs mise en demeure par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique, avec demande d’avis de rĂ©ception, restĂ© infructueux. Obligations rĂ©ciproques des parties Les dĂ©clarations ou notifications auxquelles il est procĂ©dĂ© entre les parties en application de paragraphes A 1°, c, A 3°, B 2°, a, B 2°, c, B 3°, a, de la prĂ©sente clause, sont faites par Ă©crit soit contre rĂ©cĂ©pissĂ©, sur support papier ou tout autre support durable, soit par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique avec demande d’avis de rĂ©ception. A. Obligations de l’assurĂ©. 1° L’assurĂ© s’engage a A fournir Ă  l’assureur, sur sa demande, la preuve de l’existence des contrats d’assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale souscrits par les rĂ©alisateurs et le contrĂŽleur technique ; b A lui dĂ©clarer les rĂ©ceptions de travaux, ainsi qu’à lui remettre dans le mois de leur prononcĂ©, le ou les procĂšs-verbaux desdites rĂ©ceptions, ainsi que le relevĂ© des observations ou rĂ©serves demeurĂ©es non levĂ©es du contrĂŽleur technique ; c A lui adresser un dossier technique comportant au moins les plans et descriptifs de l’ensemble des travaux effectivement rĂ©alisĂ©s, dans le dĂ©lai maximal d’un mois Ă  compter de leur achĂšvement ; d A lui notifier dans le mĂȘme dĂ©lai, le constat de l’exĂ©cution des travaux Ă©ventuellement effectuĂ©s au titre de la garantie de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil ainsi que le relevĂ© des observations ou rĂ©serves demeurĂ©es non levĂ©es du contrĂŽleur technique ; e A lui faire tenir la dĂ©claration de tout arrĂȘt de travaux devant excĂ©der trente jours ; f A communiquer les avis, observations et rĂ©serves du contrĂŽleur technique, simultanĂ©ment, tant Ă  l’assureur qu’au rĂ©alisateur concernĂ©, et Ă  ne pas s’opposer Ă  ce que l’assureur puisse, Ă  ses frais, demander au contrĂŽleur technique, sous son couvert, les informations complĂ©mentaires dont il estimerait avoir besoin pour l’apprĂ©ciation des risques assurĂ©s. Dans le cas oĂč il n’est pas lui-mĂȘme le maĂźtre de l’ouvrage, l’assurĂ© s’engage Ă  obtenir de celui-ci que les avis, observations et rĂ©serves du contrĂŽleur technique soient pareillement communiquĂ©s Ă  l’assureur et au rĂ©alisateur concernĂ©, et que, dans les mĂȘmes conditions, l’assureur puisse demander au contrĂŽleur technique les informations complĂ©mentaires dont il estimerait avoir besoin pour l’apprĂ©ciation des risques assurĂ©s. 2° En cas de sinistre susceptible de mettre en jeu les garanties du contrat, l’assurĂ© est tenu d’en faire la dĂ©claration Ă  l’assureur. La dĂ©claration de sinistre est rĂ©putĂ©e constituĂ©e dĂšs qu’elle comporte au moins les renseignements suivants le numĂ©ro du contrat d’assurance et, le cas Ă©chĂ©ant, celui de l’avenant ; le nom du propriĂ©taire de la construction endommagĂ©e ; l’adresse de la construction endommagĂ©e ; la date de rĂ©ception ou, Ă  dĂ©faut, la date de la premiĂšre occupation des locaux ; la date d’apparition des dommages ainsi que leur description et localisation ; si la dĂ©claration survient pendant la pĂ©riode de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuĂ©e au titre de la garantie de parfait achĂšvement. A compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre, l’assureur dispose d’un dĂ©lai de dix jours pour signifier Ă  l’assurĂ© que la dĂ©claration n’est pas rĂ©putĂ©e constituĂ©e et rĂ©clamer les renseignements manquants susvisĂ©s. Les dĂ©lais visĂ©s Ă  l’article L. 242-1 du prĂ©sent code commencent Ă  courir du jour oĂč la dĂ©claration de sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e est reçue par l’assureur. 3° L’assurĂ© s’engage Ă  autoriser l’assureur Ă  constater l’état d’exĂ©cution des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l’objet d’une indemnisation en cas de sinistre. 4° Pour permettre l’exercice Ă©ventuel du droit de subrogation ouvert au profit de l’assureur par l’article L. 121-12 du code des assurances, l’assurĂ© s’engage Ă©galement a A autoriser l’assureur Ă  accĂ©der Ă  tout moment au chantier pendant la pĂ©riode d’exĂ©cution des travaux de construction, jusqu’à l’expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil, et, Ă  cet effet, Ă  prendre les dispositions nĂ©cessaires dans les contrats et marchĂ©s Ă  passer avec les rĂ©alisateurs ayant la responsabilitĂ© de la garde du chantier. En cas de sinistre survenant au-delĂ  de la date d’expiration de la garantie de parfait achĂšvement, l’assurĂ© s’engage Ă  accorder Ă  l’assureur toutes facilitĂ©s pour accĂ©der aux lieux du sinistre ; b En cas de sinistre, Ă  autoriser les assureurs couvrant la responsabilitĂ© dĂ©cennale des rĂ©alisateurs, des fabricants au sens de l’article 1792-4 du code civil, et du contrĂŽleur technique Ă  accĂ©der aux lieux du sinistre sur l’invitation qui leur en est faite par la personne dĂ©signĂ©e au paragraphe B 1°, a ; c A autoriser ladite personne Ă  pratiquer les investigations qui lui apparaĂźtraient nĂ©cessaires en vue de l’établissement, Ă  l’intention de l’assureur, d’un rapport complĂ©mentaire qui, reprenant les conclusions du rapport d’expertise dĂ©fini au paragraphe B 1°, c et b en approfondit, en tant que de besoin, l’analyse, en vue notamment de la recherche des faits gĂ©nĂ©rateurs du sinistre et des Ă©lĂ©ments propres Ă  Ă©tayer le recours de l’assureur. B. Obligations de l’assureur en cas de sinistre. 1° Constat des dommages, expertise a Sous rĂ©serve des dispositions du d ci-dessous, les dommages sont constatĂ©s, dĂ©crits et Ă©valuĂ©s par les soins d’un expert, personne physique ou morale, dĂ©signĂ© par l’assureur. L’expert peut faire l’objet d’une rĂ©cusation dans les huit jours de la notification Ă  l’assurĂ© de sa dĂ©signation. En cas de seconde rĂ©cusation par l’assurĂ©, l’assureur fait dĂ©signer l’expert par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Lorsque l’expert est une personne morale, celle-ci fait connaĂźtre aux parties le nom de la ou des personnes physiques chargĂ©es d’effectuer la mission donnĂ©e, en son nom et sous sa responsabilitĂ©. Lors de la premiĂšre demande de rĂ©cusation, les dĂ©lais d’instruction et de rĂšglement de sinistre prĂ©vus ci-aprĂšs par la prĂ©sente clause-type sont augmentĂ©s de dix jours. En cas de dĂ©signation de l’expert par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, ces mĂȘmes dĂ©lais sont augmentĂ©s de trente jours. Les opĂ©rations de l’expert revĂȘtent un caractĂšre contradictoire. L’assurĂ© peut se faire assister ou reprĂ©senter. Les observations Ă©ventuelles de l’assurĂ© sont consignĂ©es dans le rapport de l’expert ; b L’assureur s’engage envers l’assurĂ© Ă  donner Ă  l’expert les instructions nĂ©cessaires pour que les rĂ©alisateurs, les fabricants au sens de l’article 1792-4 du code civil et le contrĂŽleur technique, ainsi que les assureurs couvrant leur responsabilitĂ© dĂ©cennale et celle de l’assurĂ© soient, d’une façon gĂ©nĂ©rale, consultĂ©s pour avis par ledit expert, chaque fois que celui-ci l’estime nĂ©cessaire et, en tout cas, obligatoirement avant le dĂ©pĂŽt entre les mains de l’assureur de chacun des deux documents dĂ©finis en c, et soient, en outre, systĂ©matiquement informĂ©s par lui du dĂ©roulement des diffĂ©rentes phases du constat des dommages et du rĂšglement des indemnitĂ©s ; c La mission d’expertise dĂ©finie en a est limitĂ©e Ă  la recherche et au rassemblement des donnĂ©es strictement indispensables Ă  la non-aggravation et Ă  la rĂ©paration rapide des dommages garantis. Les conclusions Ă©crites de l’expert sont, en consĂ©quence, consignĂ©es au moyen de deux documents distincts un rapport prĂ©liminaire, qui comporte l’indication descriptive et estimative des mesures conservatoires jugĂ©es nĂ©cessaires Ă  la non-aggravation des dommages, compte tenu, s’il y a lieu, des mesures conservatoires prises par l’assurĂ©, ainsi que les indications sommaires sur les circonstances et les caractĂ©ristiques techniques du sinistre, permettant Ă  l’assureur de se prononcer dans le dĂ©lai prĂ©vu au paragraphe 2°, a, sur le principe de la mise en jeu des garanties du contrat ; un rapport d’expertise, exclusivement consacrĂ© Ă  la description des caractĂ©ristiques techniques du sinistre et Ă  l’établissement des propositions, descriptions et estimations, concernant les diffĂ©rentes mesures Ă  prendre et les diffĂ©rents travaux Ă  exĂ©cuter en vue de la rĂ©paration intĂ©grale des dommages constatĂ©s ; d L’assureur n’est pas tenu de recourir Ă  une expertise lorsque, au vu de la dĂ©claration de sinistre il Ă©value le dommage Ă  un montant infĂ©rieur Ă  euros, ou la mise en jeu de la garantie est manifestement injustifiĂ©e. Lorsqu’il dĂ©cide de ne pas recourir Ă  une expertise, l’assureur notifie Ă  l’assurĂ© son offre d’indemnitĂ© ou sa dĂ©cision de refus de garantie dans le dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e. En cas de contestation de l’assurĂ©, celui-ci peut obtenir la dĂ©signation d’un expert. La notification reproduit de façon apparente l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. 2° Rapport prĂ©liminaire, mise en jeu des garanties, mesures conservatoires a Dans un dĂ©lai maximum de soixante jours courant Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e, l’assureur, sauf s’il a fait application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a du d du 1°, sur le vu du rapport prĂ©liminaire Ă©tabli par l’expert, notifie Ă  celui-ci sa dĂ©cision quant au principe de la mise en jeu des garanties du contrat. L’assureur communique Ă  l’assurĂ© ce rapport prĂ©liminaire, prĂ©alablement ou au plus tard lors de cette notification ; Toute dĂ©cision nĂ©gative de l’assureur, ayant pour effet de rejeter la demande d’indemnisation, doit ĂȘtre expressĂ©ment motivĂ©e. Si l’assureur ne conteste pas la mise en jeu des garanties du contrat, la notification de sa dĂ©cision comporte l’indication du montant de l’indemnitĂ© destinĂ©e Ă  couvrir les dĂ©penses correspondant Ă  l’exĂ©cution des mesures conservatoires nĂ©cessaires Ă  la non-aggravation des dommages. Cette indemnitĂ© tient compte, s’il y a lieu, des dĂ©penses qui ont pu ĂȘtre prĂ©cĂ©demment engagĂ©es par l’assurĂ© lui-mĂȘme, au titre des mesures conservatoires. b L’assureur prend les dispositions nĂ©cessaires pour que l’assurĂ© puisse ĂȘtre saisi du rapport prĂ©liminaire en temps utile et, en tout cas, dans un dĂ©lai compatible avec celui qu’il est lui-mĂȘme tenu d’observer en vertu du paragraphe a ; c Faute, pour l’assureur, de respecter le dĂ©lai fixĂ© au paragraphe a, et sur simple notification faite Ă  l’assureur, les garanties du prĂ©sent contrat jouent pour ce qui concerne le sinistre dĂ©clarĂ©, et l’assurĂ© est autorisĂ© Ă  engager les dĂ©penses correspondant Ă  l’exĂ©cution des mesures conservatoires nĂ©cessaires Ă  la non-aggravation des dommages, dans la limite de l’estimation portĂ©e dans le rapport prĂ©liminaire de l’expert. Si, dans le mĂȘme dĂ©lai, l’assurĂ© n’a pu avoir connaissance du rapport prĂ©liminaire, il est autorisĂ© de la mĂȘme maniĂšre Ă  engager les dĂ©penses en cause dans la limite de l’estimation qu’il a pu en faire lui-mĂȘme. 3° Rapport d’expertise, dĂ©termination et rĂšglement de l’indemnitĂ© a L’assureur, sauf s’il a fait application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a d du 1° sur le vu du rapport d’expertise, notifie Ă  celui-ci ses propositions quant au montant de l’indemnitĂ© destinĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des dommages. L’assureur communique Ă  l’assurĂ© ce rapport d’expertise, prĂ©alablement ou au plus tard lors de cette notification. Ces propositions font l’objet d’une actualisation ou d’une rĂ©vision de prix selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  cet effet aux conditions particuliĂšres ; elles sont obligatoirement ventilĂ©es entre les diffĂ©rents postes de dĂ©penses retenus et appuyĂ©es des justifications nĂ©cessaires, tant en ce qui concerne les quantitĂ©s que les prix unitaires. Elles comprennent, outre les dĂ©penses de travaux proprement dits, les frais annexes nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre desdits travaux, tels qu’honoraires, essais, analyses, ainsi que les taxes applicables. Elles tiennent compte, s’il y a lieu, des dĂ©penses qui ont pu ĂȘtre prĂ©cĂ©demment engagĂ©es ou retenues, ainsi que des indemnitĂ©s qui ont pu ĂȘtre antĂ©rieurement versĂ©es au titre des mesures conservatoires ; b Au cas oĂč une expertise a Ă©tĂ© requise, l’assureur prend les dispositions nĂ©cessaires pour que l’assurĂ© puisse ĂȘtre saisi du rapport d’expertise en temps utile ; c En tout Ă©tat de cause, l’assurĂ© qui a fait connaĂźtre Ă  l’assureur qu’il n’acquiesce pas aux propositions de rĂšglement dont il a Ă©tĂ© saisi, s’il estime ne pas devoir cependant diffĂ©rer l’exĂ©cution des travaux de rĂ©paration, reçoit sur sa demande, de l’assureur, sans prĂ©judice des dĂ©cisions Ă©ventuelles de justice Ă  intervenir sur le fond, une avance au moins Ă©gale aux trois quarts du montant de l’indemnitĂ© qui lui a Ă©tĂ© notifiĂ© selon les modalitĂ©s dĂ©finies en a. Cette avance, forfaitaire et non revalorisable, et Ă  valoir sur le montant dĂ©finitif de l’indemnitĂ© qui sera mise Ă  la charge de l’assureur, est versĂ©e en une seule fois, dans un dĂ©lai maximum de quinze jours courant Ă  compter de la rĂ©ception, par l’assureur, de la demande de l’assurĂ©. L’assurĂ© s’engage Ă  autoriser l’assureur Ă  constater l’exĂ©cution des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l’objet d’une avance. d Si l’assurĂ© ayant demandĂ© le bĂ©nĂ©fice des dispositions du paragraphe c n’a pas reçu, dans le dĂ©lai fixĂ© au mĂȘme paragraphe, les sommes reprĂ©sentatives de l’avance due par l’assureur, il est autorisĂ© Ă  engager les dĂ©penses affĂ©rentes aux travaux de rĂ©paration qu’il entreprend, dans la limite des propositions d’indemnisation qui lui ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment notifiĂ©es. 4° L’assureur est tenu de notifier Ă  l’assurĂ©, pour l’information de celui-ci, la position dĂ©finitive que, sur le vu du rapport complĂ©mentaire, il estime devoir prendre en ce qui concerne l’exercice du droit de subrogation ouvert Ă  son profit par l’article L. 121-12." Lorsque vous avez un projet de construction, vous allez rencontrer plusieurs constructeurs. Plusieurs types de contrats vous seront proposĂ© Le contrat de construction de maison individuelle - CMI - avec toutes les garanties dont l'assurance dommages ouvrage ce qui est le cas de DOMITIA Construction; des marchĂ©s de travaux avec les assurances dĂ©cennales des entreprises rĂ©alisant les travaux ... et sans assurance dommages ouvrage. Afin de faire un point prĂ©cis sur l'obligation ou non de souscrire l'assurance dommages ouvrages, nous avons reproduit ci-dessous le texte que les notaires noteront dans l'acte de vente d'une maison sans cette assurance dommages ouvrage. Une fois que vous aurez fait construire votre maison, il est en effet possible que quelques annĂ©es plus tard vous souhaitiez revendre cette maison pour de multiples raisons... En lisant ces quelques lignes, ci-dessous, vous allez comprendre pourquoi l'assurance dommages ouvrage est bien obligatoire. Ci-dessous la reproduction du texte d'un acte de vente chez le notaire Assurance - construction – absence d’assurance DOMMAGE OUVRAGE "L’immeuble Ă©tant achevĂ© depuis moins de dix ans, le rĂ©gime de la responsabilitĂ© et d’assurance auquel il se trouve soumis est celui instituĂ© par les articles L 241-1 et suivants du Code des assurances s’appliquant Ă  toutes les constructions. Ce rĂ©gime prĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes Point de dĂ©part le point de dĂ©part des dĂ©lais de garantie et de responsabilitĂ© est, d’aprĂšs la loi, la rĂ©ception de l’immeuble par le maĂźtre de l’ouvrage. Garanties et responsabilitĂ©s l'ACQUEREUR bĂ©nĂ©ficie de la garantie accordĂ©e dans le cadre de la responsabilitĂ© dĂ©cennale prĂ©vue par l’article 1792 du Code civil. Cette responsabilitĂ©, d’une durĂ©e de dix ans, s’étend Ă  tous les dommages, mĂȘme rĂ©sultant d’un vice du sol, qui compromettent la soliditĂ© de l’ouvrage, ou qui, l’affectant dans l’un de ses Ă©lĂ©ments constitutifs ou l’un de ses Ă©lĂ©ments d’équipement, le rendent impropre Ă  sa destination. Une telle responsabilitĂ© n’a cependant pas lieu si le dommage a Ă©tĂ© occasionnĂ© par une cause Ă©trangĂšre indĂ©pendante de l’état du terrain ou de la rĂ©alisation de la construction. DĂ©biteurs les dĂ©biteurs des diverses garanties dont l'ACQUEREUR peut bĂ©nĂ©ficier Ă  la suite de l’achat sont a / le vendeur-constructeur pour la totalitĂ© de la construction, b / les entrepreneurs ayant rĂ©alisĂ© les travaux pour le compte du constructeur. Assurances les articles L 241-2 et L 242-1 du Code des assurances ont prĂ©vu que les constructions soumises au rĂ©gime de la responsabilitĂ© qu’elle organise doivent aussi ĂȘtre protĂ©gĂ©es par deux rĂ©gimes d’assurances assurance de responsabilitĂ© et assurance de dommages pour les travaux relevant de la responsabilitĂ© dĂ©cennale. L'ACQUEREUR a Ă©tĂ© informĂ© du but de ces deux assurances l’assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale doit ĂȘtre souscrite dĂšs l’ouverture du chantier par tous les participants Ă  l’acte de construire, celle-ci Ă©tant destinĂ©e Ă  couvrir les dĂ©sordres qui entrent dans le champ d’application de leur responsabilitĂ© dĂ©cennale respective prĂ©vue par les textes susvisĂ©s. Cette assurance ne paie que dans la mesure oĂč la responsabilitĂ© de celui qu’elle garantit se trouve retenue ; l’assurance dommages-ouvrages cette assurance doit fournir les fonds nĂ©cessaires pour rĂ©parer les dommages qui, par leur nature, entrent dans les prĂ©visions des articles 1792 et suivants du Code civil ; cette garantie doit jouer en dehors de toute recherche de responsabilitĂ©. Cette assurance doit ĂȘtre souscrite par toute personne qui fait rĂ©aliser des travaux de bĂątiment, qu’elle agisse en qualitĂ© de propriĂ©taire de l’ouvrage, de vendeur ou de mandataire du propriĂ©taire. Elle permet d’éviter au propriĂ©taire de l’immeuble de mettre en jeu les responsabilitĂ©s incombant aux divers intervenants Ă  la construction, avec les risques d’un contentieux long et onĂ©reux. Le VENDEUR dĂ©clare ici qu’aucune police d’assurance dommages ouvrage n’a Ă©tĂ© souscrite pour la rĂ©alisation des constructions. L’acquĂ©reur a une parfaite connaissance de cette dĂ©claration. Les PARTIES reconnaissent avoir reçu du notaire soussignĂ© toutes explications utiles concernant les consĂ©quences de cette absence de souscription Ces consĂ©quences sont les suivantes ConsĂ©quences pĂ©nales commet une infraction celui qui ne satisfait pas aux exigences des articles du Code des assurances susvisĂ©s. Cette infraction se prescrit par trois ans. Les sanctions prĂ©vues par l’article du Code de la construction et de l'habitation pour dĂ©faut d’assurance ne s’appliquent pas si le propriĂ©taire personne physique ayant fait construire pour lui-mĂȘme, son conjoint, ses ascendants et descendants ou ceux du conjoint. ConsĂ©quences civiles le dĂ©faut d'assurance est une faute civile. Le maĂźtre d'ouvrage est en droit de se prĂ©valoir sur une durĂ©e de dix ans de l'absence d'assurance obligatoire devant les juridictions civiles afin de demander, en cas de dommages graves tels que dĂ©finis ci-dessus survenant dans la pĂ©riode dĂ©cennale, des dommages et intĂ©rĂȘts contre le constructeur dĂ©faillant sur le fondement de la perte d'une chance d'ĂȘtre indemnisĂ© en cas de sinistre. En l'absence d'assurance de "constructeur non rĂ©alisateur", le VENDEUR ne peut couvrir sa responsabilitĂ© dĂ©cennale vis-Ă -vis de l'ACQUEREUR, il s'expose Ă  ĂȘtre mis personnellement en cause en cas de dommages survenant Ă  l'intĂ©rieur de la pĂ©riode dĂ©cennale, l'ACQUEREUR Ă©tant alors dans l'obligation d'exercer lui-mĂȘme un recours contre le VENDEUR ou la ou les entreprises en cause et en attendre l'aboutissement pour obtenir une Ă©ventuelle rĂ©paration de dommages." Courtier en assurance, APSILON est le spĂ©cialiste de l’assurance construction, y compris pour l’assurance dommage ouvrage des particuliers pour maisons individuelles classiques, ossature bois, chalets en bois, maisons jumelĂ©es, groupe de maisons, maisons en rangĂ©es immeubles neufs, en rĂ©novation, rĂ©habilitation, extensions d’existants, rĂ©paration suite Ă  un sinistre bĂątiment commercial, industriel ou agricole. Un contrat d’assurance dommage ouvrage peut ĂȘtre demandĂ© par diffĂ©rents types de souscripteurs potentiels un vendeur aprĂšs achĂšvement, un maĂźtre d’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ©, un promoteur immobilier. un particulier pour son propre usage ou pour usage locatif. Les tarifs et prix dommage ouvrage dĂ©pendent de la nature de votre projet. Vous trouverez quelques exemples de tarifs d’assurance Dommage Ouvrage 2018 pour les particuliers, ci-aprĂšs Garanties Couts TTC de la construction Couts TTC des existants Prime TTC Nature des travaux DO 540 000 5 457 maison individuelle unifamiliale DO 300 000 3 689 maison bois avec une dalle bĂ©ton DO 200 000 2 797 maison individuelle unifamiliale DO 123 000 2 164 maison individuelle unifamiliale DO 42 000 1 421 maison individuelle en clos et couvert DO +EX 147 000 25 000 2 757 rĂ©novation maison individuelle DO + EX 280 000 56 000 3 947 travaux extensions maison individuelle DO + EX 8 000 20 000 1 639 petits travaux d’appartement DO + EX 1 700 000 170 000 15 878 Immeuble a rĂ©nover Vous pouvez obtenir un tarif d’assurance dommage ouvrage personnalisĂ© ou souscrire une assurance dommage ouvrage Faire une demande de tarif en ligne NB ces tarifs dommage ouvrage sont Ă©tablis sur la base d’un dossier complet et ne saura prĂ©juger du tarif d’assurance dommage ouvrage final qui sera obtenu sur votre dossier. NB ces tarifs dommage ouvrage n’incluent pas les primes des garanties facultatives non obligatoires comme la Garantie Constructeur Non rĂ©alisateur CNR, la Garantie de Bon Fonctionnement, la garantie des dommages immatĂ©riels, la garantie Tous Risques Chantier TRC, la garantie de ResponsabilitĂ© Civile du MaĂźtre d’Ouvrage RCMO.

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