Pourrappel, le premier Flic de Beverly Hills (Martin Brest) date de 1984, le deuxième de 1987 (Tony Scott), le troisième de 1994 (John Landis). Il s’agit du troisième accord entre Netflix et Paramount après Cloverfield : God Particle, Annihilation avec Natalie Portman et LeFlic de Beverly Hills 4 se précise pour Netflix. Cela fait presque un an et demi que nous avons appris que Paramount avait vendu Beverly Hills Cop 4 à Netflix . Aujourd’hui les choses avancent avec cette suite qui entre en production en Californie. Selon The Hollywood Reporter , Beverly Hills Cop 4 est l’un des 23 longs métrages qui Commentregarder Le Flic de Beverly Hills 2 (1987) gratuitement. Une doublure argentée pour Le Flic de Beverly Hills 2 étant retardé un peu plus longtemps, plus de chances pour les Nouscommençons dans une semaine ou dix jours et ce sera pour Netflix .’ Le Flic de Beverly Hills 4 sera réalisé par Mark Molloy et produit par Jerry Bruckheimer et marquera le mAwby. Crédit Paramount Jamais le revival de produits cultes de la pop-culture n’a été aussi important, qu’importe l’industrie. Beaucoup de joueurs se seront tournés vers les refontes de Crash Bandicoot, Spyro, MediEvil, tandis qu’est très attendu le remake de Final Fantasy VII. Le milieu de l’audiovisuel n’est pas épargné avec le retour de franchises cultes ces dernières années, entre Ghostbusters, Star Wars, Ocean’s Eleven ou encore Men in Black. Et c’est un nouveau film culte qui aura droit à sa suite, chapeautée par Netflix, si l’on en croit les informations du très renseigné Deadline. Le Flic de Beverly Hills sera de retour ! Et bonne nouvelle pour les fans de ce film puisque l’acteur Eddie Murphy sera de retour dans ce rôle qui aura participé à sa popularisation. Crédit Paramount Nouveau revival pour l’industrie cinématographique ! Un cinquième film serait également à prévoir Le Flic de Beverly Hills, c’est une franchise née dans les années 80 avec trois films. Les longs racontent les aventures d’Alex Foley, incarné par Eddie Murphy et policier à Détroit avant d’être transféré en Californie. Un film policier où l’humour est de mise face à un héros au milieu d’une police locale pas forcément très loquace. C’est donc un quatrième film qui sera produit et diffusé sur Netflix, géant de la SVOD qui brille par ses contenus originaux. Un nouveau moyen pour la plate-forme de surfer sur le revival des franchises cultes – et des années 80, Stranger Things étant sa série la plus vue. C’est Jerry Bruckeheimer et Eddie Murphy qui rédigeront le scénario de cette nouvelle aventure pour Le Flic de Beverly Hills. Netflix collaborera, pour ce projet, avec le studio Paramount qui possède les droits de cette licence cinématographique. Le tout sera réalisé par le duo Bilall Fallah et Adil El Arbi, tous deux belges. Et alors que peu d’informations ont fuité à propos de ce nouveau film, Deadline croit savoir qu’un cinquième opus est également à prévoir ! Netflix semble apprécier Eddie Murphy. Alors que la plate-forme diffuse plusieurs spectacles du comédien, Dolemite Is My Name est également disponible depuis le mois dernier. Un biopic produit par Eddie Murphy qui y tient également le rôle principal, disponible ici-même. Mort de Frank Pesce, acteur de Rocky et Top Gun et complice de Sylvester StalloneL'Américain, décédé le 6 février, s'est illustré dans de nombreux seconds rôles des productions les plus populaires des années 1980. Programme TV du mardi 2 janvier 2018 ce qu’il faut regarder ce soir à la téléCE SOIR À LA TÉLÉ - L’adaptation d’un roman de Mary Higgins Clark, un nouveau personnage dans Scènes de ménages ou l’hilarant Eddy Murphy voici ce que vous conseille la rédaction du Figaro pour ce soir. Le film à voir ce soir Le Flic de Beverly Hills W9/21 HEURES - Plus de trente ans après sa sortie, Le Flic de Beverly Hills n’en finit pas de déclencher l’hilarité. Monté sur pile électrique, Eddie Murphy multiplie les facéties… Le Flic de Beverly Hills Eddie Murphy rempile pour la quatrième foisVingt ans après la sortie du troisième volet, le film mythique est annoncé sur les écrans américains pour le 25 mars 2016. En tête d'affiche, on retrouve l'acteur rendu célèbre pour son rôle d'Axel Foley. Programme TV Le Flic de Beverly HillsTrente ans après sa sortie, Le Flic de Beverly Hills n'en finit pas de déclencher l'hilarité. Monté sur pile électrique, Eddie Murphy multiplie les facéties... Flic de Beverly Hills de retour au cinémaLa série adaptée du Flic de Beverly Hills ne verra jamais le jour. L'épisode pilote n'a pas plu à la chaîne CBS et aucune autre n'a voulu en faire l'acquisition. Les fans de la franchise peuvent cepen... À Zapper ou pas "L'ombre d'un doute" à Venise et "Le Flic de Beverly Hills 3" lundi 27 mai À Zapper ou pas "L'ombre d'un doute" à Venise et "Le Flic de Beverly Hills 3" lundi 27 mai Programme TV Le Flic de Beverly Hills IIILoin de Beverly Hills du rififi à Wonder World Programme TV Le Flic de Beverly HillsEddie Murphy, premiers pas en solo d'un flic culte Près de trente ans après sa sortie, Le Flic de Beverly Hills n'en finit pas de déclencher l'hilarité. Monté sur pile électrique, Eddie Murphy multiplie les facéties... Le producteur Jerry Bruckheimer révèle que Le Flic de Beverly Hills 4 prévu sur Netflix est sur le point de commencer son tournage. En effet, dans le cadre de la promotion de Top Gun Maverick, Jerry Bruckheimer a révélé à ComicBook que le tournage du Flic de Beverly Hills 4 va débuter d’ici quelques petits jours Eh bien, nous faisons un autre policier de Beverly Hills. Nous commençons dans une semaine ou dix jours et ce sera pour Netflix.’ Le Flic de Beverly Hills 4 sera réalisé par Mark Molloy et produit par Jerry Bruckheimer et marquera le retour d’Eddie Murphy dans le rôle d’Axel Foley. Le Flic de Beverly Hills a été réalisé par Martin Brest d’après un scénario écrit par Daniel Petrie Jr. et suit l’histoire du détective Axel Foley, qui se rend à Beverly Hills, en Californie, pour enquêter sur le meurtre de son meilleur ami Mikey, joué par James Russo. Le film mettait également en vedette le juge Judge Reinhold, John Ashton, Lisa Eilbacher et Ronny Cox. Il a également remporté deux nominations aux Golden Globes, dont Meilleur film et Meilleur scénario, et a été le film qui a rapporté le plus en 1984, avec un chiffre d’affaires brut de 234 millions de film a fait l’objet de deux suites Le Flic de Beverly Hills 2 1987 de Tony Scott et Le Flic de Beverly Hills 3 1994 de John Landis. ThomasRédacteur en chef et chroniqueur anti-protocolaire. Enfant des années 80's / 90’s biberonné à la Pop Culture. 1. Top Gun 1986top gunNetflixC'est le film qui a révélé Tom Cruise. Le cultissime Top Gun, réalisé par Tony Scott, fête cette année ses 30 ans et reste toujours aussi irrésistible. L'histoire du pilote chien fou Maverick qui perfectionne sa technique à l'école Top Gun et qui tombe amoureux de son instructrice, avec en fond le fameux tubeTake My Breath Away du groupe Berlin, a bercé toute une génération. Alors qu'un second volet est cours de préparation, c'est Tom Cruise lui-même qui l'a annoncé sur Instagram, on revoit avec nostalgie l'original, qui n'a pas pris une photo courtesy of Netflix2. The Blues Brothers 1980the blues brothersNetflix"Everybody Needs Somebody to Love..." Les Blues Brothers est assurément l'un des duos de cinéma les plus culte. Campés par John Belushi et Dan Aykroyd, Jake et Elwood Blues décident de reformer leur groupe de rythm and blues pour pouvoir sauver leur ancien orphelinat catholique de la destruction. Une cavale dans le Chicago des années 80, ponctuée de bonnes et mauvaises rencontres - de nombreuses stars de la chanson croisent leur chemin Aretha Franklin, Ray Charles, James Brown... - qui reste aujourd'hui photo courtesy of Netflix3. Le Flic de Beverly Hills 1985le flic de beverly hillsNetflixImpossible de parler de pop culture Eighties sans évoquer Le Flic de Beverly Hills, irrésistible Axel Foley campé par Eddie Murphy. Dans le premier film de la trilogie, le lieutenant de police de Detroit débarque à Beverly Hills pour enquêter sur la mort d'un de ses amis truands. Ses investigations lui permetttent de lever le voil sur un énorme de trafic de drogue dirigé par un puissant homme d’affaires. Les répliques drôlissimes du flic le plus déjanté de sont restées dans les photo CIC4. Rain Man 1988rain manNetflixConsidéré comme l'un des premiers films traitant de l'autisme, Rain Man, réalisé par Barry Levinson, met en scène Charlie Babbitt Tom Cruise, jeune revendeur de voitures fauché, qui après le décés de son père, découvre qu'il a un frère aîné, Raymond Dustin Hoffman, autiste. S'en suit un road-trip mémorable à travers les États-Unis durant lequel les deux frères vont s'apprivoiser. Un film superbe récompensé de quatre Oscars et de l'Ours d'or du Meilleur photo courtesy of Netflix5. Retour vers le Futur I 1985Retour vers le futur est assurément le film de science-fiction phare des années 80. Réalisé par Robert Zemeckis, le gros succès de 1985 raconte l'histoire extraordinaire de Marty McFly qui se retrouve propulsé dans le passé, grâce à une machine à voyager dans le temps fabriquée par le docteur Emmett Brown, dit le Doc, à partir d'une voiture DeLorean DMC-12. L'adolescent débarque en 1955 et rencontre ses parents qui, à cette époque, sont encore au photo courtesy of Netflix6. Jean de Florette 1986jean de floretteNetflixEn 1986, Claude Berri s'empare du célèbre roman de Marcel Pagnol, publié en 1963, Jean de Florette. Ce film éponyme est véritable succès, révélant la palette dramatique de Daniel Auteuil, qui remporte le César du Meilleur Acteur pour son interprétation d'Ugolin, cultivateur d'oeillets calculateur qui, par égoisme et jalousie, pousse indirectement à la mort le bossu Jean Gérard Depardieu, avec la complicité de son oncle, le Papet incroyable Yves Montand.Crédit photo courtesy of Netflix7. Quand Harry rencontre SallyQuand Harry rencontre Sally de Rob Reiner Castle Rock Entertainment, Nelson Entertainment / Collection ChristopheLSi on vous dit la scène d'orgasme simulé la plus culte du cinéma US ? Quand Harry rencontre Sally, of course ! Cette comédie romantique mythique sortie en 1989 réunit Meg Ryan et Billy Crystal qui jouent Sally et Harry, qui s'entendent comme chien et chat à la fac avant de se retrouver à New York, cinq ans plus tard. lls sont fiancés, tout va bien dans leur vie. Puis se recroisent 5 ans plus tard, célibataires. On connaît la suite...Crédit photo Castle Rock Entertainment, Nelson Entertainment / Collection ChristopheL8. Manon des sources 1986AFP"Manon, je t'aime d'amour!" Comment oublier la déclaration déchirante d'un Ugolin fou d'amour Daniel Auteuil pour la belle et jeune Manon Emmanuelle Béart, qui promène ses chèvres sous le soleil de plomb dans une garrigue sauvage ? Manon des Sources de Claude Berri est cette sublime adaptation du roman de Pagnol, suite de Jean de Florette, également adapté au cinéma en début d'année 1986. L'un des plus beaux rôles d'Emmanuelle Béart, à la fois sensuelle et candide dans la peau de Manon. Un chef-d' photo AFP9. Retour vers le futur II 1989En 1989, Marty MacFly et le Doc reprennent du service, prêts à bouleverser les frontières spatio-temporelles. Dans ce second volet de la trilogie culte, Marty et sa petite amie Jennifer apprennent que leur descendance est en danger. Ils décident d'aller dans le futur pour changer le cours des choses et c'est en 2015 que la voiture à voyager dans le temps les conduit. La scène inoubliable ? La course poursuite en photo courtesy of Netflix10. Road House 1989Ce film considéré comme un nanar pour beaucoup à sa sortie en 1989, est devenu culte au fil des années. Patrick Swayze y incarne un videur de bar, expert en arts martiaux, venu protéger une petite ville du Missouri d'un homme d'affaires photo courtesy of Netflix Critiques Cinéma SYNOPSIS Dans cette nouvelle aventure Axel Foley va mener l’enquête dans le célèbre parc d’attractions de Wonderworld à Beverly Hills. Il recherche le dangereux commanditaire d’une bande de voleurs de voitures responsable de la mort de son ami Todd. Qui a vraiment envie de découvrir prochainement un quatrième opus du Flic de Beverly Hills ? Ce n’est pas que l’idée soit mauvaise en soi, mais une attente si prolongée depuis presque deux décennies n’était pas gage de rassurement ceux qui ont se souviennent encore des Bronzés 3 ou de la suite des Trois frères, suivez mon regard…, qui plus est quand la star de la franchise en question ne cessait de retarder l’échéance et de passer pour un has been entre deux prestations d’acteur mémorables chez Bill Condon Dreamgirls et Craig Brewer Dolemite is my name. En attendant que le projet se concrétise prochainement sur Netflix, revoir la trilogie d’origine laisse un sentiment mi-figue mi-raisin, parce qu’un paradoxe s’est installé c’est étrangement son troisième volet, à savoir le plus décrié de la saga, qui apparaît aujourd’hui comme le plus amusant et le plus rafraichissant à revoir, quand bien même il découlait lui aussi d’un development hell assez édifiant pas moins de sept années d’attente après deux gros succès au box-office ! et aura offert à Eddie Murphy l’un des plus gros échecs financiers de sa carrière. Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, mieux vaut se faire un petit check-up des faits en ce qui concerne le passé de la franchise. Ce que l’on avait retenu du Flic de Beverly Hills ne se limitait qu’à peu de choses une ambiance chaude de Beverly Hills en décalage par rapport à celle de Detroit ville d’origine du protagoniste, un thème musical culte de Harold Faltermeyer à base de quelques beats de synthétiseur, et bien sûr la tchatche décontractée d’Eddie Murphy qui fait quasiment tout le boulot. Mais en dehors de cela, ce projet conçu au départ pour Sylvester Stallone ne brillait ni par son intrigue une vendetta lambda qui fut pourtant nominée aux Oscars ! ni par ses seconds rôles tous bouffés par le charisme de Murphy ni par sa mise en scène Martin Brest illustrait son scénario au lieu de lui offrir un quelconque relief. Sympathique mais poussif, ni très intense ni très drôle dans sa dimension de film populaire, Le Flic de Beverly Hills ne s’écartait donc pas des canons du tout-venant de la comédie policière ricaine, et faisait même pâle figure face au très réussi 48 heures qui lorgnait vers la recette payante du buddy-movie pour dynamiser ses propres enjeux de récit. Quant au Flic de Beverly Hills 2 tourné trois ans plus tard, c’était un peu kif-kif le scénario restait aussi épais que du fil dentaire, et l’humour d’Eddie Murphy stagnait hélas au ras du lino face à une action plus prononcée. Tout juste pouvait-on reconnaître que le spectre de la resucée n’était atténué que par deux atouts pas négligeables d’une part la présence de la sculpturale Brigitte Nielsen en big bitch » ; d’autre part celle du brillant Tony Scott à la réalisation, lequel apporta à la franchise sa patte visuelle Scope rutilant, Californie iconisée, filtres à gogo…. Un diptyque estampillé 80’s qui, malgré des bribes de culte qui ne se discutent pas, n’arrivait pas à pousser les curseurs du genre aussi loin que voulu. On mentirait en prétendant que le troisième opus a réussi à changer la donne. Ce serait même plutôt le contraire cette nouvelle enquête de l’électrique Axel Foley ne repose là encore que sur une énième vengeance, avec un vilain bad guy à traquer Timothy Carhart, alias le violeur de Thelma & Louise, toujours dans un lieu très caractéristique de la côte californienne. Dès la scène d’ouverture, où Axel assiste à l’assassinat de son supérieur, on sent que le scénariste Steven E. DeSouza bourrin à qui l’on devait les scripts de Commando et de Die Hard essaie de rendre l’intrigue un tant soit peu dramatique et humaine. Mais le jeu d’Eddie Murphy ne fait rien pour crédibiliser cela totalement inexpressif durant la mort en question rien ne se dégage de son jeu, le personnage enchaîne les grimaces et les roulages d’orbites pendant la poursuite en voiture qui suit, comme si rien de tragique ne s’était passé. C’est qu’on sent surtout qu’Eddie Murphy, alors sur le coup d’une carrière d’acteur accusant des signes de faiblesse, a été lâché en roue libre dans le film, sans doute même pas dirigé par celui avec qui il avait déjà tourné Un fauteuil pour deux et Un Prince à New York. Car, oui, c’est le très sympathique John Landis que l’on retrouve ici aux commandes de cet opus 3. Et le bonhomme, qui faisait alors ses débuts dans le blockbuster », s’est clairement contenté d’un rôle d’exécutant, laissant derrière tout relief de mise en scène avec la seule envie de s’amuser avec ses acteurs et surtout son décor. La rupture avec les deux premiers films semble consommée en tous points exit le Scope luxueux de Tony Scott on revient à du format 185 avec un filmage banal et une photo impersonnelle, bye-bye la présence du tandem Simpson/Bruckheimer à la production ce sont les pontes de la saga Jack Ryan qui prennent le relais, au revoir Harold Faltermeyer et ses synthés on a ici demandé à Nile Rodgers de revisiter le thème culte de la franchise en mode symphonique !, hasta la vista les seconds couteaux les plus emblématiques où sont passés John Ashton, Ronny Cox et Paul Reiser ?. Ne reste donc plus que l’agent Axel Foley, lâché cette fois-ci dans un parc d’attractions à thèmes calqué sur Disneyland, et dont le seul nom Wonder World » devrait suffire à vous remettre dans la tête – et pour un bon moment ! – une très entêtante chansonnette. Rien de bien sorcier en soi, puisque le décor n’est jamais clos ce qui nous prive de la moindre tension et que le personnage passe tout le film à faire des allers-retours entre l’intérieur et l’extérieur du parc. C’est pourtant dans l’exploitation même des recoins du parc d’attractions que le film marque de sacrés points John Landis traite chaque composante du décor attraction, déguisement, coulisse, structure en carton-pâte… comme une articulation précise du récit, parallélise ainsi le parcours de Foley avec celui d’un héros de fantaisie qui joue les éléphants dans un magasin de porcelaine, et lâche même à quelques reprises de petites piques sur la dimension capitaliste de ce genre d’endroit l’hypocrisie de ses dirigeants, l’envers du décor de l’ »usine à rêves », cette satanée chanson qui reste dans la tête…. Nul doute que le grand taquin qu’il a toujours été ne s’est pas privé d’y glisser un lien avec le fonctionnement du système hollywoodien. Là où les deux opus précédents avaient ainsi tendance à obéir à un programme trop cousu de fil blanc on s’ennuie toujours quand rien ne dépasse », ce cinéma d’attraction » dans lequel se place John Landis permet à la franchise d’obtenir la surcharge d’humour qui lui manquait. On le sent surtout quand Eddie Murphy se lâche pleinement, que ce soit dans une cérémonie de récompense ou dans une estrade de Wonder World. On le sent également quand le rescapé Bronson Pinchot – aperçu dans le premier film – refait son apparition en galeriste efféminé et reconverti en marchand d’armes son invention, le fameux Annihilateur 2000 » sorte de croisement invraisemblable entre l’arme d’assaut, le couteau suisse et le Thermomix !, donne naissance à l’une des scènes les plus drôles du film. On le sent enfin quand ce cher Billy Rosewood, toujours joué par Judge Reinhold, joue les DDO-JSIOC on vous laisse découvrir la signification de ce sigle ! au sein des forces de police de Los Angeles, comme toujours en se croyant moins benêt et maladroit qu’il ne l’est. Sans parler du gros plus » du film une avalanche de caméos classieux, en réalité des potes cinéastes que Landis s’est amusé à caser un peu partout tout au long du récit George Lucas, Arthur Hiller, Martha Coolidge, Barbet Schroeder, John Singleton, Joe Dante, Ray Harryhausen…. Ça ne sert à rien, mais ça fait vraiment sourire de voir tous ces personnages du parc d’attractions Hollywood faire un petit coucou au public cinéphile que nous sommes. Rien que pour ça, ce troisième épisode mérite d’être réhabilité un minimum. Par contre, surtout, s’il vous plait… ARRETEZ CETTE PUTAIN DE CHANSON A LA CON !!! Titre Original BEVERLY HILLS COP III Réalisé par John Landis Casting Eddie Murphy, John Saxon, Hector Elizondo … Genre Policier, Comédie, Action Sortie le 17 août 1994 Distribué par United International Pictures UIP BIEN

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