SelonÉpicure, la mort n'est rien : "Familiarise-toi avec l'idée que la mort n'est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation, or la mort est la privation de cette dernière." Cette connaissance certaine que la mort n'est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère, parce qu'elle n'y ajoute pas une Péguyest justement contemporain de l'émergence du nationalisme moderne, qui en son temps se nommait « nationalisme intégral », sous Etainsi rien ne vaut le Français dans la croisade. Peuple, les peuples pharisiens te disent léger. Parce que tu es un peuple vite. Tu es arrivé avant que les autres soient partis. À un jour près, mais le samedi comme aujourd’hui, vigile et jeûne, il est mort à Villeroy, entre Meaux et Dammartin, dans la bataille de l’Ourcq, ce petit homme de France, qui avait tant de vertu, Charles Cettecitation de Charles PÉGUY : Un juge habitué est un juge mort pour la justice. , fait partie des plus belles citations et pensées que nous vous proposons de Charles PÉGUY . Vous pouvez consulter les meilleures citations de Charles PÉGUY ainsi que les plus belles pensées attribuées à Charles PÉGUY. Cette citation parle de habitué Lamort n’est rien. Je suis seulement passé dans la pièce d’à côté. Je suis moi, tu es toi : Ce que nous étions l’un pour l’autre, Nous le sommes toujours. Donne-moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle-moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas un ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Hfkczz. LA MORT N’EST RIEN La mort n’est rien Je suis simplement passé dans la pièce à coté. Je suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions l’un pour l’autre, Nous le sommes toujours. Donne moi le nom que tu m’as toujours donné. Parle moi comme tu l’as toujours fait. N’emploie pas un ton différent. Ne prends pas un air solennel ou triste. Continue à rire De ce qui nous faisait rire ensemble. Prie Souris. Pense à moi Prie pour moi . Que mon nom soit prononcé à la maison Comme il l’a toujours été ; Sans emphase d’aucune sorte Et sans trace d’ombre La vie signifie Ce qu’elle a toujours signifié. Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de la pensée , Simplement parce que je suis hors de la vue ? Je t’attends. Je ne suis pas loin. Juste de l’autre coté du chemin. Tu vois, tout est bien. Charles Péguy A bientôt Papa ; A bientôt Maman ; le temps n'est rien ; ce n'est qu'une question d'années ; mais il me semblera bien long ce temps pour nous retrouver ... Votre fille qui vous aime. L'amour ne disparaît pas de Charles Péguy La mort n'est rien je suis seulement dans la pièce d'à côté Je suis moi, vous êtes vous Ce que j'étais pour vous, je le resterai toujours Donnez moi le prénom que vous m'avez toujours donné Parlez moi comme vous l'avez toujours fait N'employez pas un ton différent Ne prenez pas un ton solennel ou triste Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble Priez, souriez, pensez à moi Que mon prénom soit prononcé à la maison Comme il l'a toujours été Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre ! La vie signifie ce qu'elle a toujours signifié Elle est toujours ce qu'elle a été Le fil n'est pas coupé Pourquoi serais-je hors de votre pensée Simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je vous attends Je ne suis pas loin, Juste de l'autre côté... Le texte intitulé La mort n’est rien » est souvent lu lors d’obsèques. C’était ainsi le cas lors des funérailles de la comédienne Annie Girardot, le 4 mars. La plupart des gens pensent que ce texte a été écrit par Charles Péguy, ce qui n'est pas le cas. Explications. La mort n'est rien je suis seulement passé, dans la pièce à côté. Je suis moi. Vous êtes vous. Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné. Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait, n'employez pas un ton différent. Ne prenez pas un air solennel ou triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été, sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre. La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de vos pensées, simplement parce que je suis hors de votre vue ? Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin. » C’est dans les années 90 que ce texte a fait son apparition dans les cérémonies d’enterrement en France, avec à chaque fois la mention de l’auteur supposé Charles Péguy. Etonnés, quelques Péguystes, dont Jean Bastaire, se penchent sur l’affaire et concluent de manière définitive ce texte est un faux, un apocryphe » Bulletin N°74 de l’Amitié Charles Péguy, avril-juin 1996. Death is nothing at all » Mais alors, d’où provient ce texte ? Qui en est l’auteur ? Jean Bastaire précise avoir eu entre les mains plusieurs versions légèrement différentes de ce texte, avec un style plus ou moins direct tutoiement ou vouvoiement. Selon les versions, on trouve par exemple les phrases suivantes exprimant une même idée Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours. » Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours. » Tout ce que nous avons été l’un pour l’autre demeure. » Jean Bastaire suppose alors qu’il pourrait s’agir d’une traduction. Ses recherches le conduisent jusqu’à un certain Henry Scott Holland », chanoine anglais 1847-1918. Eric Thiers, autre Péguyste mobilisé dans cette affaire, complète. Selon ses sources, ce texte est extrait d’un sermon sur la mort intitulé The King of Terrors », prononcé le 15 mai 1910 à la Cathédrale St Paul de Londres, peu après le décès du Roi Edouard VII. La version originale du texte est la suivante J'ai assisté aujourd'hui à une messe d'enterrement au cours de laquelle il a été lu un texte de Charles Péguy parlant de la amis et moi avons trouvé ce texte très émouvant, remettant chacun en question sur le problème de la dit ".... Je ne suis pas mort, je suis là, derrière la porte dans la pièce à côté... etc..."Quelqu'un serait-il en mesure de me communiquer ce texte ou bien me transmettre le nom de l'ouvrage d'où il a été lecture nous a fait pleurer. Je ne me rappelle plus exaxtement les phrases, j'étais trop émue par la cérémonie. Aidez-moi à trouver ce je vous remercie pour votre Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidéo. Bonjour polonia...j'ai trouvé ce texte sur la mort qui ressemble à celui dont tu nous parles, malheureusement il n'a pas l'air d'etre de charles peguy je te le copie colle quand meme Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir,J'ai tellement de choses à faire et à pleurez pas en pensant à moi,Soyez reconnaissants pour les bonnes années,Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement devinerLe bonheur que vous m'avez vous remercie de l'amour que chacun de vous m'a démontré,Maintenant, il est temps de voyager un court moment vous pouvez avoir de la peine,La confiance vous apportera réconfort et serons séparés pour quelque les souvenirs apaiser votre douleur,Je ne suis pas loin, et la vie continue...Si vous êtes dans le besoin, appelez-moi et je viendrai,Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai si vous écoutez votre cur, vous éprouverez clairementLa douceur de l'amour que j'apporteraiEt quand il sera temps pour vous de partir,Je serai là pour vous de mon corps, présent avec pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas là, je ne dors suis les mille vents qui soufflent,Je suis le scintillement des cristaux de neige,Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,Je suis la douce pluie d'automne,Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,Je suis l'étoile qui brille dans la pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort. 1 - J'aime Voila !La mort nest rienAuteur Charles Péguy La mort nest rien Je suis simplement passé dans la pièce à suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions lun pour lautre, nous le sommes le nom que tu ma toujours comme tu las toujours pas de ton prends pas un air solennel ou à rire de ce qui nous faisait vivre Souris. Pense à moi. Prie pour mon nom soit toujours prononcé à la maison commeil la toujours emphase daucune sorte et sans trace vie signifie ce quelle a toujours reste ce quelle a toujours été. Le fil nest pas serais-je hors de ta pensée,Simplement parce que je suis hors de ta vue ?Je tattends. Je ne suis pas loin. Juste de lautre côté du vois, tout est bien. 1 - J'aime En réponse à Karen30026245 Voila !La mort nest rienAuteur Charles Péguy La mort nest rien Je suis simplement passé dans la pièce à suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions lun pour lautre, nous le sommes le nom que tu ma toujours comme tu las toujours pas de ton prends pas un air solennel ou à rire de ce qui nous faisait vivre Souris. Pense à moi. Prie pour mon nom soit toujours prononcé à la maison commeil la toujours emphase daucune sorte et sans trace vie signifie ce quelle a toujours reste ce quelle a toujours été. Le fil nest pas serais-je hors de ta pensée,Simplement parce que je suis hors de ta vue ?Je tattends. Je ne suis pas loin. Juste de lautre côté du vois, tout est texte de charles péguyOui, il s'agit bien de ce texte. Merci beaucoup de me l'avoir transmis. C'est sympa. Je vais pouvoir le transmettre à mes amis qui ont assisté aux merci d'avoir répondu à mon J'aime En réponse à tihya_1165181 Bonjour polonia...j'ai trouvé ce texte sur la mort qui ressemble à celui dont tu nous parles, malheureusement il n'a pas l'air d'etre de charles peguy je te le copie colle quand meme Quand je ne serai plus là, relâchez-moi, laissez-moi partir,J'ai tellement de choses à faire et à pleurez pas en pensant à moi,Soyez reconnaissants pour les bonnes années,Je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement devinerLe bonheur que vous m'avez vous remercie de l'amour que chacun de vous m'a démontré,Maintenant, il est temps de voyager un court moment vous pouvez avoir de la peine,La confiance vous apportera réconfort et serons séparés pour quelque les souvenirs apaiser votre douleur,Je ne suis pas loin, et la vie continue...Si vous êtes dans le besoin, appelez-moi et je viendrai,Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai si vous écoutez votre cur, vous éprouverez clairementLa douceur de l'amour que j'apporteraiEt quand il sera temps pour vous de partir,Je serai là pour vous de mon corps, présent avec pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas là, je ne dors suis les mille vents qui soufflent,Je suis le scintillement des cristaux de neige,Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,Je suis la douce pluie d'automne,Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,Je suis l'étoile qui brille dans la pas sur ma tombe pour pleurer,Je ne suis pas là. Je ne suis pas mortCe poème est vraiment de Charles Péguy et s'intitule "La mort" J'aime En réponse à thor_1279413 La mortCe poème est vraiment de Charles Péguy et s'intitule "La mort"La mortExcuse moi ce n'est pas celui la de mais il est très beau 1 - J'aime En réponse à thor_1279413 La mortExcuse moi ce n'est pas celui la de mais il est très beauQuand je ne serai plus là....Ce poème envoyé par mouflette le 20 septembre est très beau Qui en connait l'auteur? J'aime Urgent je recherche une parabole sur la mort avec une libellule ou papillonBonjour, Je viens de perdre un etre cher et je recherche un texte pour la messe d'enterrement que j'ai entendu à un précédent enterrement. Il s'agit d'une parabole sur la mort des larves vivent dans un marecage et lorsqu'elles montent sur les roseaux, elles se transforment en libellule =mort.merci pour vos réponses Anne-Laure J'aime Peut être est ce celui ciBonjour, un peu tardivement je tombe sur ton message... J'ai aussi entendu un texte comme celui ci "La mort n'est rien,Je suis seulement passé dans la pièce d'à côtéJe suis moi. Vous êtes que j'étais pour vous,je le suis le nom que vous m'avez toujours donné,Parlez-moi comme vous l'avez toujours pas un ton différent,Ne prenez pas un air solennel ou à vivre de ce qui nous faisait vivre mon nom soit prononcé à la maisonComme il l'a toujours été,Sans emphase d'aucune sorte,Sans une trace d' vie signifie ce qu'elle a toujours été,Le fil n'est pas serais-je hors de vos pensées,Parce que je suis hors de votre vue ?Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin..."Voilà....Lily 2 - J'aime Je crois que c'est celui-ciAu fond dun vieux marécage vivaient quelques larves qui ne pouvaient comprendre pourquoi nul du groupe ne revenait après avoir rampé le long des tiges de lys jusquà la surface de leau. Elles se promirent lune à lautre que la prochaine qui serait appelée à monter reviendrait dire aux autres ce qui lui était arrivé. Bientôt, lune se sentit poussée de façon irrésistible à gagner la surface ; elle se reposa au sommet dune feuille de lys et subit une magnifique transformation qui fit delle une libellule avec de forts jolies ailes. Elle essaya en vain de tenir sa promesse. Volant dun bout à lautre du marais, elle voyait bien ses amies en bas. Alors, elle comprit que même si elles avaient pu la voir, elles nauraient pas reconnu comme une des leurs une créature si radieuse. Le fait que nous ne pouvons voir nos amis et communiquer avec eux après la transformation que nous appelons la mort nest pas une preuve quils ont cessé dexister. Walter Dudley Cavert J'aime Vous ne trouvez pas votre réponse ? En réponse à Karen30026245 Voila !La mort nest rienAuteur Charles Péguy La mort nest rien Je suis simplement passé dans la pièce à suis moi. Tu es toi. Ce que nous étions lun pour lautre, nous le sommes le nom que tu ma toujours comme tu las toujours pas de ton prends pas un air solennel ou à rire de ce qui nous faisait vivre Souris. Pense à moi. Prie pour mon nom soit toujours prononcé à la maison commeil la toujours emphase daucune sorte et sans trace vie signifie ce quelle a toujours reste ce quelle a toujours été. Le fil nest pas serais-je hors de ta pensée,Simplement parce que je suis hors de ta vue ?Je tattends. Je ne suis pas loin. Juste de lautre côté du vois, tout est connais ce texteje connais ce texte, je le trouve très beau, je l'ai déjà entendu à un enterrement auquel j'ai assisté récemment, je ne savais pas qu'il était de Charles J'aime En réponse à rasika_1226445 Peut être est ce celui ciBonjour, un peu tardivement je tombe sur ton message... J'ai aussi entendu un texte comme celui ci "La mort n'est rien,Je suis seulement passé dans la pièce d'à côtéJe suis moi. Vous êtes que j'étais pour vous,je le suis le nom que vous m'avez toujours donné,Parlez-moi comme vous l'avez toujours pas un ton différent,Ne prenez pas un air solennel ou à vivre de ce qui nous faisait vivre mon nom soit prononcé à la maisonComme il l'a toujours été,Sans emphase d'aucune sorte,Sans une trace d' vie signifie ce qu'elle a toujours été,Le fil n'est pas serais-je hors de vos pensées,Parce que je suis hors de votre vue ?Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin..."Voilà....LilyLa mort n'est rien...J'avais lu ce texte aux obsèques de ma ma connaissance, il est de Henry Scott J'aime Pour poloniapolonia le titre et " la mort n'est rien" J'aime En réponse à kany_2041065 Pour poloniapolonia le titre et " la mort n'est rien"La questiona été posée il y + de 7 ans .... et la réponse figurait déjà à plusieurs reprises dans le ça sert tjs à le faire remonter, si qq1 en a besoin ! J'aime En réponse à rasika_1226445 Peut être est ce celui ciBonjour, un peu tardivement je tombe sur ton message... J'ai aussi entendu un texte comme celui ci "La mort n'est rien,Je suis seulement passé dans la pièce d'à côtéJe suis moi. Vous êtes que j'étais pour vous,je le suis le nom que vous m'avez toujours donné,Parlez-moi comme vous l'avez toujours pas un ton différent,Ne prenez pas un air solennel ou à vivre de ce qui nous faisait vivre mon nom soit prononcé à la maisonComme il l'a toujours été,Sans emphase d'aucune sorte,Sans une trace d' vie signifie ce qu'elle a toujours été,Le fil n'est pas serais-je hors de vos pensées,Parce que je suis hors de votre vue ?Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin..."Voilà....LilyEtre de ! Je cherchais ce texte depuis longtemps . Lilasdoc J'aime Je suis tout à côté La mort n'est rien,je suis seulement passé, dans la pièce à suis moi. Vous êtes que j'étais pour vous, je le suis le nom que vous m'avez toujours donné,parlez-moi comme vous l'avez toujours pas un ton différent,ne prenez pas un air solennel ou à rire de ce qui nous faisait rire souriez,pensez à moi,priez pour mon nom soit prononcé à la maison comme il l'a toujours été,sans emphase d'aucune sorte,sans une trace d' vie signifie tout ce qu'elle a toujours fil n'est pas serais-je hors de vos pensées,simplement parce que je suis hors de votre vue ?Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin J'aime PéguyIK est trop tard. Je vous le ferai à une heurre catholiqueA + J'aime C'est pas croyable Personne ne sait lire sur un forum lecture ?Le texte a déjà été donné plusieurs fois sur ce post outre que la question a 9 ans J'aime Plutôt saint augustinNE PLEUREZ PAS Ne pleurez pas si vous m'aimez. Je suis seulement passé dans la pièce à côté. Je suis moi, vous êtes vous, Ce que nous étions pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez moi le nom que vous m'avez donné, Parlez moi comme vous l'avez toujours fait. N'employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste. Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi. Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été, Sans emphase d'aucune sorte, sans une trace d'ombre. La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié. Elle est ce qu'elle a toujours été. Le fil n'est pas coupé. Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vue? Je vous attends. Je ne suis pas loin, Juste de l'autre côté du chemin. Bon voyage, tout est ou Augustin qu'importe !Génial ! Et c'est le principal 1 - J'aime L’historien Jean-Pierre Rioux publie en ce début d’année La mort du Lieutenant Péguy, un livre qui retrace l’expérience de guerre du grand écrivain jusqu’à sa mort le 5 septembre 1914. Occasion de revenir sur la conception de la guerre du directeur des Cahiers de la Quinzaine. soldats français en 1914 Charles Péguy est mort debout. En soldat honorable, en soldat vertical. Arrivée au croisement de la route d’Yverny-la Bascule et de Chauconin, la 19e compagnie de Péguy reçoit l’ordre d’attaquer les Allemands embusqués à quelques centaines de mètres de là. Fièrement dressé, Péguy commande le feu Tirez, tirez, nom de Dieu ! » Quelques instants plus tard, il est frappé d’une balle en plein front et s’écroule dans une plainte Ah ! mon Dieu… Mes enfants ! » Parmi les nombreux hommages consécutifs à la mort de Péguy, celui de son ami Daniel Halévy se distingue par sa lucidité Je ne pleurerai pas son héroïque fin. Il l’a cherchée, il l’a trouvée, il était digne d’elle […] Ne le plaignons pas. Cette mort, qui donne à son œuvre le témoignage, la signature du sang, il l’a voulue. » En effet, Péguy a toujours eu une haute conscience de l’honneur et une admiration pour la figure du soldat. Cette mort est celle qui lui ressemble le plus. Sa vie aura été celle d’un soldat de plume, sa mort, celle d’un soldat tout court. Soldat, Péguy l’était indiscutablement. Soldat français, Péguy l’était d’autant plus. Dans sa Note conjointe sur M. Descartes, il s’applique à distinguer deux conceptions radicalement opposées de la guerre. D’un côté, la conception française héritée de la chevalerie et dont la finalité est l’honneur, de l’autre, la conception allemande héritée de l’Empire romain et dont la finalité est la victoire. Le soldat français se bat pour des valeurs, le soldat allemand se bat pour gagner. Aux yeux de Péguy, la logique de guerre allemande trouve son origine dans l’épisode du cheval de Troie. Ce n’est donc pas un Romain, mais le Grec Ulysse qui a le premier privilégié l’issue de la bataille à la bataille en tant que telle. Plus question pour le fis d’Ithaque de respecter un code, mais bien plutôt d’utiliser la ruse et d’être fidèle à sa réputation d’homme au mille tours ». Pour Péguy, le système de guerre français est basé sur le duel tandis que le système de guerre allemand est basé sur la domination. Il prévient la guerre entre la France et l’Allemagne ne peut pas être envisagée comme un duel à grande échelle puisque seule une des parties engagées respecte les règles chevaleresques du duel. Français et Allemands font la guerre, ils se font la guerre, mais ils ne font pas la même guerre. Je dirai Il y a deux races de la guerre qui n’ont peut-être rien de commun ensemble et qui se sont constamment mêlées et démêlées dans l’histoire […] Il y a une race de la guerre qui est une lutte pour l’honneur et il y a une tout autre race de la guerre qui est une lutte pour la domination. La première procède du duel. Elle est le duel. La deuxième ne l’est pas et n’en procède pas », explique Péguy. soldats allemands en 1914 Péguy estime que, lorsqu’on fait la guerre, la fin ne justifie jamais les moyens. Pour le soldat français, c’est plutôt les moyens qui justifient la fin. Vaincre ne compte pas pour le chevalier, ce qui compte c’est de combattre, de bien combattre. En revanche, pour le soldat allemand, la manière importe peu, seule la victoire compte, qu’elle se fasse dans l’honneur ou le déshonneur concepts étrangers à cette race de la guerre ». Il y a une race de la guerre où une victoire déshonorante, par exemple une victoire par trahison, est infiniment pire, et l’idée même en est insupportable, qu’une défaite honorable, c’est-à-dire une défaite subie, et je dirai obtenue en un combat loyal », affirme Péguy. Chevalier et samouraï Ces deux systèmes de guerre s’inscrivent dans une tradition à la fois temporelle et spirituelle. Pour nous modernes, chez nous l’un est celtique et l’autre est romain. L’un est féodal et l’autre est d’empire. L’un est chrétien et l’autre est romain. Les Français ont excellé dans l’un et les Allemands ont quelquefois réussi dans l’autre et les Japonais paraissent avoir excellé dans l’un et réussi dans l’autre », note-t-il. Le chevalier, comme le samouraï, est une incarnation temporelle du spirituel. Leur sacrifice éventuel est une preuve du primat en eux du spirituel sur le temporel. Le soldat allemand en revanche, parce qu’il recherche la domination, est prêt à sacrifier du spirituel pour du temporel, des valeurs, pour la victoire. Cette référence au soldat japonais nous ramène à un autre texte de Péguy, Par ce demi-clair matin, publié après la crise de Tanger en 1905. Péguy revient sur le sentiment d’assurance qui caractérise la nation française avant la défaite de 1870, un sentiment qui peut se résumer ainsi […] la France est naturellement et historiquement invincible ; le Français est imbattable ; le Français est le premier soldat du monde tout le monde le sait. » Dans Leur Patrie, Gustave Hervé, dont l’antimilitarisme insupporte Péguy, se moque de cette assurance […] il suffit de connaître l’histoire militaire du peuple français pour constater qu’il n’en est peut-être pas un seul en Europe qui compte à son actif tant de défaites mémorables, anciennes ou récentes », écrit-il. Ce à quoi Péguy répond […] et il est sans doute encore plus vrai que le Français dans les temps modernes est le premier soldat du monde ; car on peut très bien être le premier peuple militaire du monde, et être battu, comme on peut très bien être le premier soldat du monde et être battu. » un samouraï Le seul soldat comparable au soldat français est le soldat japonais. L’équivalent japonais du chevalier courtois est le samouraï. Le même sens de l’honneur anime ces deux figures du combattant. Le chevalier est un samouraï d’occident, comme le samouraï est un chevalier d’orient. Ces deux soldats ont le duel comme modèle, ce qui n’est pas le cas du soldat allemand. Le soldat allemand est puissant dans le mesure où il est une des parties de l’armée. En tant qu’individu, il n’a pas la même valeur que le soldat français ou japonais. L’Allemagne a une grande armée, mais n’a pas de grands soldats. La France et le Japon ont une grande armée et de grands soldats. […] quand nous nous demandons si la France a encore la première armée du monde, à quel terme de comparaison pensons-nous ? nous pensons immédiatement à une autre puissance, à une autre armée, à l’armée allemande […] de savoir si la France est ou n’est pas encore le premier peuple militaire du monde, si le Français, particulièrement, est ou n’est pas encore le premier soldat du monde, à quel terme de comparaison pensons-nous ? pensons-nous encore au peuple allemand, au soldat allemand ? non ; nous pensons immédiatement au peuple japonais, au soldat japonais […] » Le sacrifice du lieutenant Péguy le consacre définitivement chevalier, le consacre définitivement samouraï. Par sa conduite exemplaire sur le champ de bataille, il a prouvé qu’il n’était pas un patriote livresque, mais un patriote authentique. Le 17 septembre 1914, dans L’Écho de Paris, Maurice Barrès lui consacre un article visionnaire Nous sommes fiers de notre ami. Il est tombé les armes à la main, face à l’ennemi, le lieutenant de ligne Charles Péguy. Le voilà entré parmi les héros de la pensée française. Son sacrifice multiplie la valeur de son œuvre. Il célébrait la grandeur morale, l’abnégation, l’exaltation de l’âme. Il lui a été donné de prouver en une minute la vérité de son œuvre. Le voilà sacré. Ce mort est un guide, ce mort continuera plus que jamais d’agir, ce mort plus qu’aucun est aujourd’hui vivant. »

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