Untéléservice en place depuis le 3 octobre. Les personnes considérées comme cas contacts par l’Assurance Maladie n’ont, depuis samedi 3 octobre, et seulement si elles ne peuvent pas télétravailler, plus besoin de se rendre chez leur médecin pour obtenir un arrêt maladie.. Il leur suffit désormais de se rendre sur le site declare.ameli.fr, dans la rubrique « Vous êtes personne
COVID19 - Les réponses à vos questions sur vos démarches et vos droits - 17/06/2022. Cette page vise à vous informer spécifiquement sur les modifications et les nouveautés dans vos droits et vos démarches santé en lien avec la COVID-19 et la crise sanitaire. Elle est mise à jour en fonction de l'évolution de la situation et des textes.
Enfin à l’issue de la téléconsultation et en fonction du cas, le médecin prescrit (ou pas) un arrêt maladie et dépose trois exemplaires sous forme de fichiers PDF dans l’espace sécurisé du patient. Le patient règle la consultation en ligne (25€); il peut ensuite récupérer les 4 fichiers PDF en les téléchargeant depuis son espace de données. Grâce au site
Larrêt de travail peut être fractionné et pris par les 2 parents en alternance mais pas simultanément, vous devrez donc fournir une attestation à votre employeur indiquant que l’autre parent ne sollicite pas d’arrêt pour la même période. En savoir plus sur le site de l'Assurance maladie. la condition d’âge a été supprimée pour les parents de personnes en situation de
Enl’absence de possibilité de télétravail, elles peuvent bénéficier d’un arrêt de travail. La durée de l’arrêt de travail est de 20 jours au maximum. Lorsque la personne cas contact est un personnel soignant, la procédure d’arrêt de travail est celle prévue pour les soignants à risque détaillée au A. ci-dessus.
Q3WtJi. Mode d’emploi Publié le 08/04/2020 Un vrai boom en pleine épidémie de Covid-19, une consultation médicale sur dix se fait actuellement à distance. Avantages, inconvénients et modalités pratiques de cette nouvelle forme de rendez-vous médical. Consulter à distance est une option remboursable depuis septembre 2018 mais restée longtemps anecdotique. Elle représentait, il y a encore quelques semaines, moins de 1 % de la totalité des consultations. Mais le coronavirus est passé par là et le recours à la téléconsultation a explosé. La semaine du 23 au 29 mars soit la 2e du confinement, la proportion des téléconsultations a grimpé à 11 % indique l’assurance maladie. Cela représente presque un demi-million de rendez-vous à distance. Désormais, 1 médecin sur 3 propose de téléconsulter contre moins de 1 sur 10 la semaine précédente. La téléconsultation facilitée L’épidémie de Covid-19 est responsable de cette explosion à deux titres. D’une part les patients, malades du Covid-19 ou non, n’ont guère envie de fréquenter les cabinets. Si elle ne peut pas toujours remplacer une consultation physique, la téléconsultation offre de nombreux avantages parmi lesquels un risque réduit de contamination. Se voir par écran interposé évite l'attente dans une salle d'attente où certains toussent, d’autres éternuent… D’autre part, le gouvernement a levé un certain nombre de contraintes. Par exemple, les possibilités techniques se sont multipliées la téléconsultation peut désormais se faire par simple vidéo via WhatsApp ou Facebook, par exemple. Côté remboursement, les règles assez strictes qui s’appliquaient ont été suspendues jusqu’au 30 avril. Plus besoin par exemple d’avoir déjà consulté physiquement » le télépraticien pour être remboursé. Enfin, ces consultations seront prises en charge à 100 % sur cette période contre 70 % en temps normal. Dernier aménagement en date les consultations par téléphone seront désormais prises en charge pour les personnes ne disposant pas de connexion vidéo, comme certaines personnes très âgées ou précaires. Reste que la téléconsultation reste pour un grand nombre de Français terra incognita. Dans notre baromètre sur le confinement, seul 1,4 % des abonnés à la newsletter de avaient tenté l'aventure. Quelques repères ne sont donc pas inutiles pour ceux qui voudraient bénéficier d'une telle consultation. Côté matériel, vous devez disposer d’un minimum d’équipement un ordinateur, un smartphone ou une tablette avec une bonne connexion Internet ; une caméra ; un microphone et un haut-parleur. Installez-vous de préférence dans un endroit calme et lumineux. Ensuite, pour obtenir un rendez-vous, vous avez deux options avec votre médecin habituel s’il propose ce service et ils sont de plus en plus nombreux à le faire ou avec un médecin d’une plateforme de téléconsultation. Téléconsulter avec vos médecins habituels Votre médecin traitant, ou un spécialiste qui vous suit habituellement, peut vous proposer d’alterner les consultations traditionnelles et les consultations par vidéo s’il s’est inscrit à un service sécurisé de téléconsultation, comme celui que propose Doctolib. Le jour J et à l’heure du rendez-vous avec votre praticien, vous vous connectez au site qu’il vous aura donné au préalable. Dans le cadre de l'épidémie de Covid-19, un simple appel en mode vidéo peut faire l'affaire. Vous vous verrez par écran interposé et la consultation se déroulera comme d’habitude, hormis le fait que votre médecin ne vous touchera pas, évidemment. Il pourra étudier des photos que vous lui aurez envoyées ou encore examiner grâce à votre caméra votre fond de gorge, un gonflement, un bouton, etc. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec votre médecin en vous connectant au site de téléconsultation auquel il adhère. Vous visualisez ainsi les créneaux horaires possibles. Dans quels cas ? Les pathologies chroniques sont les premières à bénéficier de l’arrivée de ce type de téléconsultation, qui permet un suivi plus régulier tout en limitant les déplacements des patients. L’hypertension artérielle, l’asthme et le diabète se prêtent bien à cette forme de prise en charge pour le suivi des constantes, l’aide à l’observance du traitement, la prescription d’examens complémentaires ou d’autres traitements si nécessaire, l’ajustement d’un traitement, le suivi du bien-être psychologique, etc. En cas de soupçon ou de forme légère de Covid-19, téléconsulter avec votre médecin traitant, qui connaît vos fragilités et antécédents, est souhaitable. Si votre état le nécessite, il pourra aussi vous demander de vous rendre à son cabinet où des mesures ont été mises en place pour éviter les contaminations. Difficile par exemple de juger d'un essoufflement ou de bien écouter les poumons via un écran. Téléconsulter via une plateforme Si vous avez besoin d’avoir rapidement une consultation médicale pour un souci de santé, plusieurs plateformes proposent de vous mettre en relation par écran interposé avec un médecin généraliste ou un spécialiste 7 jours sur 7 et avec des horaires parfois très larges, en soirée notamment. Ces plateformes sont de plus en plus nombreuses comme par exemple etc. Des offres, comme celle de sont proposées aux adhérents de certaines complémentaires santé. Les médecins présents sur ces plateformes sont diplômés et inscrits au Conseil national de l’Ordre des médecins. Une fois la plateforme choisie, vous créez un compte et complétez votre profil. Vous identifiez le motif de la consultation d'après une liste de symptômes prédéfinis et répondez à un questionnaire de santé spécifique. Vous sélectionnez un créneau horaire et à l'heure dite vous bénéficierez d'une consultation médicale en vidéo. Parfois, vous pouvez consulter sans rendez-vous. D'après les informations recueillies, le médecin décidera de vous prendre en consultation à distance ou non auquel cas elle n'est pas facturée. Après la consultation, le médecin peut vous adresser une ordonnance via messagerie sécurisée et un compte-rendu pour votre médecin traitant ou à verser dans votre dossier médical. Dans quel cas ? Ce genre de téléconsultation a pour avantage la rapidité et la disponibilité de la prise en charge. Il est possible d’avoir un avis médical assez vite, en dehors des heures d'ouverture des cabinets ou en l'absence de son médecin traitant et même… en habitant dans une zone de désert médical ! Cette téléconsultation est particulièrement appropriée aux douleurs et symptômes qui ne requièrent pas d’examen physique pour établir un diagnostic rhume, gastroentérite, douleurs articulaires, lumbago, allergie saisonnière sans complication, affection de la peau, problème digestif, cystite, mal-être ou symptôme dépressif, etc. Elle peut se révéler utile pour des pathologies que l’on n’ose pas aborder avec son médecin maladies sexuellement transmissibles, troubles érectiles, addictions alcool, drogues ou autres, etc. Quand ne pas téléconsulter ? Devant une urgence vitale la téléconsultation ne remplace pas le 15. Devant tout symptôme ou pathologie nécessitant de façon évidente un examen physique otite, traumatisme, etc. Sur la plupart des sites, il est précisé que les médecins ne dispensent pas de certificats médicaux aptitude sportive, etc., de prolongation d’arrêt de travail et de prescription ou de renouvellement de traitements psychoactifs à risque de dépendance.
💡 Les services de santé au travail la médecine du travail restent disponibles pendant la crise sanitaire liée au coronavirus. À retenir Pour faire face à la crise, les services de prévention et de santé au travail la médecine du travail ont la possibilité de reporter certaines visites médicales 1 et ses missions sont également élargies. Report des visites médicales suite au Covid-19 Report d'1 an ou 6 mois Pour les visites médicales à réaliser avant le 31 juillet 2022 Certaines visites médicales qui devaient avoir lieu entre le 15 décembre 2021 et le 31 juillet 2022 peuvent être reportées, sous certaines conditions 1 celles qui ont déjà été reportées en raison de la crise sanitaire ne peuvent être reportées que dans la limite de 6 mois à compter de l'échéance du 31 juillet 2022, à savoir jusqu'au 31 janvier 2023 ; celles qui n'ont fait l'objet d'aucun report peuvent être reportées dans la limite d'1 an à compter de l'échéance du 31 juillet 2022, à savoir jusqu'au 31 juillet 2023. Concrètement, si une visite d'information et de prévention initiale devait être organisée au plus tard le 15 juillet 2022 donc avant le 31 juillet 2022, le médecin du travail peut décider de la reporter au maximum jusqu'au 15 juillet 2023. ⚠️ Les visites de reprise ou de préreprise ne peuvent pas faire l'objet d'un report. 💡 Le report de la visite ne fait pas obstacle à l'embauche ou à la reprise du travail. Si la visite est reportée, le médecin du travail doit informer l'employeur et le salarié de la date à laquelle la visite est reprogrammée. Si le médecin n'a pas les coordonnées du salarié, le médecin du travail chargera l'employeur de communiquer la nouvelle date au salarié. En revanche, le médecin du travail peut refuser le report, dès lors qu'il estime que le maintien de la visite est indispensable au regard de l'état de santé du salarié, ainsi que des risques liés à son poste de travail ou à ses conditions de travail. Visite d'information et de prévention initiale ex-visite médicale d'embauche 💡 La visite d'embauche a été remplacée par la visite d'information et de prévention. Cette visite a lieu pour tous les salariés dans les 3 mois suivant la prise de poste. Elle est réalisée par le médecin du travail ou par un professionnel de santé au travail. Type de salarié 📅 Date en situation normale 🕑 Report possible ? Salarié avec suivi médical normal Dans les 3 mois suivant la prise de poste Oui, sans incidence sur l'embauche Salarié appartenant à une des catégories suivantes Handicapé Mineur - 18 ans Titulaire d'une pension d'invalidité Femme enceinte, venant d'accoucher ou qui allaite Travailleur de nuit Travailleur exposé à des champs électromagnétiques affecté à des postes pour lesquels les valeurs limites d'exposition sont dépassées Travailleur exposé à des agents biologiques de groupe 2 Dans les 3 mois suivant la prise de poste Non La possibilité de report concerne aussi l'examen médical préalable à la prise de fonction et l'examen biennal, pour le secteur de la santé, social et médico-social. Renouvellement de la visite d'information et de prévention initiale La visite d'information et de prévention initiale ancienne visite médicale d'embauche est ensuite renouvelée dans les 5 ans, à une date fixée par le médecin du travail. Type de salarié 📅 Date en situation normale 🕑 Report possible ? Salarié avec suivi médical normal Dans les 5 ans suivant la visite initiale Oui Salarié appartenant à une des catégories suivantes Handicapé Mineur - 18 ans Titulaire d'une pension d'invalidité Femme enceinte, venant d'accoucher ou qui allaite Travailleur de nuit Travailleur exposé à des champs électromagnétiques affecté à des postes pour lesquels les valeurs limites d'exposition sont dépassées Travailleur exposé à des agents biologiques de groupe 2 Dans les 5 ans suivant la visite initiale Oui Visite médicale d'aptitude pour les postes à risques visite d'embauche Les travailleurs affectés à un poste à risques bénéficient d'un suivi individuel renforcé de leur état de santé 2. Sont par exemple des postes à risques 3 ceux qui exposent le travailleur à l'amiante, au plomb, à certains agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, au risque de chute de hauteur lors des opérations de montage et de démontage d'échafaudages etc. Les salariés qui nécessitent un suivi individuel renforcé doivent bénéficier d'une visite médicale d'aptitude ancienne visite médicale d'embauche, qui doit être effectuée avant la prise de poste, puis renouvelée dans les 4 ans. Une visite intermédiaire est effectuée dans les 2 ans. Type de visite 📅 Date en situation normale 🕑 Report possible ? Visite médicale d'aptitude initiale Avant la prise de poste Non Visite médicale d'aptitude intermédiaire Dans les 2 ans qui suivent la visite initiale Oui Renouvellement de la visite médicale d'aptitude Dans les 4 ans qui suivent la visite initiale Oui Renouvellement de la visite médicale d'aptitude pour les travailleurs exposés à des rayons ionisants classés en catégorie A Tous les ans Non Possibilité de confier les visites à un infirmier en santé au travail Cet infirmier réalisera ces visites sous la responsabilité du médecin du travail. Pour certaines visites de préreprise ou de reprise, le médecin du travail peut confier leur réalisation à un infirmier en santé au travail. Il n'est plus possible de ne pas faire passer ou de reporter ces visites, comme pendant le premier état d'urgence. En revanche, seul le médecin du travail peut sur proposition de l'infirmier si besoin recommander des aménagements et adaptations de poste ; recommander des préconisations de reclassement ; recommander des formations professionnelles en vue de favoriser le reclassement ou la réorientation professionnelle du travailleur ; émettre un avis d'inaptitude. Visite médicale de préreprise Les salariés qui sont en arrêt de travail depuis plus de 30 jours, doivent bénéficier d'une visite de préreprise 4. Avant la réforme de la santé au travail entrée en vigueur le 31 mars 2022, le visite de préreprise n'était possible qu'après 3 mois d'arrêt de travail. Si l'infirmier estime que l'intervention du médecin du travail est nécessaire, il peut orienter le travailleur vers le médecin du travail qui réalise alors sans délai la visite de préreprise. Visite de reprise D'après les modifications entrées en vigueur le 31 mars 2022, doivent bénéficier d'une visite de reprise, les salariés 5 qui reprennent le travail suite à un congé maternité ; qui reprennent le travail après une absence pour maladie professionnelle ; qui reprennent le travail après une absence d'au moins 30 jours suite à un accident du travail ; qui reprennent le travail après une absence d'au moins 60 jours pour cause de maladie ou d'accident non professionnel. Le médecin du travail peut confier sa réalisation à un infirmier, sauf pour les salariés qui bénéficient d'un suivi individuel renforcé postes à risques. Si l'infirmier estime que l'intervention du médecin du travail est nécessaire, il peut orienter le travailleur vers le médecin du travail qui réalise alors sans délai la visite de reprise. De nouvelles missions du médecin du travail en raison du Covid-19 Avec la crise sanitaire, une mission a été donnée aux services de santé au travail ils doivent participer à la lutte contre la propagation du Covid-19 6. ✔ Le médecin du travail doit notamment diffuser des messages de prévention contre le risque de contagion au Covid-19. Ces messages doivent être à l'attention des employeurs et des salariés ; appuyer les entreprises pour définir et mettre en oeuvre des mesures de prévention adaptées prévention des risques psychosociaux, des risques liés aux nouvelles organisations de travail, des risques de contagion du covid-19... participer aux actions de dépistage et de vaccination définies par l'État. ✔ Le médecin du travail peut également prescrire ou renouveler un arrêt de travail en cas de covid-19 infection ou suspicion 7 ; établir un certificat médical pour les personnes vulnérables dans le but de les placer en chômage partiel ; prescrire et réaliser des tests de dépistage du covid-19 détection du génome du SARS-CoV-2 par RT-PCR test PCR et détection du génome du SARS-CoV-2 par détection antigénique test antigénique ; vacciner contre le covid-19, les salariés volontaires inclus atteints de comorbidités. En effet, depuis le 25 février 2021, la vaccination en entreprise est possible. 💉 Pour en savoir plus, consultez notre article dédié Vaccination en entreprise possible depuis le 25 février. 🖥️Certaines visites médicales peuvent avoir lieu à distance, c'est-à-dire sous forme de visioconférence si le professionnel de santé l'estime adéquat. Le consentement du travailleur est cependant requis 8. 👓 À lire également Le Covid reconnu comme maladie professionnelle pour les personnels de santé Qui sont les personnes vulnérables Covid-19 ? Quelles mesures de soutien aux entreprises face au Coronavirus ?
Le site fait grincer les dents de l’Assurance maladie. Ouvert mardi, le site permet d’obtenir un arrêt de travail sans passer chez le médecin, mais par un questionnaire suivi d’une téléconsultation à l’issue de laquelle le médecin peut délivrer au patient des ordonnances, mais aussi des arrêts maladie. Une plateforme qu’Europe 1 a voulu tester, avec comme résultat 25 euros dépensés, une courte consultation, et une ordonnance envoyée par mail. >> Retrouvez la matinale du jour de Julien Pearce en replay et en podcast ici Lors de notre arrivée sur le site, on renseigne nos prétendus symptômes nez bouché, toux grasse et maux de tête. Nous répondons ensuite à une vingtaine de questions sur nos antécédents médicaux, jusqu’au choix du médecin pour ma téléconsultation. Moins de 10 minutes après ma première connexion, et moyennant 25 euros, nous voici en ligne avec un docteur. Après une consultation de seulement six minutes, on connait notre maladie. Vous avez une belle sinusite », explique le médecin, avant qu’une ordonnance avec des antibiotiques nous soit envoyée par mail. On demande ensuite un arrêt de travail, mais sans succès. Le problème, c’est que la sinusite, ce n’est pas reconnu comme arrêt de travail », explique notre médecin, qui indique qu’un arrêt aurait été possible par exemple en cas de gastro-entérite. Il y a des choses qui sont reconnues comme arrêt de travail comme la gastro-entérite, car c’est contagieux », précise-t-il. Ces arrêts de travail, décrochables en 2-3 clics, sont vus d’un très mauvais oeil par l’Assurance maladie, qui les considère comme un détournement de la téléconsultation, et qui va attaquer le site en justice.
La nouvelle plateforme » permet d’obtenir un arrêt de travail en une dizaine de minutes. La CPAM intente une action en justice. Ouverte au début du mois de janvier 2020 la plateforme " a suscité l’indignation du corps médical en à peine quelques jours. Ce site internet permet d’obtenir un arrêt de travail, de 3 jours maximum, sans rendez-vous chez le médecin mais grâce à une rapide téléconsultation. Quelques clics suffisent. L’utilisateur coche des cases avec ses symptômes, indique s’il a des antécédents médicaux, note son identité et son numéro de sécurité sociale… Et le tour est joué ! Il ensuite guidé vers une salle d’attente virtuelle pour une courte entrevue avec un médecin généraliste. Le service se dit remboursable sous conditions » et promet un arrêt de travail délivré en ligne en PDF. La caisse nationale d’assurance maladie CPAM a annoncé vouloir faire fermer ce site internet et engager une action en référé devant le tribunal et déposer devant le tribunal un référé pour tromperie. » Pour le Dr Jean-Christophe Calmes, médecin généraliste et vice-président du syndicat MG France, ce site aura un effet inflationniste sur la prescription d’arrêt de travail. » Avec cette plateforme, le patient semble choisir seul de se mettre en arrêt maladie… Qu’en pensez-vous ? Dr Jean-Christophe Calmes, MG France C’est exactement ça. C’est la négation même de ce qu’est un arrêt de travail. C’est une prescription médicale correspondant à un diagnostic précis, établi en fonction d’un contexte que le médecin traitant est à même de connaître. Et absolument pas en téléconsultant à distance. » Comment un arrêt de travail est-il prescrit normalement ? Dr Jean-Christophe Calmes, MG France L’arrêt de travail s’établit à l’issue d’une consultation. Il correspond à un état de santé chez quelqu’un que le médecin connaît bien car il connaît sa profession et les risques de sa profession, son environnement, ses pathologies antérieures … Il va donc établir un arrêt de travail en fonction de tout cela. » Le nombre d’arrêt maladie augmente en France. Près d’un salarié sur deux a été arrêté ces douze derniers mois. Est-ce que ce site s’ouvre selon vous en France parce qu’il y a un marché ? Dr Jean-Christophe Calmes, MG France Cela correspond tout à fait à un marché. Ils se sont installés sur une niche très précise qui est les trois jours de carence pendant lesquels l’Assurance maladie n’effectue pas de contrôle. Ils en ont profité pour proposer ce service qui est purement mercantile. » Le fondateur du site, Can Asay, estime que son service va permettre de réduire le nombre d’arrêts maladie en France. Il se fonde sur l’exemple de la Norvège où les salariés ont été autorisés à s’auto-arrêter jusqu’à trois jours. Cela est-il possible d'après vous ? Je n’ai pas d’antériorité pour ça. Mais ce que je sais c’est que si on prend l’exemple des téléconsultations et de la prescription d’antibiotiques…Et bien ces dernières augmentent lors des téléconsultations. Donc on peut se douter que ce site aura un effet inflationniste sur la prescription d’arrêt de travail. Une très mauvaise chose à mon sens. »
Pourquoi faire des téléconsultations, et avec quels patients ?C’est LA première question qu’il faut se poser ! D’un point de vue réglementaire, il n’y a pas de critère tout patient peut participer à une téléconsultation, et bénéficier des remboursements prévus par l’Assurance notre part, nous considérons que la téléconsultation doit en priorité servir à améliorer l’accès aux soins des patients qui sont en difficulté, par exemple les personnes âgées en perte d’autonomie, pour lesquelles se déplacer chez le médecin est une véritable épreuve et qui peinent de plus en plus à trouver des médecins qui viennent à patients âgés acceptent-ils bien la téléconsultation ? Clairement, oui dans la très grande majorité des cas. Nous l’expliquons par plusieurs facteurs > Ces personnes ont souvent du mal à faire venir leur médecin la téléconsultation leur permet donc d’éviter de se déplacer au cabinet, ce qui représente souvent un petit parcours du combattant. Elle leur offre ainsi un regain d’autonomie, notamment vis-à-vis de leurs proches, ce qu’elles apprécient particulièrement.> La téléconsultation leur permet d’avoir leur infirmier et leur médecin traitant présents au même moment, ce qui est très rassurant> Les personnes âgées sont souvent contentes de la dimension technologique, qui ne les angoisse pas puisque c’est l’infirmier qui s’en chargePour quels motifs ?Là non plus, pas de réglementation ni même de recommandation officielle la HAS estime qu’aucune situation clinique ne peut être exclue a priori d’un recours à la pratique, notre conviction est que la réponse dépend des équipes. Notamment de la connaissance du patient par l’infirmier et le médecin, et la confiance existante entre ces derniers. Et la réponse varie donc dans le temps nos partenaires ont démarré avec des choses simples typiquement un renouvellement d’ordonnance, et ont progressivement pris en charge des situations plus complexes par ex une bradycardie.L’utilisation de certains objets connectés permet d’élargir le spectre des motifs. Mais comme nous l’expliquons plus bas, nous recommandons de se limiter au stéthoscope connecté dans un premier pour finir, évidemment on ne traitera jamais tout par téléconsultation, ce n’est pas l’objectif ! Les situations qui nécessitent des palpations abdominales sont typiquement à quels médecins ? D’un point de vue réglementaire, on peut organiser une téléconsultation avec n’importe quel médecin. Mais si on veut que le patient soit remboursé, il faut s’inscrire dans le cadre de l’avenant n°6 de la convention des médecins. Les règles sont un peu complexes, mais pour simplifier > Le médecin doit avoir vu le patient dans les 12 derniers mois ;> Il y a des exceptions certaines spécialités en accès direct, cas d’urgence, patient Commencez par échanger avec les médecins de votre territoire pour constituer des équipes> Prenez des solutions techniques simples et sécurisées pour les données de santé> Voyez les téléconsultations comme une opportunité de renforcer plus globalement vos liens avec les autres professionnels du territoire, ce qui passe aussi voire surtout par les échanges écrits Quelques mots sur notre expérienceNous avons lancé dès 2016 un projet intégrant des téléconsultations à domicile. L’objectif était d’améliorer l’accès aux soins des personnes âgées dépendantes, qui peinent de plus en plus à trouver un médecin traitant qui se déplace, mais reçoivent pour la grande majorité d’entre elles la visite régulière d’un infirmier. Nous avons donc développé une application pour fluidifier la collaboration entre ces infirmiers et les médecins traitants, permettant d’une part d’échanger via une messagerie instantanée sécurisée, et d’autre part d’organiser des téléconsultations avec ces Infirmiers A DOmicile, et leur MEdecin traitant à Distance d’où le nom d’IDOMED.
peut on avoir un arret de travail par teleconsultation