CHAPITREII 39 1. CADRE OPÉRATOIRE 39 1.1 L'institutionnalisation comme concept 39 1.2 Principale question de recherche 42 1.3 Sous-questions de recherche 43 2. MÉTHODOLOGIE 47 2.1 Choix de la mĂ©thode de recherche et choix de l'objet de recherche 47 2.2 Discussion autour du choix de l'organisme d'insertion Ă©tudiĂ©: 48 Saison1 : Episode 10/13 - Chapitre dix : secrets et pĂ©chĂ©s. AprĂšs avoir passĂ© quelques temps avec les Blossom, Archie en a beaucoup appris sur ce qui motive leurs actes. Pendant ce temps, Betty apprend que c'est bientĂŽt l'anniversaire RĂ©sumĂ©de la premiĂšre partie de La planĂšte des singes de Pierre Boulle Chapitre I Lors de leurs vacances dans l’espace, Jinn et Phillys rĂ©cupĂšrent une bouteille contenant un message Ă©crit dans un langage terrien. Chapitre II Ce message retrace l’histoire d’une mission d’exploration vers l’étoile supergĂ©ante BĂ©telgeuse en l’an 2500. RĂ©sumĂ© DĂ©tails. Ils sont dix Ă  avoir reçu l’invitation : des vacances d’étĂ© sur l’üle du Soldat ! VoilĂ  une proposition Ă  laquelle personne ne saurait rĂ©sister. Non seulement c’est gratuit, mais l’üle a tant fait parler d’elle ! Chacun se demande qui est son nouveau propriĂ©taire – une star d’Hollywood, un Textedu Chapitre "CHAPITRE IV – UN PÈRE ET UN FILS" Atramenta. Retour Ă  l'accueil Atramenta . Le Rouge et le Noir Par Henri Beyle Stendhal. ƒuvre du domaine public. Date de publication sur Atramenta : 10 mars 2011 Ă  13h29. DerniĂšre modification : 2 juillet 2014 Ă  12h15. Vous ĂȘtes en mode "plein Ă©cran". Lire en mode normal (façon ereader) CHAPITRE IV – yOhuRJb. Cet article concerne les liens complets de The Amazing Son in Law. Vous trouverez les liens vers tous les chapitres directement sur cette page. Vous pouvez vous abonner Ă  notre site Web et obtenir gratuitement les derniĂšres mises Ă  jour sur les publications des derniers chapitres et romans. Vous aimez lire le roman? Veuillez nous soutenir PrĂ©sentation de The Amazing Son in Law Novel Ce roman parle de cupiditĂ©, d'Ă©goĂŻsme, d'arrogance et des autres personnages humains de base de la manipulation et du curry favorisant. Chaque aspect de la nature humaine porte son contraire. The amazing gendre tĂ©lĂ©chargement PDF gratuit par Lord Leaf Vous pouvez lire le roman ici sur le site. Vous devez simplement vous abonner au blog et lire le roman en ligne au lieu de tĂ©lĂ©charger le PDF du roman. Vous pouvez vous abonner ici Le monde est en effet en Ă©tat de guerre entre le mauvais et le bien, le mal et le noble. Quand d'un cĂŽtĂ©, il n'y a rien d'autre que la cupiditĂ©. Vous trouverez en revanche gĂ©nĂ©rositĂ© et pardon. La souffrance s'accompagne de la croissance de la tranquillitĂ© et de la patience humaines. En lisant l'histoire de The Amazing Son in Law, il vous apparaĂźtra que peu importe la façon dont le monde vous traite, attendez le jour oĂč il favorise chacun de vos mouvements. Chapitre 01 Ă  1000 Lisez les chapitres 01 Ă  1000 du roman en utilisant le lien ci-dessous; Chapitre 1001 Ă  2000 Lisez les chapitres 1001 Ă  2000 du roman en utilisant le lien ci-dessous ; Chapitre 2001 Ă  3000 Utilisez le lien ci-dessous pour lire les chapitres 2001 Ă  3000 du Lord Leaf Novel ; Chapitre 3001 Ă  4000 Lien ci-dessous; Chapitre 4001 Ă  5000 Voici le lien Ă  lire des chapitres 4001 Ă  5000 de ce roman The Amazing Son in Law Roman Lire en ligne Voulez-vous lire le roman chinois complet Ă©crit par Lord Leaf ? si vous le faites, voici le lien vers chaque chapitre auquel vous souhaitez accĂ©der. Vous pouvez commencer depuis le dĂ©but ou sauter Ă  n'importe quelle section. Une chose Ă  garder Ă  l'esprit est que le gendre Incroyable les noms des personnages principaux ont Ă©tĂ© modifiĂ©s. Alors que le scĂ©nario et l'intrigue du roman restent tels qu'ils sont. Alors profitez de votre lecture et n'oubliez pas de partager ceci avec vos amis. Deprecated Function create_function is deprecated in /home/etiopatha/www/wp-includes/pomo/ on line 208 Deprecated Function create_function is deprecated in /home/etiopatha/www/wp-includes/pomo/ on line 208 Deprecated Function create_function is deprecated in /home/etiopatha/www/wp-includes/pomo/ on line 208 Deprecated Function create_function is deprecated in /home/etiopatha/www/wp-includes/pomo/ on line 208 Deprecated Function create_function is deprecated in /home/etiopatha/www/wp-includes/pomo/ on line 208 rĂ©sumĂ© de livre par chapitre 06 82 75 43 59 36 rue du Chesnoy 45200 Amilly Menu La planĂšte des singes un roman de science-fiction 
 C’est en 1963 que paraĂźt le plus connu des romans de Pierre Boulle, La PlanĂšte des singes. Le rĂ©cit se prĂ©sente comme le manuscrit » d’un voyage fait par des explorateurs sur une planĂšte ressemblant beaucoup Ă  la Terre, mais gouvernĂ©e par des singes. Le manuscrit est dĂ©couvert, flottant dans l’espace, par deux personnages dont ne connaĂźt que les prĂ©noms, Jinn et Phyllis. 
 qui Ă©voque, sans jamais le dire clairement, une dystopie Le lecteur suit alors l’odyssĂ©e d’Ulysse MĂ©rou, le narrateur, qui pĂ©nĂštre toujours plus profondĂ©ment les arcanes de la sociĂ©tĂ© simiesque. Les pĂ©ripĂ©ties du narrateur font croĂźtre un malaise chez le lecteur, qui est amenĂ© Ă  se demander si la planĂšte des singes » ne serait pas la Terre vue depuis un trĂšs lointain futur. La situation se complique encore Ă  l’avant-dernier chapitre pendant lequel le retour sur Terre est l’occasion de mĂȘler deux perceptions de la rĂ©alitĂ©, Ă  savoir, d’une part, la Terre que le lecteur connaĂźt et d’autre part la Terre dominĂ©e par les singes telle que le roman la dĂ©crit. Mieux encore, la fin du livre inverse la situation de dĂ©part et montre que le lecteur s’est trompĂ© en supposant que c’étaient des humains qui dĂ©couvraient le manuscrit » par lequel s’ouvre l’histoire
 RĂ©sumĂ© de la premiĂšre partie de La planĂšte des singes de Pierre Boulle Chapitre I Lors de leurs vacances dans l’espace, Jinn et Phillys rĂ©cupĂšrent une bouteille contenant un message Ă©crit dans un langage terrien. Chapitre II Ce message retrace l’histoire d’une mission d’exploration vers l’étoile supergĂ©ante BĂ©telgeuse en l’an 2500. L’expĂ©dition comprend le professeur Antelle, Arthur Levain, un jeune physicien, et Ulysse MĂ©rou, le journaliste narrateur de ce rĂ©cit. Un chimpanzĂ©, Hector, est aussi du voyage. Ils atteignent enfin l’étoile aprĂšs une traversĂ©e interminable. Chapitre III Il dĂ©couvre une planĂšte qui ressemble Ă  la terre, la survole dans une chaloupe avant d’atterrir au milieu de la jungle, loin de la grande ville Chapitre IV Dans ce passage de la PlanĂšte des singes, pour vĂ©rifier que l’air de la planĂšte est respirable, il enlĂšve le scaphandre du chimpanzĂ© Hector, qui s’enfuit dans la forĂȘt. RassurĂ©, l’équipage explore les lieux sans scaphandre et baptise la planĂšte Soror ». Ils dĂ©couvrent des empreintes de pied humain prĂšs d’une cascade. Chapitre V Ces traces sont celles d’une jeune fille. Nue et d’une beautĂ© stupĂ©fiante, elle se comporte comme un animal apeurĂ© en profĂ©rant des sons gutturaux incomprĂ©hensibles. Une fois amadouĂ©e, elle nage avec eux. Mais au retour d’Hector de la jungle, elle l’étrangle et s’enfuit. Ulysse MĂ©rou la nomme Nova. Chapitre VI Le lendemain, de retour Ă  la cascade, la jeune fille ramĂšne des membres de sa tribu qui nagent avec l’équipage. Ulysse MĂ©rou tente en vain d’établir le contact avec ses hommes qui s’enfuient sur la rive devant le rire des membres de l’équipage. Ces derniers tentent de regagner leur fusĂ©e. ChapitreVII Les autochtones de la PlanĂšte des singes capturent les explorateurs et les conduisent Ă  leur campement aprĂšs plusieurs heures de torture. AffamĂ©s, les trois hommes mangent les fruits que Nova leur procurent. Ensuite, elle aide Ulysse Ă  construire une niche et se couche prĂšs de lui. Chapitre VIII Au rĂ©veil, Ulysse tente un rapprochement avec Nova. Soudain, un vacarme fait fuir les autochtones et les prisonniers, Ă  l’exception d’Antelle. Des coups de fusil retentissent et ils assistent Ă  un spectacle Ă©trange, cachĂ©s derriĂšre des buissons. Chapitre IX Un grand gorille, habillĂ© comme un humain et portant des gants noirs, est en train de tirer sur les fugitifs comme Ă  la chasse. Ulysse et Arthur tentent de s’échapper mais ce dernier est tuĂ© et Ulysse est fait prisonnier par les singes. Chapitre X EmbarquĂ©s dans des cages montĂ©es sur charriots, ils s’arrĂȘtent devant des guenons habillĂ©es avec soin. Elles fĂ©licitent les chasseurs de leurs prises qui sont photographiĂ©es. Apercevant le cadavre d’Arthur Levain, Ulysse, le hĂ©ro de la PlanĂšte des singes, Ă©clate de rire et manque d’ĂȘtre tuĂ© par les autres prisonniers. SauvĂ© par les singes, il se retrouve dans la cage de Nova. Chapitre XI de la PlanĂšte des singes Le convoi roule toute la nuit. Ulysse arrive Ă  la conclusion que les humains de cette planĂšte auraient dressĂ© les singes qui auraient Ă©voluĂ©, avant de s’endormir contre Nova. Chapitre XII ArrivĂ© dans la ville, Ulysse, un des personnages du roman de Pierre Boulle, doit se rendre Ă  l’évidence la citĂ© est civilisĂ©e mais habitĂ©e et dirigĂ©e par des singes. JetĂ© dans une cage juste en face de celle de Nova, il tente d’établir un contact avec ses gardiens qui se moquent de lui. Chapitre XIII Le lendemain, prĂ©venue par les gardiens, un chimpanzĂ© femelle nommĂ© Zira vient l’observer. Il rĂ©ussit Ă  Ă©tablir le contact par un sourire et une poignĂ©e de main. Chapitre XIV Les gardiens font passer une batterie de tests Ă  Ulysse qui s’énerve beaucoup. Chapitre XV Zira prĂ©vient Ă  son tour son supĂ©rieur, un orang-outang nommĂ© ZaĂŻus. MalgrĂ© les rĂ©sultats obtenus, ZaĂŻus reste persuadĂ© qu’il s’agit d’un cas de dressage rĂ©ussi et non d’une intelligence personnelle. Chapitre XVI Il dĂ©cide de faire subir le test sur l’instinct sexuel Ă  Ulysse et Nova. Chapitre XVII Les gardiens les poussent Ă  s’accoupler mais Zira s’y oppose. MĂ©content, ZaĂŻus retire Nova de sa cage et la donne Ă  un autre mĂąle. Devant la fureur d’Ulysse, il la remet dans sa cage. DeuxiĂšme partie du roman de Pierre Boulle Chapitre I Ulysse apprend quelques mots de simien et gagne la confiance de ces deux gardiens. Il se fait comprendre de Zira en dessinant la figure du thĂ©orĂšme de Pythagore et le systĂšme de BĂ©telgeuse sur son carnet. Ce qui rend Nova jalouse. Lorsque ZaĂŻus entre dans la cage, pour son inspection, Zina lui fait cacher le dessin. Chapitre II Zira apprend le langage humain. Zira rĂ©vĂšle Ă  Ulysse que les primates se voient comme des ĂȘtres supĂ©rieurs douĂ©s de raison et que les hommes sont des animaux. Elle lui parle de son fiancĂ© CornĂ©lius, un grand savant qu’elle souhaite lui faire rencontrer. Chapitre III de la PlanĂšte des singes Ulysse sort pour la premiĂšre fois depuis trois mois de l’Institut des recherches biologiques. Zina le garde en laisse. Comme il est gĂȘnĂ© par sa nuditĂ©, elle lui fait faire le tour de la ville Ă  l’arriĂšre de sa voiture. Chapitre IV Zira lui apprend qu’il a Ă©chappĂ© Ă  une opĂ©ration du cerveau Ă  des fins d’études. Il rencontre CornĂ©lius qui approuve le plan de Zira il doit dissimuler son intelligence jusqu’au congrĂšs des savants biologistes oĂč ZaĂŻus a l’intention de le prĂ©senter. Zira le ramĂšne Ă  sa cage. Chapitre V Ulysse maĂźtrise bientĂŽt le simien et apprend l’organisation politique et culturelle de la sociĂ©tĂ© des singes grĂące aux livres fournis par Zira. Chapitre VI Au cours des promenades avec Zira, il prĂ©pare le discours du congrĂšs avec CornĂ©lius. Il retrouve le professeur Antelle au parc zoologique oĂč il doit se rĂ©soudre Ă  le laisser. Chapitre VII Les deux premiers jours du congrĂšs, son cas partage les savants en deux clans. ZaĂŻus discourt longuement et tente de lui faire faire des tours. Quand il prend la parole, son discours en simien Ă©tonne le congrĂšs. Chapitre VIII Dans ce passage de la PlanĂšte des singes, il est acclamĂ© aprĂšs la rĂ©vĂ©lation de son secret et l’appel Ă  la fraternitĂ© entre les singes et les hommes. Chapitre IX Le congrĂšs demande sa libĂ©ration et renvoie ZaĂŻus. Ulysse devient le collaborateur de CornĂ©lius, nommĂ© directeur de l’institut. Il veut faire libĂ©rer le professeur Antelle, mais celui-ci, dĂ©jĂ  conditionnĂ©, ne le reconnaĂźt pas. TroisiĂšme partie de la planĂšte des singes Chapitre I Ulysse Ă©tudie les hommes et tente vainement de les faire parler. CornĂ©lius l’invite Ă  se rendre sur un site de fouilles archĂ©ologiques prometteuses. Chapitre II Ils arrivent sur le lieu des fouilles en avion. Le savant cherche Ă  prouver que l’évolution des singes est le rĂ©sultat de l’imitation d’une civilisation antĂ©rieure qui vivait dans la citĂ© ensevelie. Chapitre III Pour continuer le rĂ©sumĂ© du roman de Pierre Boulle
 Sur ce site archĂ©ologique datant de plus de dix mille ans, ils dĂ©couvrent une poupĂ©e humaine habillĂ©e et qui parle. C’est pour lui la confirmation de ce que les humains ont prĂ©cĂ©dĂ© les singes sur la planĂšte. Chapitre IV Pendant le voyage de retour, Ulysse se livre Ă  des hypothĂšses sur la thĂ©orie de l’évolution des singes par l’imitation des hommes intelligents qui rĂ©gnaient sur la planĂšte. Chapitre V À son retour, Ulysse, le protagoniste principal de la PlantĂše des singes, tombe malade, tourmentĂ© par son besoin de comprendre la dĂ©chĂ©ance de l’homme. L’idĂ©e lui vient que son voyage vers BĂ©telgeuse est en fait une mission divine pour sauver les hommes dĂ©chus. Zira lui apprend que Nova est enceinte. Chapitre VI CornĂ©lius apprend Ă  Ulysse qu’il est toujours comme une menace pour la race simienne et qu’il vaudrait mieux que le futur enfant de Nova ne parle pas. En lui rendant visite, elle prononce son nom. Chapitre VII CornĂ©lius dĂ©couvre la Division encĂ©phalique et s’indigne des traitements et des expĂ©riences que le service fait subir aux ĂȘtres humains mutilations, tortures aux Ă©lectrodes. Chapitre VIII Le directeur, HĂ©lius, a redonnĂ© l’usage de la parole Ă  deux cobayes humains par des stimulations Ă©lectriques du cerveau. Ceux-ci racontent la prise de pouvoir des singes sur les humains. Chapitre IX Nova accouche d’un garçon, Sirius, capable de parler. Le secret de cette naissance est rĂ©vĂ©lĂ© et les orangs-outangs considĂšrent l’enfant comme la preuve de leurs erreurs scientifiques commises. Pour Ulysse, l’espoir renaĂźt. Chapitre X Ulysse et sa nouvelle famille sont en danger. CornĂ©lius et Zira Ă©chafaudent un plan pour les aider Ă  rentrer sur terre. Chapitre XI Pendant le voyage spatial, Sirius et Nova apprennent Ă  parler et Ă  sourire. ArrivĂ© sur Terre, Ulysse est accueilli
 par des singes. Chapitre XII On retrouve Jinn et Phyllis. Le couple qui a lu ce rĂ©cit semble incrĂ©dule et rentre chez lui. Fin du rĂ©sumĂ© de la PlanĂšte des singes de Pierre Boulle. Antigone appartient aux lĂ©gendes attachĂ©es Ă  la ville de ThĂšbes. Elle est l’une des enfants nĂ©s de l’union incestueuse du roi de ThĂšbes ƒdipe et de sa propre mĂšre, Jocaste . Antigone est la sƓur d’IsmĂšne, d’EtĂ©ocle et de Polynice. Elle fait preuve d’un dĂ©vouement et d’une grandeur d’ñme sans pareils dans la son pĂšre est chassĂ© de ThĂšbes par ses frĂšres et quand, les yeux crevĂ©s, il doit mendier sa nourriture sur les routes, Antigone lui sert de guide. Elle veille sur lui jusqu’à la fin de son existence et l’assiste dans ses derniers Antigone revient Ă  ThĂšbes. Elle y connaĂźt une nouvelle et cruelle Ă©preuve. Ses frĂšres EtĂ©ocle et Polynice se disputent le pouvoir. Ce dernier fait appel Ă  une armĂ©e Ă©trangĂšre pour assiĂ©ger la ville et combattre son frĂšre EtĂ©ocle. AprĂšs la mort des deux frĂšres, CrĂ©on, leur oncle prend le pouvoir . Il ordonne des funĂ©railles solennelles pour EtĂ©ocle et interdit qu’il soit donnĂ© une sĂ©pulture Ă  Polynice, coupable Ă  ses yeux d’avoir portĂ© les armes contre sa patrie avec le concours d’étrangers. Ainsi l’ñme de Polynice ne connaĂźtra jamais de repos. Pourtant Antigone, qui considĂšre comme sacrĂ© le devoir d’ensevelir les morts, se rend une nuit auprĂšs du corps de son frĂšre et verse sur lui, selon le rite, quelques poignĂ©es de terre. CrĂ©on apprend d’un garde qu’Antigone a recouvert de poussiĂšre le corps de Polynice. On amĂšne Antigone devant lui et il la condamne Ă  mort. Elle est enterrĂ©e vive dans le tombeau des Labdacides . PlutĂŽt que de mourir de faim, elle prĂ©fĂšre se fils de CrĂ©on et fiancĂ© d’Antigone se suicide de dĂ©sespoir . Eurydice , l’épouse de CrĂ©on ne peut supporter la mort de ce fils qu’elle adorait et met fin elle aussi Ă  ses piĂšce de Sophocle 441 avant JĂ©sus-Christ commence lorsqu’Antigone dĂ©cide de braver l’interdiction de son oncle CrĂ©on et d’ensevelir le corps de son frĂšre de ce texte de Sophocle que va s’inspirer Anouilh pour Ă©crire Antigone en 1942 ” l’Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cƓur depuis toujours, a Ă©tĂ© un choc soudain pour moi pendant la guerre , le jour des petites affiches rouges. Je l’ai réécrite Ă  ma façon , avec la rĂ©sonance de la tragĂ©die que nous Ă©tions alors en train de vivre”.Cette piĂšce , créée en 1944, connaĂźt un immense succĂšs public mais engendre une polĂ©mique. Certains reprochent Ă  Anouilh de dĂ©fendre l’ordre Ă©tabli en faisant la part belle Ă  CrĂ©on . Ses dĂ©fenseurs , au contraire , voient dans Antigone la “premiĂšre rĂ©sistante de l’histoire” et dans la piĂšce un plaidoyer pour l’esprit de Le Prologue, personnage hĂ©ritier du chef de choeur, prĂ©sente les protagonistes, leurs caractĂšres et leurs rĂŽles Antigone, sa soeur IsmĂšne, son fiancĂ© HĂ©mon, le roi CrĂ©on qui est aussi le pĂšre d’HĂ©mon, Eurydice la femme de CrĂ©on, la nourrice d’Antigone, le messager et enfin les trois gardes. Antigone rentre chez elle, Ă  l’aube, aprĂšs une promenade nocturne, elle est surprise par sa nourrice qui lui adresse quelques reproches. La nourrice sort et IsmĂšne dissuade Antigone d’ensevelir le corps de son frĂšre Polynice et ainsi d’enfreindre l’ordre de CrĂ©on. Sans succĂšs, Antigone n’entend pas devenir raisonnable. Antigone se retrouve Ă  nouveau seule avec sa nourrice, elle pense Ă  la mort, la nourrice la rĂ©conforte. Ensuite arrive HĂ©mon Ă  qui elle prie de lui pardonner pour la dispute de la veille. HĂ©mon la rĂ©conforte en lui dĂ©clarant son amour. Antigone lui annonce ensuite qu’elle ne pourra pas l’épouser en lui disant qu’il saura pourquoi “demain”. IsmĂšne essaie encore une fois de convaincre Antigone de renoncer Ă  son projet, mais elle apprend qu’il a dĂ©jĂ  dĂ©butĂ©. Un des garde du roi arrive alors pour annoncer Ă  CrĂ©on que quelqu’un Ă  recouvert de terre le corps de Polynice. CrĂ©on ne veut pas que la nouvelle se rĂ©pande. Le choeur intervient pour donner sa vision de la tragĂ©die et annonce le “petit coup de pouce pour que cela dĂ©marre”. Antigone se fait arrĂȘter par un garde pendant qu’elle recouvre pour la seconde fois le cadavre, elle est emmenĂ©e chez CrĂ©on qui est prĂȘt Ă  la sauver et oublier l’affaire. Antigone refuse et se rĂ©volte, elle veut sa mort. IsmĂšne arrive, elle veut mourir avec sa soeur, elle est prĂȘte aussi Ă  aller recouvrir le corps de Polynice mais Antigone refuse. CrĂ©on appelle la garde qui emmĂšne Antigone. HĂ©mon supplie son pĂšre de l’épargner mais il refuse car c’est elle qui voulait mourir. HĂ©mon s’enfuit. Antigone reste seule avec un garde, elle lui dicte une lettre qu’elle veut adresser Ă  HĂ©mon. Le messager annonce la mort d’Antigone ainsi que celle d’HĂ©mon. Le Choeur apprends ensuite Ă  CrĂ©on que sa femme Eurydice s’est donnĂ©e la mort en apprenant la mort de son fils. Il ne reste plus que CrĂ©on et ses gardes
Les personnages principauxAntigone Fille d’OEdipe Le Prologue nous la dĂ©crit comme la petite “maigre jeune fille noiraude” p. 9. D’aprĂšs IsmĂšne “Pas belle comme nous, mais autrement” p. 29, d’aprĂšs sa nourrice “elle n’est pas assez coquette !” p. 17 et d’aprĂšs elle-mĂȘme “je suis laide !” p. 96, “je suis noire et maigre” p. 41. Antigone aurait voulu ĂȘtre un garçon “Ai-je assez pleurĂ© d’ĂȘtre une fille !” p. 29. Antigone aime la vie “Qui se levait la premiĂšre, le matin, rien que pour sentir l’air froid sur sa peau nue ?” p. 28, “Moi aussi j’aurais bien voulu ne pas mourir.” p. 24 et elle veut garder ses joies et ses illusions d’enfance. C’est une fille rebelle “Une fois je t’ai attachĂ©e Ă  un arbre et je t’ai coupĂ© tes cheveux, tes beaux cheveux
” p. 22, “la petite Antigone, la sale bĂȘte, l’entĂȘtĂ©e, la mauvaise [...]. Elle n’avait qu’à ne pas dĂ©sobĂ©ir!” p. 25, c’est celle qui dit non et ne veux comprendre “Il fallait comprendre qu’on ne doit pas manger tout Ă  la fois, donner tout ce qu’on a dans ses poches au mendiant qu’on rencontre [...]. Comprendre. Toujours comprendre. Moi, je ne veux pas comprendre.” p. 26. Elle dĂ©teste aussi l’habitude “s’il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq minutes, [...], alors je n’aime plus HĂ©mon!” p. 93. Quelques instants avant de mourir, elle ne sais plus pourquoi elle meurt “Je ne sais plus pourquoi je meurs.” p. 115, elle est morte pour rien, si ce n’est pour offrir une rĂ©flexion sur la vie
CrĂ©on Roi de ThĂšbes, oncle d’ Prologue nous le prĂ©sente comme Ă©tant un “homme robuste, aux cheveux blancs [...]. Il a des rides, il est fatiguĂ©.” p. 11. Le Prologue nous prĂ©sente CrĂ©on comme un homme seul “CrĂ©on est seul”, sa femme Eurydice “ne lui est d’aucun secours” p. 11, son page “ne peut rien non plus pour lui” p. 12 et Ă  la fin de la tragĂ©die le Choeur lui dit “Et tu es tout seul maintenant, CrĂ©on.” p. 121. C’est un homme courageux, il a dĂ» assumer le mĂ©tier de roi “Mais OEdipe et ses fils sont morts. Il a laissĂ© ses livres, ses objets, il a retroussĂ© ses manches et il a pris leur place.” “Un matin, je me suis rĂ©veillĂ© roi de ThĂšbes. Et Dieu sait si j’aimais autre chose dans la vie que d’ĂȘtre puissant
” p. 78. Il fait son travail du mieux qu’il peut “des problĂšmes prĂ©cis se posent, qu’il faut rĂ©soudre, et il se lĂšve, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journĂ©e.” p. 11. Il a de l’affection pour sa niĂšce Antigone mais ne la comprend pas, il va mĂȘme essayer de la sauver “je vais tout de mĂȘme perdre le temps qu’il faudra et te sauver, petite peste.” p. 76. AprĂšs l’exĂ©cution d’Antigone qu’il a Ă©tĂ© contraint d’entreprendre et qui a entrainĂ©e la mort de son fils et de sa femme, il continue son travail quotidien “Eh bien, si nous avons conseil, petit, nous allons y aller.” p. 122. AprĂšs avoir ordonnĂ© la mort, il attend la sienne “CrĂ©on va commencer Ă  attendre la mort” p. 123. Pour lui, tout est absurde
HĂ©mon Fils de CrĂ©on, fiancĂ© d’ prince vigoureux. Il refuse de devenir un homme comme son pĂšre “Regarde-moi, c’est cela devenir un homme, voir le visage de son pĂšre en face, un jour.” p. 105, il veut rester enfant. Il pense que son pĂšre peut tout faire “Tu es le maĂźtre” p. 102, “Tu es encore puissant, toi, comme lorsque j’était petit.”, “Je suis trop seul et le monde est trop nu si je ne peux plus t’admirer.” p. 104. Lors de la mort d’Antigone qu’il ne supporte pas, “HĂ©mon [...] se plonge l’épĂ©e dans le ventre et il s’étend contre Antigone” p. 119.IsmĂšne Soeur d’Antigone. Belle jeune fille charmante et coquette aux yeux d’Antigone, elle aime aller au bal “Cela me rassure ce matin, que tu sois belle.”, “et je t’ai coupĂ© tes cheveux, tes beaux cheveux
”, “toutes ces belles mĂšches lisses et bien ordonnĂ©es autour de la tĂȘte !” p. 22, “IsmĂšne est rose et dorĂ©e comme un fruit.” p. 41. Elle n’est pas courageuse et a peur de mourir “Moi, tu sais, je ne suis pas trĂšs courageuse” p. 27, “Et souffrir ? Il faudra souffrir, sentir que la douleur monte, qu’elle est arrivĂ©e au point oĂč l’on ne peut plus la supporter; qu’il faudrait qu’elle s’arrĂȘte, mais qu’elle continue pourtant et monte encore, comme une voix aiguë  Oh! je ne peux pas, je ne peux pas
”. Elle souhaite raisonner sa soeur “Essaie de comprendre au moins !” p. 25. Pourtant Ă  la fin de la piĂšce IsmĂšne veut accompagner sa soeur dans la mort “Antigone, pardon ! Antigone, tu vois, je viens, j’ai du courage. J’irai maintenant avec toi !” p. 97, “Si vous la faites mourir, il faudra me faire mourir avec elle !” p. 97. Biographie de Jean Anouilh Jean Anouilh est nĂ© en 1910 Ă  Bordeaux France. Son pĂšre est tailleur et sa mĂšre musicienne ainsi que professeur de piano, elle joue dans un orchestre se produisant sur des scĂšnes de casino en province. C’est dans les coulisses de ces casinos qu’il dĂ©couvre les grands auteurs classiques MoliĂšre , Marivaux et Musset. Jean Anouilh vit Ă  Paris et rentre au collĂšge Chaptal. C’est trĂšs tĂŽt qu’il se prend de passion pour le théùtre . En 1928, il assiste Ă©merveillĂ©, au printemps, Ă  la reprĂ©sentation de Siegfried de Jean Giraudoux, l’adolescent de dix-huit ans fut Ă©bloui, subjugué  En 1929 il devient le secrĂ©taire de Louis Jouvet. Les relations entre les deux hommes sont tendues. Qu’importe, son choix est fait, il vivra pour et par le théùtre. Sa premiĂšre piĂšce, l’Hermine 1932, lui offre un succĂšs d’estime, et il faut attendre 1937 pour qu’il connaisse son premier grand succĂšs avec le Voyageur sans bagages . L’annĂ©e suivante le succĂšs de sa piĂšce la Sauvage confirme sa notoriĂ©tĂ© et met fin Ă  ses difficultĂ©s matĂ©rielles. Puis Ă©clate la seconde guerre mondiale. Pendant l’occupation, Jean Anouilh continue d’écrire. Il ne prend position ni pour la collaboration, ni pour la rĂ©sistance. Ce non-engagement lui sera reprochĂ©. En 1944 est créé Antigone. Cette piĂšce connaĂźt un immense succĂšs public mais engendre une polĂ©mique. Certains reprochent Ă  Anouilh de dĂ©fendre l’ordre Ă©tabli en faisant la part belle Ă  CrĂ©on . En 1945, il s’engage pour essayer de sauver l’écrivain collaborateur Robert Brasillach de la peine de mort; en vain. Cette exĂ©cution le marque profondĂ©ment. Il Ă©crira encore plusieurs piĂšces dans les annĂ©es soixante-dix, dont certaines lui vaudront le qualificatif “d’auteur de théùtre de distraction”. Il n’en reste pas moins qu’il a bĂąti une oeuvre qui rĂ©vĂšle un pessimisme profond. Anouilh est mort en 1987. Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonnĂ© que les deux armĂ©es. Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons, formaient une harmonie telle qu’il n’y en eut jamais en enfer. Les canons renversĂšrent d’abord Ă  peu prĂšs six mille hommes de chaque cĂŽtĂ© ; ensuite la mousqueterie ĂŽta du meilleur des mondes environ neuf Ă  dix mille coquins qui en infectaient la surface. La baĂŻonnette fut aussi la raison suffisante de la mort de quelques milliers d’hommes. Le tout pouvait bien se monter Ă  une trentaine de mille Ăąmes. Candide, qui tremblait comme un philosophe, se cacha du mieux qu’il put pendant cette boucherie tandis que les deux rois faisaient chanter des Te Deum chacun dans son camp, il prit le parti d’aller raisonner ailleurs des effets et des causes. Il passa par-dessus des tas de morts et de mourants, et gagna d’abord un village voisin ; il Ă©tait en cendres c’était un village abare que les Bulgares avaient brĂ»lĂ©, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblĂ©s de coups regardaient mourir leurs femmes Ă©gorgĂ©es, qui tenaient leurs enfants Ă  leurs mamelles sanglantes ; lĂ  des filles Ă©ventrĂ©es aprĂšs avoir assouvi les besoins naturels de quelques hĂ©ros rendaient les derniers soupirs ; d’autres, Ă  demi brĂ»lĂ©es, criaient qu’on achevĂąt de leur donner la mort. Des cervelles Ă©taient rĂ©pandues sur la terre Ă  cĂŽtĂ© de bras et de jambes coupĂ©s. Candide s’enfuit au plus vite dans un autre village il appartenait Ă  des Bulgares, et des hĂ©ros abares l’avaient traitĂ© de mĂȘme. Candide, toujours marchant sur des membres palpitants ou Ă  travers des ruines, arriva enfin hors du théùtre de la guerre, portant quelques petites provisions dans son bissac, et n’oubliant jamais Mlle CunĂ©gonde. Ses provisions lui manquĂšrent quand il fut en Hollande ; mais ayant entendu dire que tout le monde Ă©tait riche dans ce pays-lĂ , et qu’on y Ă©tait chrĂ©tien, il ne douta pas qu’on ne le traitĂąt aussi bien qu’il l’avait Ă©tĂ© dans le chĂąteau de monsieur le baron avant qu’il en eĂ»t Ă©tĂ© chassĂ© pour les beaux yeux de Mlle CunĂ©gonde. Ce spectacle n’est pas qu’esthĂ©tique il est Ă©galement sonore comme le rĂ©vĂšle l’énumĂ©ration d’instruments de musique les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons » Voltaire introduit toutefois une dissonance avec le dernier terme de cette Ă©numĂ©ration canons » qui perce Ă  jour la rĂ©alitĂ© de cette guerre. Le substantif enfer » dans la suite de la phrase ruine l’impression favorable suscitĂ©e par la description des armĂ©es celle-ci, loin de crĂ©er l’harmonie, est une incarnation de l’enfer sur terre. B – Les armĂ©es des soldats de plombs On observe une mĂ©taphore entre les armĂ©es et des soldats de plomb. Ainsi le verbe renversĂ©s » employĂ© Ă  la place de tuĂ©s » suggĂšre une armĂ©e de soldats de plomb balayĂ©s d’un revers de main les canons renversĂšrent d’abord. Loin d’ĂȘtre individualisĂ©s, les soldats apparaissent interchangeables et indiffĂ©renciĂ©s Les morts se comptent de façon trĂšs approximative Ă  peu prĂšs » environ », quelques milliers ». L’on constate que, dans une logique de guerre, quelques milliers de morts de plus ou de moins laissent indiffĂ©rents. II – La rĂ©alitĂ© la cruautĂ© de la guerre A – Le sort Ă©pouvantable des victimes Dans le deuxiĂšme paragraphe, Voltaire dresse un tableau pathĂ©tique des victimes de la guerre. Les vict imes Ă©numĂ©rĂ©es sont desĂȘtres faibles vieillards, femmes et enfants. Leur faiblesse et leur innocence sont renforcĂ©es par l’emploi de participes passĂ©s au sens passif criblĂ©s de coups », Ă©gorgĂ©es », Ă©ventrĂ©es », Ă  demi brĂ»lĂ©es » qui souligne leur position de victime. Voltaire accumule les dĂ©tails anatomiques qui suscitent l’indignation et l’horreur femmes Ă©gorgĂ©es », mamelles sanglantes », filles Ă©ventrĂ©es », des cervelles Ă©taient rĂ©pandues », de bras et de jambes coupĂ©s ». B – La cruautĂ© des armĂ©es Les deux armĂ©es se ressemblentĂ  s’y mĂ©prendre. Elles donnent Ă  voir le mĂȘme spectacle; elles ont quasiment le mĂȘme nom bulgare et abare qui, de façon non anodine, rime avec barbare; elles chantent toutes deux le Te Deum aprĂšs la bataille. Elles sont d’une mĂȘme cruautĂ© sans borne si bien que Voltaire dĂ©crit une boucherie hĂ©roĂŻque », oxymore qui dĂ©nonce la fausse valeur qu’est l’hĂ©roĂŻsme. Cette scĂšne du chapitre 3 est racontĂ©e du point de vue neutre de . En effet, ce dernier ne prend pas parti pour une armĂ©e particuliĂšre il est placĂ© entre les deux armĂ©es et ne cherche qu’à sauver sa peau. Il importe peu, Ă  Candide comme au lecteur, qu’une armĂ©e gagne sur l’autre. Cette absence de parti pris renforce l’inutilitĂ© de cette guerre. III – Une critique de la philosophie et de la politique A – Une critique de la philosophie Voltaire fait semblant d’adopter la logique de la guerre en la prĂ©sentant comme une opĂ©ration juste et Ă©quitable Les canons renversĂšrent d’abord Ă  peu prĂšs six mille hommes de chaque cĂŽtĂ©; ensuite la mousqueterie ĂŽta du meilleur des mondes environ neuf Ă  dix mille coquins qui en infectaient la surface ».Les canons renversĂšrent d’abord Ă  peu prĂšs six mille hommes de chaque cĂŽtĂ©; ensuite la mousqueterie ĂŽta du meilleur des mondes environ neuf Ă  dix mille coquins qui en infectaient la surface ».Les canons renversĂšrent d’abord Ă  peu prĂšs six mille hommes de chaque cĂŽtĂ©; ensuite la mousqueterie ĂŽta du meilleur des mondes environ neuf Ă  dix mille coquins qui en infectaient la surface ». Les termes coquins » et infectaient » associent les victimes Ă  des parasites nuisibles dont l’élimination est bĂ©nĂ©fique. L’on observe l’efficacitĂ© de la guerre Ă  travers l’utilisation des adverbes de temps qui suggĂšrent une mĂ©canique bien rodĂ©e d’abord », ensuite ». Voltaire emploie des expressions aux tournures philosophiques afin de justifier les horreurs de la guerre ĂŽta du meilleur des mondes ». L’expression meilleur des mondes » fait rĂ©fĂ©rence aux enseignements de Pangloss et souligne que la philosophie optimiste approuve le principe de la guerre qui s’inscrirait dans un ordre naturel du monde. Le vocabulaire philosophique est dĂ©crĂ©dibilisĂ© par sa juxtaposition Ă  l’atrocitĂ© concrĂšte des faits. Un peu plus loin,Voltaire se moque directement des philosophes en soulignant leur absence de courage par une comparaison peu flatteuse Candide, qui tremblait comme un philosophe » Candide, qui tremblait comme un philosophe » Candide, qui tremblait comme un philosophe ». B – Une critique de la politique Voltaire adresse dans ce chapitre 3 de Candide une critique aux rois qui rĂšglent leurs conflits au prix de sacrifices humains Ă©pouvantables. Il dĂ©nonce la rĂ©cupĂ©ration de la religion pour justifier des actes barbares. Ainsi, les deux rois faisaient chanter des te deum chacun dans son camp ». Le Te deum, chant de grĂąces pour remercier Dieu, est chantĂ© dans les deux camps aprĂšs chaque bataille. Cette similitude rĂ©vĂšle le rĂŽle complice de la religion rĂ©cupĂ©rĂ©e dans les deux camps pour lĂ©gitimer la barbarie. Voltaire critique Ă©galement le droit qui, loin de protĂ©ger les plus faibles, autorise pillages et massacres c’était un village abare que les Bulgares avaient brĂ»lĂ©, selon les lois du droit public ».c’était un village abare que les Bulgares avaient brĂ»lĂ©, selon les lois du droit public ».c’était un village abare que les Bulgares avaient brĂ»lĂ©, selon les lois du droit public ». Conclusion Dans ce chapitre Candide est confrontĂ© pour la premiĂšre fois au problĂšme de la guerre. C’est l’occasion pour Voltaire de procĂ©der Ă  une double dĂ©nonciation D’une part, il dresse unesatire de la guerre , barbarie contraire aux progrĂšs de la civilisation et aux droits de l’homme; d’autre part, Voltaire se moque de la thĂ©orie de l’optimisme de Leibniz en lui assĂ©nant un dĂ©menti par les faits. Cet extrait de Candide s’inscrit dans le mouvement des LumiĂšres qui dĂ©nonce la guerre et la barbarie contraires aux progrĂšs de la civilisation.

ils étaient dix résumé chapitre par chapitre